Guidances

Une période où le Divin se rend le plus accessible

Guidance des Hathor suite au message "Ouvrez vos coeurs à la Communauté de Lumière".

Le dernier message des Hathor nous invitait à définitivement laisser tomber notre besoin de cohésion pour définitivement vivre en cohérence et se regrouper en Communautés de Lumière, à la fois pour affronter nos différence avec un regard nouveau et pour nous rapprocher le plus possible du Divin et de l’Alliance originelle de la Ressemblance.

Le dernier jour de la création, Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, à notre ressemblance ! » (Genèse 1.26) achevant ainsi sa création avec une « touche personnelle » : il forma l’homme de la poussière et lui donna la vie par son propre souffle (Genèse 2.7).

L’homme est donc unique parmi les créatures de Dieu, ayant à la fois un corps matériel et une âme et un esprit, immatériels.

Le fait que nous sommes créés « à l’image » et « selon la ressemblance » de Dieu signifie tout simplement que nous sommes créés pour lui ressembler.

Vous ne vous regroupez plus pour satisfaire le besoin de cohésion qui vous rassure, mais vous vous regroupez pour expérimenter la pulsion de cohérence qui émane de l’Univers Intelligent et Bienveillant.

Cette expérimentation va vous demander de sortir de vos zones de confort. Cela va vous permettre de faire un grand pas vers la matérialisation de vos futurs potentiels, vous amenant ainsi à reconnecter une nouvelle ligne de Temps collective sur le chemin de l’âge d’or promis.

Ce dont nous vous parlons aujourd’hui s’appelle l’Alliance.

Cette alliance est une ouverture à réaliser la promesse originelle de la Ressemblance.

Les Hathor

De Rosh Hashana à Kippour, le Retour vers Soi

Le prophète Isaïe nous engage à « chercher Dieu lorsqu’Il peut être trouvé » (42,21).

La tradition hébraïque enseigne que le moment de l’année où Dieu se rend le plus accessible est la période des dix jours de Roch Hachana jusqu’à Yom Kippour.

Cette période est appelée « Les Dix Jours de Techouva », ce sont  les 10 jours de Retour, qui sont les plus propices pour activer la rétrocausalité et changer notre futur.

Il est certain que nous activons la rétrocausalité tous les jours sans en être conscients. Celle-ci nous entraîne souvent dans des difficultés, ou des conflits car sans le savoir, nous opposons une résistance au changement.

Cette période, entre Rosh Hashana et Kippour, est le moment de Retour vers SOI. Le moment où l’on se voit tel que l’on est et où l’on accepte de se pardonner, et de pardonner à son prochain.

Chacun de ces jours incarnent un principe qui va même au-delà de ce concept. L’essence de Roch Hachana précède la Techouva, tandis que celle de Yom Kippour la dépasse.

Roch Hachana est le jour du couronnement de Dieu qui est reconnu comme roi de ce monde. Cette acceptation de la royauté divine crée le cadre de notre lien avec Lui : nous mettons en œuvre Sa volonté en accomplissant ce pour quoi nous avons été créé : Lui ressembler.

Cette œuvre de « retour à Dieu » et de retour à Soi est motivée par la souffrance de l’âme lorsqu’elle est déconnectée de La Source.

Yom Kippour permet d’atteindre l’expiation, non seulement en faisant de la conscience de nos fautes et de nos manques,  un élan pour le Retour vers Dieu, mais aussi en révélant la dimension de notre âme dont l’unité avec Le Divin ne peut pas être remise en question.

Mais c’est aussi un Retour vers le Soi le plus profond et le plus essentiel : le Soi Divin, qui ne fait qu’un avec Dieu.

Cette tradition hébraïque connaît un renouveau au sein du christianisme

Les chrétiens qui fêtent Rosh HaShana et Yom Kippour de plus en plus nombreux. Certaines congrégations maintiennent certaines des traditions juives de Jésus en suivant le calendrier des fêtes établi dans l’Ancien Testament.

