Guidances

5. Notre Double dans tous les mondes

Guidance des Hathor : les Guilgoulim niveau 2 - Deuxième partie

Dans l’article précédent, nous avons vu que la plupart d’entre nous dispose d’une racine d’âme, qu’il ne peut changer. Il pourra seulement l’élever, l’affiner. Nous allons voir ici, que ceci n’est plus automatiquement vrai aujourd’hui.

Nous avions pris l’exemple de quelqu’un né sous le signe de la Malkhout de Noukva de Assiah, il sera très matérialiste et pragmatique. Il pourra s’élever, et affiner sa nature. Mais il restera toujours en contact avec la matière.

Lorsque nous parlons de l’âme, il est essentiel de se rappeler que l’âme a 5 noms, qui sont les 5 parties d’âme qui résident à l’intérieur de l’humain adamique.  Ces 5 noms d’âme correspondent à des mondes (des dimensions) et à des partzoufim (des densités).

  1. Nephesh – 1er niveau – qui correspond au monde de Assiah – au partzouf de Malkhout
  2. Roua’h – 2ème niveau – qui correspond au monde de Yetsirah – au partzouf de Zaïr Anpin
  3. Neshamah – 3ème niveau – qui correspond au monde de Briah – au partzouf de Imma
  4. ‘Hayah – 4ème niveau – qui correspond au monde de Atzilouth – au partzouf de Abba
  5. Ye’hidah – 5ème niveau – qui correspond au Eïn Sof – au partzouf de Arikh Anpin

Nous avons vu aussi qu’il existe deux types d’ascension : une ascension type ascenseur et une ascension type échelle. Ainsi, tout ce que nous avons dit auparavant n’est vrai que pour une racine d’âme de Malkhout qui correspond au monde de Assiah et au nom d’âme Nephesh.

Cependant, pour les 3 mondes qui sont au-dessus de Assiah, le mécanisme n’est pas le même. Dans ces 3 mondes, on peut changer de racine d’âme. Ce n’est plus une ascension type ascenseur, où l’on reste toujours au même endroit, mais une ascension type escalier ou échelle, où on change sans cesse d’endroit.

L’homme a fondamentalement 2 types d’âme, l’âme appelée Nefesh, et l’âme appelée par des noms qui correspondent à différents niveaux du même type d’âme qui sont : Roua’h, Neshama, ‘Hayah ou Ye’hida. Dans les 2 cas, il faut progresser. Mais, pour ce qui est du Nefesh, notre racine d’âme nous accompagne toute notre vie, mais nous devons la faire ascensionner.

Dans le monde de ASSIAH, qui est le monde du Nefesh, c’est une progression ASCENSEUR qui passe successivement dans les 10 sephirot de Assiah. L’homme s’élève de sephira en sephira, de Malhout à Kéter, et voit de plus en plus loin, mais c’est toujours le même Nephesh.

Dans le monde de YETSIRAH qui produit des âmes de Roua’h, une nouvelle dimension d’âme apparaît. On change de Roua’h à chaque progression.

Un homme de Roua’h, qui correspond à la racine d’âme Malkhout de Yetsirah, lorsqu’il continue son tikoun (réparation), et parfait tout ce qu’il pouvait parfaire dans ce niveau, reçoit ensuite une nouvelle racine d’âme, qui est Yessod. Il reçoit donc un nouveau Roua’h. Et que devient le premier niveau de Roua’h ? Il reste en bas. Ce premier Roua’h lui appartient toujours, et il peut l’utiliser, car il existe encore. Mais cet homme se trouve à un niveau plus haut, comme s’il était désormais plusieurs personnes en même temps.

Par exemple, dans la vie de tous les jours, j’existe à un moment précis. Mais, je ne suis plus dans les heures précédentes. De la même façon, dans la montée ascenseur, je ne suis plus dans les niveaux précédents. Au contraire, dans la montée escalier, toutes les étapes où j’ai été avant restent ; elles ne disparaissent pas ; ce que j’ai été dans les autres séphirot demeure, même quand j’ai changé de séphira ; cela se voile pour moi, mais c’est toujours là.

A partir de Roua’h, l’homme se décuple : il y a en lui plusieurs hommes de Roua’h, ou de Neshama. Alors qu’on ne peut être qu’un seul homme de Nefesh. Il y a 10 sephirot, dans Yetsirah, Briah et Atsilout, de sorte que l’on peut être 30 hommes différents ; et un seul homme de Nefesh.

Il y a donc 31 humains potentiels pour une personne. Cela nous prépare donc au phénomène du Guilgoul.

Nous sommes des êtres multilocalisés

Le même homme peut revenir au même moment, dans des corps différents, car l’un va recevoir le Roua’h, et l’autre la Neshama.

Nous pouvons vivre en étincelle dans les corps de personnes que nous ne connaissons pas.

Nous avons vu qu’il existe 31 humains potentiels pour une personne. Or 31 est la valeur numérique de EL, racine de Elohim.

Ce n’est pas seulement nos pensées, nos intentions, nos prières, qui permettent notre évolution, mais ce sont aussi et surtout nos actions. Nos activités spirituelles sont l’énergie du véhicule, mais ce qui nous fait progresser, c’est notre effort dans l’action.

Les klipot, l’homme et son Double

Tout en bas est le monde de Assiah, qui est entouré de klipot, d’énergies négatives, alors que les autres mondes sont au-dessus des klipot. Si l’homme a atteint la perfection au niveau de sa racine d’âme et veut progresser dans Assiah, et qu’il laisse derrière lui ce qu’il a été dans la sephira précédente, il y a une grande crainte. Car selon le principe selon lequel la nature a horreur du vide, les klipot peuvent venir s’emparer de ce qu’il était dans la sephira qu’il a quitté.

Par exemple, il a quitté le niveau de Malkhout, qui était parfait, et il est monté dans le Yessod, alors le niveau de Malkhout sera attaqué). C’est pourquoi, dans Assiah, on doit progresser en faisant monter ce que l’on a été, jusqu’au sommet de Assiah qui est Kéter. Au contraire, à partir du monde de Yetsirah, il n’y a rien à craindre, car il n’y a pas de klipot et, quand on a fait le tikoun d’un niveau, on peut continuer une ascension de type échelle : même si le niveau que nous avions avant reste en bas, nous n’avons pas besoin de le prendre avec nous car il n’est pas en danger là où il est.

C’est ce qui différencie la Quatrième dimension (Yetsirah) de la Troisième dimension (Assiah). En troisième dimension, nous sommes la proie des écorces, qui viennent pour envelopper les fruits que nous avons laissé en bas, pour ascensionner. En quatrième dimension, les fruits sont naturellement protégés et ne nécessitent pas la protection d’une écorce.

Pourquoi ? Parce qu’au fil de l’ascension dans les mondes, le Temps se simplifie. Lorsque Dieu dit à Moïse Eyeh Asher Eyeh, il dit : Je suis CELUI qui suis, était et sera. A ce niveau, le Temps n’existe pas.

La notion de temps est un pure invention pour le besoin de l’homme. Les dimensions, les voiles, les mondes, ne sont que des notions de Temps. En septième dimension, Eïn Soph, il n’y a plus de monde, il n’y a plus de voile. La Résurrection, veut dire que tout ce que nous avons été sera regroupé dans un nouveau corps, qu’on pourra appeler le Corps de Gloire.

Certains disent que nous passons actuellement du corps carboné au corps de silice. Les structures cellulaires de notre corps, sont modifiées peu à peu par le silicium, et deviennent donc capables d’absorber l’énergie-lumière de la Source (la shefa). L’ascension est un processus individuel qui s’inscrit cependant dans le collectif humain. Au niveau collectif, de nouvelles âmes descendent depuis 300 ans, et ce n’est que le début de la transformation.

D’autre part, nous pouvons nous poser une question fondamentale : comment les klipot (les écorces), peuvent-elles s’attaquer à quelque chose qui est parfait ? Et pourquoi n’attaquaient-elles pas, avant que ce niveau ne soit parfait ? Isaac Louria l’explique :

« Elohim ne laisse pas monter le Nephesh. Il veille sans cesse à ce que rien ne soit perdu. »

Nous devons comprendre qu’il existe deux types de forces négatives.

Les klippot ne sont pas des forces du mal absolu (la méchanceté, l’envie, l’orgueil etc…), mais les forces d’un mal plus subtil. La klipa est l’imitation du vrai. Elle n’a aucune existence par elle-même, elle ne peut que se calquer sur l’original. C’est une force qui peut durer des millénaires. Cela à un rapport direct avec le fait de se mentir à soi-même ou de faire la propagande d’un mensonge pendant plus de deux mille ans.

De la même manière, on peut dire que l’imaginaire qui engendre le fantasme est la klipa de l’imagination. Les Hathor nous ont instruit de ce phénomène :

« Lorsque vous regardez au delà du point zéro vous voyez votre univers jumeau. C’est dans cet univers qu’évolue votre Double. C’est de cet univers que procède le multivers infini. C’est l’endroit de votre multidimensionnalité alors que le monde intellectualisé et figé, est son envers.

Vous pensez vivre dans le Vrai Monde, mais la réalité est toute autre, vous vivez dans l’ombre du Monde Nouveau que vous ne pouvez voir.