La nuit de Rosh HaShana, des milliers de personnes vont quitter leur travail, se réunir au sein de leurs congrégations tout autour de la planète et elles vont adorer Dieu, le seigneur du monde. Dix jours plus tard, elles commenceront un jeûne et se rassembleront une nouvelle fois pour prier et pour demander le pardon de leurs péchés.

A ces deux occasions, elles salueront Jésus-Christ et prieront pour son retour.

Ces gens ne sont pas des Juifs, pas plus qu’ils ne sont des Juifs pour Jésus. Ces fidèles sont plutôt les membres d’un mouvement chrétien évangélique qui s’appelle l’église vivante du Christ. Les jours où les Juifs célèbrent Rosh HaShana et Yom Kippour, ces chrétiens fêtent ce qu’ils appellent la fête des trompettes et le jour du pardon.

L’église vivante du christ est l’un des quelques groupes évangéliques qui observent le christianisme tel qu’il a été observé, selon eux, par Jésus, conformément aux diktats de la bible hébraïque.

Ce qui signifie qu’ils ne fêtent ni Noël, ni Pâques – des fêtes considérées par l’Eglise comme païennes dans leurs origines. Ce qui signifie également que les fidèles respectent le Shabbat comme les Juifs : du vendredi soir au samedi soir. La coutume habituelle de l’observation de la journée de repos du dimanche, estiment les membres de cette église, est une autre déviance par rapport au christianisme authentique du Christ.

Ces fêtes reflètent pour l’église, des étapes nécessaires qui rapprochent l’humanité du retour de Jésus et de la rédemption ultime du monde. Plutôt que de célébrer la nouvelle année, Rosh HaShana — une fête de vingt-quatre heures appelée la fête des Trompettes, ce qui est une traduction littérale raisonnable de son nom dans la Torah, Yom T’ruah — marque le jour où Jésus réapparaîtra, salué par des trompettes. Yom Kippour, traduit comme jour du Pardon, est le jour où Satan sera enfin vaincu.

« Je pense que beaucoup de chrétiens ont l’idée que le judaïsme est plus authentique, plus ancien, plus proche de la volonté de Dieu qu’un grand nombre d’églises de notre époque moderne », commente Jon Levenson, professeur de bible hébraïque à la faculté de théologie de Harvard.

« Il y a cette notion que la tradition de l’église s’est écartée encore et encore de la vraie parole divine, et que quelque part, les Juifs et leur bible en sont plus proches – et nous devrons commencer à prendre en considération cela ».

Le 7ème mois

Les anciens Hébreux n’avaient probablement aucune idée du début de l’année. Ils n’ont pas non plus donné de noms aux mois : la Torah les énumérant simplement – « le premier mois », « le septième mois » etc…

Nous célébrons Roch Hachana le premier jour du mois d’automne de Tichri. Mais aux temps bibliques, cette période était explicitement appelée « le septième mois ».

« Le septième mois, le premier jour du mois, vous aurez un shabbat (comme un « jour de repos »), un mémorial de sons de trompettes, une sainte convocation » – Lévitique (23 :24)

Il est possible qu’une signification plus profonde de cette période se soit perdue dans le temps. Toutefois, selon le livre d’Ézéchiel, il est prescrit que le Temple soit purifié le premier de Tichri. Ainsi Rosh Hashana signifierait la purification du Temple, et cette purification devait durer 10 jours (pour 10 sephiroth), jusqu’à Yom Kippour, le Jour du Grand Pardon.

Dans la Mishna, nous apprenons que le monde a été créé le premier de Tichri.

« A Roch Hachana tous les êtres humains passent devant Lui [Dieu] comme des brebis devant un berger » (Tractate Roch Hachana 2).