L’ombre, reflétée par votre Soleil intérieur, est soumise à la valeur du taux excentrique de l’album contenu dans le plasma environnant de votre planète, appelé ionosphère. Cet écoulement de plasma va ensuite se confronter, par résonance, aux ondes electro-magnétiques générées par vous-même et, disons, votre environnement, et ainsi former une magnétosphère. La Conscience collective est donc totalement impliquée dans le processus de co-création permanent.

C’est pourquoi nous vous avons dit : Imaginez l’inimaginable…

Mais il ne faut pas confondre l’inimaginable qui est le 13ème son, avec le fantasme.

Le fantasme est un enfant bâtard de l’ombre. C’est pourquoi connaître l’ombre est si important. L’ombre n’est que la contrepartie visible du Double.

Alors que le Double évolue au sein du Monde Nouveau, il laisse une empreinte au sein de ce monde, et cette empreinte, c’est l’ombre.

Les Hathor – Le Grand Livre Blanc de votre Imaginaire

Les klipot (les écorces) entourent le monde de Assiah (la troisième dimension). Même si quelqu’un a atteint la perfection dans ce monde, il sera toujours soumis aux forces négatives falsificatrices de la troisième dimension. Le discernement y est mis en danger par la klippa et c’est ce que nous constatons aujourd’hui au niveau planétaire.

Par ailleurs, que signifie qu’en Troisième dimension, je dois prendre avec moi l’humain que j’ai été, et ascensionner avec lui ?  Parce que l’action ici est de se purifier jusqu’au sommet de cette dimension de temps, sans vouloir espérer changer sa nature, en acceptant ce que nous sommes, dans un premier temps. Sans acceptation de notre propre nature les forces négatives viendront pour détruire ce que nous avions accompli. Sans acceptation de notre histoire, nous verrons des gens s’efforcer de la réécrire !

Cela explique la phrase : « Aimes ton prochain comme toi-même ». Car si tu ne t’aimes pas toi-même, si tu ne t’acceptes pas, tu ne peux pas aimer l’autre.

Souviens-toi de ton futur

Chaque chose qui nous est envoyé vient de notre double du Futur ! Pourquoi ?

« Nous avons un double dans l’invisible », explique Jean Pierre Garnier Malet. Selon lui, chacun a la possibilité de créer son meilleur potentiel possible avec l’aide de son double quantique. Il révèle avec sa théorie du dédoublement du temps, que nous vivons dans deux types de temps différents, celui que nous considérons comme réel, physique, et l’autre quantique, c’est-à-dire celui des possibilités infinies qui existent en même temps.

C’est avec l’énergie qui provient de nos pensées (Imma, la Binah) et de nos actions (Nephesh) que nous créons les réalités potentielles qui peuvent se matérialiser. En effet, les pensées sont de l’énergie et toute idée « crée » des potentiels déjà possibles dans un état initial de matérialisation de l’action, de la matière, de la manifestation.

« Plus nous acceptons la loi, agissons en pensée et en action de manière cohérente, plus nous verrons les résultats dans notre vie selon la norme universelle. » – J.P. Garnier Malet

Le physicien français fait référence à la dualité de la création, c’est-à-dire que tout dans l’univers est divisé en matière et en énergie. Les atomes sont composés dans leur essence par des sous-atomes, dont la partie quantique essentielle est formée par absolument tout dans l’univers, tout étant l’énergie elle-même, l’origine, le début et la fin infinis de la matière.

Notre existence physique terrestre se déplace dans certains temps linéaires et le corps énergie, dans d’autres temps, quantique, infiniment plus rapide, imperceptible à la conscience.

Selon Garnier Malet, le sens de l’existence réside dans la création de nos meilleurs potentiels. Nous voyageons grâce à notre double quantique dans le temps pour créer notre futur et prédire notre passé, puisque le temps quantique n’est pas linéaire et que les temps dans le champ quantique coexistent au même moment. Il l’explique ainsi :

« Dans notre présent, nous créons ces réalités potentielles avec nos pensées, nous indiquons ainsi à notre corps quantique dual ou énergétique où nous voulons aller, ou en d’autres termes, les potentiels que nous voulons avoir. »

De même, il y a dans tout être humain, 2 structures fondamentales qui sont l’essentiel de l’humain :

  • sa nature (son essence…) Matière – Temps linéaire ou Temps horizontal
  • ses aspirations (son niveau de conscience…) Énergie – Temps quantique ou Temps vertical

Dans le langage de la Kabbalah, la nature s’appelle Nefesh et les aspirations s’appellent Roua’h et (au-dessus Neshama, ‘Haya et Ye’hida).

Le Ari Hakadosh nous révèle que la nature humaine ne se perfectionne pas de la même manière que ses aspirations. Si on se trompe de moyen de travail, on risque d’arriver au résultat contraire. Le Nefesh, la nature, s’affine et s’élève, mais ne se change pas. Par contre, on peut changer d’aspiration, de conscience, d’idéal. Et c’est, même, notre vocation de découvrir sans cesse de nouveaux idéaux, de nouvelles consciences, qui n’ont rien à voir avec ceux d’hier. Et notre progression doit être du type renouvellement total.

C’est la différence entre le soleil et la lune : le soleil ne change jamais, il brille toujours de la même manière, alors que la lune se renouvelle constamment. Néanmoins, la Torah nous apprend qu’au début de la Création, la Lune s’est faite plus petite que le Soleil, mais que dans le monde messianique de la Délivrance, la Lune grandira et dépassera le Soleil.

Cela exprime que pour la Conscience qui vient, le renouvellement incessant prend la pas sur la stabilité statique. Les gens du Futur n’auront plus besoin de s’identifier à leur environnement, ils deviendront plus nomades, dans un renouvellement incessant de leur mode de vie. C’est pourquoi l’homme pourra vivre dans l’espace au sein de vaisseaux immenses qui visiteront les galaxies…! C’est un avenir Star Trek, qui nous est promis.

Mais revenons à « qui je suis ». J’ai compris que dans ce monde, je peux effectuer 30 changements possibles, 10 dans Yetsirah, 10 dans Briah, 10 dans Atsilouth. Ce qui fait 30 métamorphoses totales de mon être moral et spirituel, au point que je me demande comment j’ai pu être ce que j’étais, avant ce que je suis aujourd’hui.

La nature, le tempérament que j’ai reçu, est un élément fondamental de ma progression qui, en principe, ne change pas.

Par exemple je suis rigoureuse, carrée, organisée, avec une grande faculté d’adaptation, et je veux que mes enfants ou mes élèves développent ces qualités que je trouve essentielles. Le danger d’une nature que je trouve bonne est d’idolâtrer cette nature et de vouloir l’imposer au monde entier. Mais tout le monde n’a pas reçu la même nature que moi, et si je l’impose, je détruis les autres, qui appartiennent à une structure différente.

C’est vrai à tous les niveaux. De la même façon si je veux imposer la démocratie en Irak, parce que je suis l’Amérique, et que ma nature est d’idolâtrer la liberté, je met en danger un peuple dont la nature est à l’opposé de la mienne. C’est exactement la même chose au niveau des religions. Chaque religion ne représente qu’une partie de la vérité.

Nous devons cesser d’idolâtrer notre nature. et nous contenter de l’accepter et de l’élever. Pour que nous ne tombions pas dans ce problème d’idolâtrie de notre propre nature, nos pères (les archétypes bibliques) ont montré qu’ils ont dû toujours faire des actes contraires à leur nature. Par exemple, Abraham qui était un homme de ‘Hessed (la bonté) a toujours perpétué des actes de Guevoura (la rigueur). Et Isaac qui était un homme de Din (gvoura) a toujours fait des actes de ‘Hessed (compassion).

La Torah explique qu’on nous donne des épreuves qui vont nous permettre de nuancer, surmonter notre nature. Ce sont des synchronicités.

Nous devons être capable, quand il le faut, de faire des actions qui sont contraires à notre nature. C’est pourquoi il est indispensable de cultiver ce que Carlos castaneda a appelé, l’Attention seconde, qui est à la fois, une acceptation sans condition du fait que le hasard n’existe pas et que chaque petite chose qui arrive est envoyée pour nous donner la possibilité d’évoluer et un lâcher-prise inconditionnel face aux mémoires que nous portons.

L’attention seconde vise à traquer les émotions, les certitudes, les habitudes qui ne sont pas les nôtres et dont nous avons hérité via nos mémoires cellulaires, nos vies antérieures, nos vies parallèles etc.., c’est-à-dire les archétypes que nous portons en nous.

Nous devons aider notre nature à effectuer son service divin et non pas tenter de la briser, car c’est extrêmement pervers et dangereux :

« Un petit trou dans le Nephesh, provoque un grand trou dans la Neshama. » – Baal Chem Tov

Un supplément au menu

Nous avons vu que dans le monde de Yetsirah (monde du roua´h), et à plus forte raison dans les mondes plus haut (Briah et Atzilouth), il n’y a pas de klipot. Quand on a réparé un niveau de Roua’h, on peut laisser son Roua’h là où il se trouve, et en obtenir un nouveau, plus élevé.

Ainsi, il semble qu’une vie ne soit pas quelque chose de continu, mais une suite de séquences. Je serais plusieurs personnes en une seule vie… Effectivement, on n’est pas obligé de garder avec soi, toute sa vie, la conscience que nous avions à 18 ans. Par contre notre nature profonde ne peux pas changer et doit être acceptée et aimée.

Cela semble évident… Et pourtant ! Il existe un phénomène dont personne ne parle et qui est fondamental.