Ce thème est développé dans le Talmud, où nous trouvons le rabbin Kruspedai de Palestine du IIIe siècle citant leur maître Rabbi Jonathan en ces termes :

« Trois livres sont ouverts à Roch Hachana : la classe moyenne des gens. Les tout justes sont à la fois inscrits, et la vie est décrétée pour eux ; les entièrement méchants sont à la fois inscrits, et la destruction leur est destinée ; la classe moyenne est tenue dans la balance de Roch Hachana jusqu’à Yom Kippour. S’ils s’avèrent dignes, ils sont inscrits pour la vie, sinon ils sont inscrits pour la destruction . » (15b)

Le Grand Pardon : « un ultimatum à Dieu »

Abraham interpelle Dieu

Lorsque Abraham apprend que Dieu va détruire Sodome, il intervient de façon énergique pour trouver le moyen de sauver les habitants. Cet épisode présente un personnage qui loin de se soumettre à Dieu sait bousculer l’Eternel, qui ne s’offusque nullement de cette attitude.

Genèse chapitre 18
23- Abraham s’avança et dit: « Anéantirais-tu, d’un même coup, l’innocent avec le coupable?
24- Peut-être y a-t-il cinquante justes dans cette ville: les feras-tu périr aussi et ne pardonneras-tu pas à la contrée en faveur des cinquante justes qui s’y trouvent?
25- Loin de toi d’agir ainsi, de frapper l’innocent avec le coupable, les traitant tous deux de même façon! Loin de toi! Celui qui juge toute la terre serait-il un juge inique? »
26- Le Seigneur répondit: « Si je trouve à Sodome au sein de la ville, cinquante justes, je pardonnerai à toute la contrée à cause d’eux »

Après le veau d’or. Les 13 attributs de miséricorde

Après la faute du veau d’or, Dieu veut exterminer Israël, mais Moïse intercédera auprès de Dieu qui retiendra Sa colère. Par ce pardon, Il révélera à son prophète les 13 attributs de miséricorde qui soulignent le pardon divin.

Exode chapitre 34
5- L’Éternel descendit dans la nuée, s’arrêta là, près de lui et proclama nominativement l’Éternel.
6- La Divinité passa devant lui et proclama : « ADONAÏ est l’Etre éternel, tout puissant, clément, miséricordieux, tardif à la colère, plein de bienveillance et d’équité;
7- il conserve sa faveur à la millième génération; il supporte le crime, la rébellion, la faute, mais il ne les absout point : il poursuit le méfait des pères sur les enfants, sur les petits enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième descendance. »
8- Aussitôt Moïse s’inclina jusqu’à terre et se prosterna.

La ruse d’Aaron et l’intégrité du féminin

Constatant le désir du peuple de réaliser un veau d’or, Aaron va tenter de ruser en demandant les bijoux des femmes. Mais les hommes coupables apporteront leurs propres bijoux, car selon le Midrash, les épouses refusèrent de participer à cette faute.

De même, au moment des explorateurs, elles ne s’associèrent pas au complot contre l’entrée en Israël et c’est pourquoi, d’après le midrash, elles ne sont pas décédées dans le désert comme toute cette génération et on eu le droit de rentrer en Israël.

Le suicide littéraire de Moïse : « Efface-moi de ton livre! »

Moïse ne veut pas être associé au projet exterminateur de Dieu après la faute du veau d’or. Il préfère être effacé de la Torah. Cette requête sera entendue dans la paracha Tetsavé, la seule dans laquelle son nom n’apparait pas.

Exode chapitre 32
31 Moïse retourna vers le Seigneur et dit: « Hélas! Ce peuple est coupable d’un grand péché, ils se sont fait un dieu d’or; 32 et pourtant, si tu voulais pardonner à leur faute!
Sinon efface-moi de ton livre que tu as écrit. »

33 Le Seigneur répondit à Moïse: « Celui qui a prévariqué envers moi, c’est lui que j’effacerai de mon livre.

Quand Dieu lui-même fait techouva !

Après l’épisode du Veau d’Or, Dieu pardonne, mais la faute exercera ses effets pour longtemps. Dieu propose d’abord d’envoyer Son ange pour qu’il accompagne le peuple. Mais Moïse obtient que ce soit Dieu Lui-même qui accompagne Son peuple vers la Terre Promise.