Prenons l’exemple d’Abraham qui a une âme de ‘Hessed. Il doit en faire le tikoun (réparation), car il faut apprendre à utiliser au bon moment et au bon endroit la qualité que l’on a reçue. Il veut donc ensuite aller à Binah, ensuite à ‘Hokhma, ensuite arriver à Kether. Mais il devrait, en principe, toujours garder sa racine d’âme qui doit monter avec lui.

Pourtant nous apprenons qu’AVRAM a changé de Nefesh, il est devenu AVRAHAM par conversion. Il est devenu une autre personne. C’est pourquoi après la circoncision d’Avram, la Torah ne parlera de lui que sous le nom d’Avraham.

N’importe quelle personne qui se convertit devient quelqu’un d’autre. Elle change de nom et ne sera plus jamais appelée par son ancien nom. Pourquoi ? Parce qu’un converti reçoit un Ibbour (un supplément d’âme), qui va changer ce qu’il est dans son essence, sa racine d’âme va changer.

Le supplément d’âme est un phénomène de plus en plus courant de nos jours, et il est important d’expliquer pourquoi.

Le Souffle des Tsadikim

Isaac Louria parle d’une notion extrêmement connue dans les textes mystiques :

« Parfois le Roua’h, ou des niveaux plus hauts de l’âme des Justes, des Tsadikim, rentre dans un homme par le biais du Ibbour. »

Cela n’a rien à voir avec le Guilgoul, et ressemble plus à la notion de Walk-in.

Le mot choisi Ibbour s’apparente au mot « foetus », car c’est quelque chose qui va en progressant. Une structure spirituelle qui n’est pas nous au départ, le Roua’h, ou même une structure supérieure (neshama ou ‘haya) d’un tsadik qui a quitté ce monde, entre en nous. Pourquoi ?

Quand on parle de Tsadik, on parle de grands maîtres, de guides, d’êtres ascensionnés. Or, le souffle des Tsadikim plane au dessus des mondes et, quand une personne est méritante, peut alors entrer en elle une structure appelée fœtus (ibbour) qui reste en elle et grandit avec elle, lui donnant un surplus de forces spirituelles pour lui permettre de réaliser des choses qu’elle n’aurait pas pu faire autrement. Cette personne pourra sauter des étapes et réaliser dans sa vie des choses immenses. Même si elle n’est pas forcément consciente de ces nouvelles forces, celles-ci sont superposées en elle, et ces deux dimensions intérieures, la sienne et celle qui lui permet d’accomplir ces grandes choses, travaillent à l’unisson.

Parfois, dans des périodes de grandes tensions ou d’épreuves, un homme standard peut avoir un comportement héroïque qui l’étonnera lui-même, et qui provient de ces forces supplémentaires. Il a été choisi par la Providence pour réaliser de grandes choses et ce Roua’h va l’aider dans le service divin.

C’est le secret du supplément d’âme, et ce secret a été révélé, entre autres, dans le « Midrash Hanéélam », le midrash caché, qui dit que « celui qui veut s’améliorer, on l’aide ». Et le Talmud dit : c’est qui le « on » qui aide ? Ce sont des âmes de justes qui vont l’aider ».

L’âme du Juste se trouve en haut, dans l’endroit qu’on appelle « le trésor de la vie », Tsror Ha’haim, qui est le niveau le plus haut que peut atteindre un Juste. Mais le Roua’h d’un Tsadik change à mesure qu’il monte de niveau en niveau, de Roua’h en Roua’h. C’est le dernier Roua’h qui s’accroche à cet endroit de la vie. Mais tous ses autres niveaux de Roua’h restent dans ce monde, et peuvent aider ceux qui veulent progresser.

Pendant des siècles, les niveaux de Roua’h d’un tsadik pourront entrer successivement dans des milliers de personnes. Le Tsadik laisse donc un potentiel d’énergies et de forces extraordinaire. C’est pourquoi nous avons dit au début de cette série : le 13ème son est le son des Tsadikim.

Le Tsadik est infiniment plus haut que ce qu’il transmet. Ce que les justes offrent à ceux qui deviennent » walk-in », ce sont les niveaux abandonnés depuis longtemps, tandis le Juste lui-même est bien au-delà. C’est comme la lumière des étoiles nous parvient très longtemps après leur émission. Quand nous étudions leurs œuvres, lorsque nous méditons sur leurs actions, leur message, nous recevons des forces. Ces forces sont différentes selon les Maîtres, car chacun a laissé un souffle qui lui est propre, dans son enseignement. Plus nous étudions, plus recevons des forces.

Par exemple, dans le Zohar il est écrit que, même si l’on ne comprend pas, même si l’on ne sait pas lire l’hébreu, le fait même de scanner visuellement des extraits du Zohar donne une protection extraordinaire.

On ne lit pas pour acquérir un savoir, mais pour recevoir le Roua’h. Les secrets du Zohar sont une muraille qui protège. Il est même conseillé d’avoir un Zohar chez soi. C’est la connexion avec les forces qui nous protègent. Cela est vrai pour tous les écrits des Grands Maîtres.

Le phénomène du walk-in est bien plus courant qu’on ne le pense.

Malheureusement, vous trouvez de nombreux écrits New Age qui prétendent qu’un walk-in est une personne dont l’âme originelle a quitté son corps et a été remplacée par une nouvelle âme. C’est complètement faux. C’est un mensonge sorti tout droit d’esprits qui voient l’âme comme un bloc indivisible qui se réincarne dans son entièreté. Ça donne des milliers de gens qui se prennent pour la réincarnation de Napoléon, alors qu’ils n’en portent (peut-être), qu’une étincelle.

« Au fil de la vie d’un humain, il peut aussi se passer des évènements qui vont engendrer la perte d’une étincelle qui va aller se « coller » à l’âme d’un animal qui deviendra votre protégé, sachez que cette étincelle qui vous est rendue par ce biais vient pour être réparée.

Il se peut aussi que par votre mérite vous obteniez le gain d’une étincelle d’un ascendant qui fut un juste, elle vient vous aider dans votre parcours d’ascension.

Il existe un nombre incalculable de cas de figures (géométriques) qui vont participer au redressement de votre signature vibratoire et cela se fait à chaque instant. Au cours d’une journée, vous pouvez vivre différents moments au cours desquelles votre configuration d’âme sera différente. »

Les Hathor – Votre âme démultipliée vit au sein de corps qui ne sont pas les vôtres

En réalité, nous pouvons porter une succession infinie d’étincelles d’âmes qui viennent pour nous aider. Des étincelles positives, comme des étincelles négatives. Nous pouvons capter momentanément une étincelle d’âme d’un esprit démoniaque et passer la journée avec, en pensant que nous sommes en colère pour une bonne raison. Alors que nous sommes tout simplement en relation d’affinité avec cette étincelle. Contrairement aux idées reçues, nous ne sommes pas réellement  squattés, c’est un échange, un déplacement. Personne ne peut venir nous habiter si nous n’en donnons pas la permission.

La trace que vous laissez

La partie la plus basse de l’âme, le Nephesh est ce qui nous donne la possibilité de ressentir un manque. C’est ainsi que nous comprenons que même un animal, même un végétal, même un minéral, peut ressentir un manque.

Avec le Nephesh, la créature va pouvoir à combler ses manques d’une manière totalement légale, vue du coté divin. En effet, il n’y a pas de mal à subvenir à ses besoins. J’ai faim, je dois manger, j’ai soif, je dois boire. Tant que je ne vole pas pour manger ou pour boire, je suis dans la légalité, et les anges accusateurs ne peuvent rien me reprocher. Mais, d’un autre coté, lorsque je m’affaire uniquement à combler mes manques, même de la manière la plus noble qui soit, je me préoccupe uniquement de moi. C’est la raison pour laquelle les klippot peuvent atteindre le Nephesh.

En revanche, avec le Roua’h, une autre question me taraude « qu’est-ce que je peux faire pour les autres ».

Le but de l’âme est de s’occuper d’autrui, de donner.

Nous vivons dans un monde d’illusion qui doit être construit pour être élevé. La kabbale nous dit que cette construction ne peut se faire que par l’attribut Israël en chacun de nous c’est à dire le Don sans réserve. Nous devons rassembler la totalité de notre âme et laisser de coté les écorces (klippot) et ce dans chacun des quatre niveaux de notre âme :

  1. Nefesh : les actes
  2. Rouah’ : les paroles
  3. Neshamah : les pensées
  4. H’ayah : les Intentions profondes

Que sont les klippot : « dis-moi ce que tu fais et je te dirais qui tu es ».

Qui que tu sois si tu ne te préoccupe que de toi-même, tu vis très loin de la nature divine. Donc tu reste au niveau de la klippa (l’écorce).

Le Nephesh n’est en réalité que la klipa du Roua’h. C’est pourquoi le Nephesh ne laisse rien, seul le Roua’h laisse quelque chose. Notre conscience, nos aspirations, laissent une trace dans ce monde et d’autres ensuite peuvent s’en inspirer. Dans le bien, comme dans le mal. Par exemple, en 2014,  la version e-book de Mein Kampf était en tête des ventes sur la librairie en ligne Amazon…

En extrapolant, nous pouvons comprendre que le temps horizontal, le temps linéaire de l’histoire, est la klipa (l’écorce) du temps vertical qu’elle protège. Effectivement, l’accès au temps vertical, qu’on peut appeler le temps de l’homme, est réservé aux états de conscience modifiés auxquels nous accédons en méditation.