Moïse prépare de nouvelles Tables et s’en retourne au sommet du Sinaï. Sur ces secondes Tables, Dieu inscrit à nouveau les Commandements. Moïse reçoit la vision des Treize Attributs de miséricorde. À son retour, son visage est à ce point rayonnant qu’il doit se couvrir d’un voile qu’il ne retire que pour s’adresser à Dieu et pour enseigner Ses lois au peuple.

Il existe une dimension profonde qui veut que même celui qui fait son Retour en conscience, peut sombrer dans l’autosatisfaction.

Effectivement, celui qui revient à une pratique spirituelle quelconque, a souvent l’impression d’être enfin dans le droit chemin, il peut devenir satisfait de lui-même, voire même se mettre à paternaliser les autres, ceux qui ne sauraient pas encore…!

Sur le plan moral, il peut considérer que sa manière de vivre qui est globalement irréprochable se trouve être la bonne et ne plus vraiment sentir la nécessité de la pénitence qu’il ne pratiquera plus qu’avec formalisme.

La Teshouva des profondeurs exigera de lui de briser encore quelques écorces et de descendre en lui-même plus profondément.

C’est exactement la raison pour laquelle Moïse s’adresse à Dieu en Lui posant un ultimatum : « Pardonnes leur ou effaces-moi de Ton livre ! »

Le Retour vers Dieu, et le véritable Retour vers Soi, sont identiques. Nous sommes faits à l’image et à la ressemblance de Dieu et de ses légions d’Anges (et de démons)… C’est la raison pour laquelle  Il dit « Faisons »...

« Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. »

Nous avons le Libre-arbitre. L’oeuvre de Création est un espace ouvert que nous sommes en train de compléter. Non pas pour le fermer, mais pour monter d’un niveau dans la spirale sans fin de l’oeuvre. Nous pouvons toujours faire mieux, aller plus loin, en sachant que lors de notre Retour, nous enrichissons la Source de ce que nous avons individualisé.

Au final, toutes les âmes retourneront au niveau de l’Unité d’où elles sont originaires, mais à un niveau supérieur. C’est-à-dire qu’elles retourneront à l’Unité mais conserveront l’individualité spéciale pour laquelle elles ont travaillé et qu’elles ont acquises. Elles enrichiront ainsi cette Unité d’origine.

C’est seulement ainsi que nous pouvons comprendre l’intérêt de ce monde imparfait qui répond à l’imperfection originelle de la Création, d’une façon que nous devons comprendre dans sa globalité dans le Temps.

Cette période des 10 premiers jours du 7ème mois, représente le moment où Dieu, lui-même, fait Techouva et se rapproche de Son monde. C’est une invitation à Lui ressembler.

Peu de gens sont conscients de cette approche universelle de notre relation à l’Univers Intelligent et Bienveillant. Et c’est bien dommage. Que nous soyons d’une religion ou d’une autre, ou que nous soyons athée, n’a aucune importance pour la réalité des cycles énergétiques. Les cycles sont… et peu importe ce que les gens en pensent.

Il est certain que plutôt que de fêter l’ombre le jour d’Halloween, il serait préférable de fêter la lumière entre Rosh Hashana et Kippour… !

Mais les gens sont-ils vraiment prêts à mettre de coté l’ensemble des préjugés qui permettent une cohésion rassurante, en faisant fi du « qu’en dira-t-on » ? Je n’en suis pas sûre. C’est la raison pour laquelle les Hathor m’ont donné ce message « Ouvrez vos coeurs à la Communauté de Lumière« , en précisant bien qu’il s’agit d’un message entre Rosh Hashana et Kippour 2023. Les Hathor savaient que ce message ne serait pas partagé par certains sites. La cohérence n’a pas encore gagné sur la cohésion, sinon, nous serions déjà tous en 4ème dimension.

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