Le Nefesh (Noukva), est le féminin. C’est la dimension en nous qui veut recevoir. Or, ce qui fait du Nefesh un kéli (un récipient pour recevoir), c’est le Zaïr Anpin, le Roua’h, c’est-à-dire la dimension de nous où nous nous occupons des autres. C’est le Roua’h qui nous fait comprendre que le but véritable de la construction de nous-mêmes est de construire les autres. C’est le concept du Masculin, dont l’activité essentielle est à l’extérieur, mais l’énergie pour réaliser ce but provient du Nefesh, la dimension féminine, l’épouse.

Ces principes sont vrais, tant dans le couple que dans le fonctionnement de la personne elle-même. C’est seulement par l’alliance, entre le Nefesh et le Roua’h que nous faisons grandir nos attributs divins.  En effet, plus nous nous habituons à recevoir, mais en vue de redonner à l’extérieur, et plus nous grandissons. Celui qui ne prend que pour lui-même, même s’il a une vie honnête, n’aura pas d’alliance entre son Nefesh et son Roua’h. Sa vie sera une guerre.

En transformant la dimension féminine du Nefesh, qui veut recevoir, en faisant du féminin un outil de construction, on fait grandir ses attributs et on reçoit la paix (shalom), et la plénitude (shalem). Ensuite, on atteint le niveau de la Neshama, où la dimension de l’Épouse est transformée en Mère, qui ne vit que pour le don.

Quand un être humain parvient à ce que toute sa réussite matérielle soit au service du monde, il transforme toute sa matérialité en spiritualité. C’est ce qu’on appelle la montée vibratoire.

« Plus vous annulez votre personnalité plus croît la Densité au sein de laquelle vous évoluez. » Les Hathor

Nous laissons une trace dans ce monde qui s’inscrit dans les cristaux de la Terre. Au moment de notre mort, le Nephesh disparaît et le Roua’h va rejoindre la Grande Bibliothèque du Souffle. La Neshama rejoint l’Êtreté immortelle. Les Hathor nous disent :

« Nous vous avions instruit de la bibliothèque du Souffle et du secret du 13ème son. Il est temps de revenir à ces notions, nous avons fait le tour d’un premier cercle et maintenant nous allons de nouveau nous confronter pour avancer.

Voyez-vous, cette bibliothèque du Souffle elle contient la totalité de ce que vous avez bien voulu y laisser, que vous en soyez conscient ou pas, tout ce que vous avez exprimé a laissé sa trace dans cet immense réservoir. Votre expression y est imprégnée.

Votre expression est votre féminin, c’est le phénomène de la trace dont nous vous avions parlé. Souvenez-vous lorsque le créateur s’est retiré pour créer un espace pour y loger le monde, une Trace est restée. Cette trace c’est le féminin. Puis lorsque le monde fut créé le créateur l’a investi d’un Rayon, et ce rayon est le masculin. Entre le rayon et la trace un jeu a commencé, le jeu de la dualité.

Nous allons aujourd’hui vous demander de parvenir à conscientiser la totalité de votre trace au sein de la bibliothèque du souffle. Car le but de votre incarnation est de parvenir à cette maîtrise.

Les Hathor –  Le Retour du Féminin Sacré est dans la conscience de la Trace que vous laissez

Tout ce que nous faisons n’est pas toujours le résultat de ce à quoi nous aspirons. Nous pouvons être en pilotage automatique, et obéir à des archétypes dont nous ne sommes pas conscients.

Même une fois repérés, ces personnages de notre ombre tentent régulièrement de revenir habiter notre quotidien. Nous devons demeurer concentré et attentif à tout instant pour se rappeler notre désir de changer pour ne plus retomber dans les automatismes qui nous ont accompagné. Dans ces situations, une attitude de guerrier est requise pour protéger le rayonnement que nous aspirons à projeter autour de nous. C’est pourquoi nous parlons plus haut de l’Attention seconde.

Carlos Castaneda l’explique ainsi :

« L’examen de la seconde attention doit commencer par la réalisation que la force du premier anneau de pouvoir, qui nous enferme, est une limite physique concrète. Les voyants l’ont décrite comme un mur de brouillard, une barrière qui peut être systématiquement amenée à notre conscience par le blocage du premier anneau de pouvoir, et ensuite perforée grâce à l’entraînement du guerrier.

Après avoir perforé ce mur de brouillard, on entre dans un vaste état intermédiaire. La tâche des guerriers consiste alors à le traverser jusqu’à atteindre la ligne de séparation suivante, qui devra être perforée de manière à entrer au sein de ce qui est véritablement l’autre moi ou la seconde attention. Don Juan disait que les deux lignes de séparation sont parfaitement identifiables. (…)

Les deux lignes qui encadrent les deux attentions, et les limitent individuellement, sont connues des voyants sous le nom de lignes parallèles. Elles limitent les deux attentions en s’étendant jusqu’à l’infini, sans jamais autoriser leur traversée, à moins d’une perforation.

Entre les deux lignes existe une zone de conscience spécifique que les voyants appellent les limbes, ou monde entre les lignes parallèles. C’est un espace réel situé entre deux gigantesques commandements des émanations de l’Aigle ; émanations appartenant aux possibilités humaines de la conscience. L’une est le niveau qui crée le moi de la vie de tous les jours, et l’autre est le niveau qui crée l’autre moi. (Source)

Cette exploration dans les limbes, est décrite sous différents noms dans diverses cultures anciennes. Nous savons aujourd’hui, grâce à Einstein, que « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », donc nos pensées, nos intentions, la vibration de nos actions, vont aussi quelque part. La Torah parle du 7ème jour, les Hathor l’appellent le Lieu de la Complexité :

« Dès lors que vous oeuvrez dans les six dimensions de votre être, une septième dimension s’éveille et rien ne sera plus jamais pareil, ni comme avant. Devez-vous lui laisser le temps de s’installer ?

Nous sommes venus vous parler de la complexité, qui est un concept dont parle les sciences et qui pourtant est mal compris. Dans le monde des causes et des effets, la complexité paraît comme un ensemble de lois qui régissent l’information. Mais c’est encore bien plus que cela et bien moins compliqué que cela.

La complexité n’est que le moment où tout s’organise, nous avons dit le moment ? Nous devrions plutôt comprendre le Lieu …

La complexité est en fait un sujet très simple, c’est le Lieu où tout est déjà en place, avant même que vous soyez venu le chercher. Mais alors, dites-vous, comment est-ce possible ? Et bien simplement parce que vous l’avez engendré par votre pensée.

Vous vous demandez pourquoi vous n’obtenez pas ce que vous vouliez ? Et bien parce que dans le Lieu de la complexité vous avez envoyé le souhait de ne pas le recevoir… Oui … ! Et cela, vous l’avez fait bien plus souvent que de le souhaiter réellement, alors la complexité tient bien ses comptes et a tranché.

Vos pensées ne sont pas toujours les vôtres et vous n’y prenez garde. Parfois vous vous surveillez et parfois vous vous oubliez. Dans ces moments d’oubli, vous émettez les souhaits des autres, tous ceux que vous avez rencontré. Le savez-vous ?

Le septième jour est celui où vous pouvez entrez dans ce Lieu de votre plein gré, acceptant de recevoir la totalité de ce que vous avez engendré. Vous prenez pour vous la Totalité de la Boîte … Et ce Lieu est nettoyé … Vous pouvez vous remettre à penser.

Les Hathor – Le Pouvoir de l’Attention au service de la Cohérence.

Pour finir

Nous avons maintenant fait le tour de Qui nous sommes vraiment… Et nous commençons à comprendre pourquoi se connaître soi-même permet de connaître l’univers et les dieux. Nous sommes fait à l’image de l’univers et les « dieux » font partie de nous.

Tout ceci donne un personnage complexe, double à l’intérieur, comme à l’extérieur. Un personnage qui peut exister dans 31 autres personnages adamiques et habiter des milliers d’âmes non adamiques. Un personnage qui peut se trouver à tout moment secondé par une autre étincelle d’âme, ayant appartenu à un grand maître. Un personnage dont chaque pensée, chaque parole, chaque action peut perturber ou stabiliser des groupes humains entiers. Un personnage constitué de mémoires qu’il ne maîtrise pas toujours et qui le font agir en dépit de ses propres aspirations.

A la fois Anges et Démons, nous portons la responsabilité de la paix et de la guerre, à la fois dans notre monde et dans tous les mondes, et toutes les réalités.

Imaginez !

Cette réalité a longtemps été cachée. Savoir que nous portons un Double dans tous les mondes était l’apanage des magiciens et des sorciers. Or comme il est dit : « science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Ces mémoires existent toujours en nous, elles ont, pour des raisons éthiques, été effacées de notre conscience de veille, mais continuent à nous influencer. Nous portons ces mémoires dans tous les mondes à travers nos vies antérieures, qui sont en fait parallèles, nous n’en sommes pas conscients, et nous subissons les conséquences de cette ignorance, car nous n’arrivons pas à manifester nos intentions dans la matière.

Nous verrons dans la troisième partie de cette deuxième série, que la transmigration des étincelles d’âme suit un parcours défini et que de nos transmutations dépend le futur de la conscience collective.

Les 3 parties de cette série Niveau 2, sur les Gilgoulim :

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