3. Apprendre à s’habiller de lumière
Guidance des Hathor : les Guilgoulim - Troisième partie

Nous avons vu dans la deuxième partie de cette série que depuis la faute d’Adam, les âmes sont abîmées et, d’un point de vue quantitatif, tous les hommes sont largement en-dessous de leur potentiel. Jusqu’à il y a environ 300 ans, qualitativement, tout le monde était dans sa catégorie, il n’y avait pas de confusion. Les âmes étaient reliées à leur klippa respective.
Par exemple, celui qui était né avec une âme de Briah avait une klippa de Briah et devenait un grand étudiant en Torah, ou un intellectuel, ou un savant. Il ne se connectait pas à un homme de Assiah. Tout était catégorisé. Une pomme ne pouvait pas se trouver dans une écorce d’orange !
Depuis 300 ans, il y a une nouvelle direction du monde, une nouvelle façon de faire descendre les âmes sur terre : elles ne sont plus dans la catégorie qui leur correspond, et on ne peut plus savoir Qui est qui. Une Pomme peut se trouver dans une peau de banane !
Il peut y avoir une âme de Briah, c’est-à-dire une âme gigantesque, dans un homme ayant tous les mécanismes de Assiah, et hermétique à toute notion spirituelle. L’âme est en exil dans une klipa qui la voile complètement. Inversement, une âme de Assiah, avec un niveau moral et spirituel bas, peut se retrouver avec un cerveau de Briah et une grande puissance intellectuelle, ce qui est extrêmement dangereux.
Une petite âme dans un cerveau très puissant, quelqu’un sans valeur morale, dans une structure klipotique extrêmement puissante. Ce qui va produire des sortes de Titans complètement amoraux qui vont régner en maîtres. C’est ce qui se passe aujourd’hui. Des milliardaires amoraux décident des affaires de ce monde…
La génération du Talon
Cette confusion est caractéristique de l’époque pré-messianique, ce qu’on appelle »ikvéta deMeshi’ha, le talon du Messie ». La 1ère fois que le mot ekev, (talon) apparaît dans la Torah, c’est au sujet du Na’hash, du serpent. Hachem lui dit :
»Je placerai une haine entre toi et la dimension féminine, entre sa descendance et ta descendance. LUI, (ce concept qu’est la dimension féminine, c’est-à-dire les êtres créés) te frappera à la tête et tu le frapperas au talon. »
Pourquoi parler du talon au sujet de la lutte entre le bien et le mal ? Que représentent la tête et le talon ? Les Maîtres d’Israël expliquent que c’est le Na’hash (le serpent) qui a fait entrer la confusion et l’inversion dans le monde, et le fait que des âmes très basses peuvent se retrouver dans des êtres qui sont tout en haut, et inversement.
Le vrai combat est de prendre conscience que, jusqu’à la Délivrance, la plupart des têtes du pouvoir sont des têtes de serpent. Et le Na’hash attaque la dimension féminine : les âmes élevées qui auraient dû être des dirigeants sont tombées en bas, au talon, et ceux qui auraient dû être en bas se retrouvent à la tête. Nous sommes dirigés par des psychopathes.
C’est le concept de Shevirat Hakelim, la Brisure des vases.
La force d’ignorance, veut mettre fin à ce cycle de mort et renaissance, pour devenir complètement indépendant de la ligature du Féminin Sacré, puisque l’indifférencié n’a plus aucune raison de se renouveler.
La création n’ayant plus la possibilité de se renouveler, le mouvement serait soumis à la loi masculine qui est le mouvement perpétuel et non plus la création renouvelée. La bibliothèque du Souffle n’aurait plus sa fonction d’enseigner, elle serait simplement soumise à la fixité. Cette fixité permettrait tout simplement la perte de la diversité des univers et des dimensions. permettant une circulation plus aisée et non soumise à la densité.
Mais ce n’est pas ce que veut le Plan Divin. Le plan divin aspire a l’unité mais en gardant la diversité, et pour cela il est impératif que puisse continuer d’exister le renouvellement du Souffle. Ce renouvellement n’a pas besoin du cycle des morts et renaissance pour perdurer, ce cycle, c’est vous qui l’avez introduit en acceptant d’introduire l’ignorance.
L’ignorance est la non reconnaissance qui naît par la nécessité d’annulation. C’est ce que vous appelez la Brisure des Vases.
Pourtant ce n’est pas un état qui doit être accepté comme étant divin. Encore une fois le renouvellement peut se passer du cycle des morts et des renaissances pour effectuer la réparation, à la seule condition de comprendre le secret de la ligature du Féminin Sacré, qui passe par la ReConnaissance de Votre Totalité.
Il n’est donc pas question de combattre cette force, il suffit de l’annuler à son tour. – Les Hathor
Rashi explique ce verset : »tu l’attaqueras au talon » : tu fais tomber les âmes de la tête dans le talon ; quand le serpent vient pour mordre, il siffle avant d’attaquer. Et Rashi, explique : »il siffle », rapporte le verset de Esaïe 40.24 où il est question de la chute des oppresseurs qui dirigent ce monde :
»Viendra le jour où tous les puissants seront transformés en néant… D.ieu sifflera sur eux et ils seront emportés par le vent comme de la paille.»
Rashi explique que le mot siffler évoque le dédain et l’humiliation des autres : de grandes âmes tombent dans le talon, car elles sont vues de l’extérieur comme des êtres vils, alors qu’elles sont des âmes inimaginables. Mais viendra un jour où Hachem redonnera Son monde aux âmes à qui il appartient, à ces grandes âmes, et Il humiliera ceux qui se sont élevés avec dédain.
Tous les puissants qui dirigent le monde vont disparaître sans qu’on en trouve les racines. Ils seront emportés par le vent comme de la paille.
Si vous acceptez que cette existence n’est rien d’autre qu’un vêtement que vous empruntez pour poursuivre ce que vous n’avez pu réaliser faute d’avoir accepté, en votre conscience, le cycle du karma, vous comprenez qu’aucun de vos désirs n’a d’importance. Les Hathor
La klipa est toujours en relation avec le désir. C’est pourquoi il est dangereux que des âmes sans grandes valeurs morales se retrouvent avec des désirs réservés à une âme très évoluée. Ils sont incapables de gérer ces désirs qui deviennent la propriété de l’Ego, le Dragon.
L’Ego est ce qui émane de l’indifférencié et c’est grâce à lui que vous bénéficiez des différences qui font de vous une personnalité unique. Il vous est demandé de chevaucher ce Dragon. L’Ordre du Dragon n’existe que parce que vous lui donnez la possibilité d’exister.
Pour l’instant, des âmes immensément évoluées sont prisonnières de Désirs basiques et sans importance. La structure nishmatique est complètement mise en sommeil par la structure klipotique. Mais si l’on casse les écorces, on découvre des âmes si hautes qu’elles descendent pour la première fois sur Terre. Jusqu’à des âmes qui ont quitté Adam, au moment de la faute. Des âmes comme celles d’Enoch, du Prophète Elie, de Moïse. Des âmes messianiques.
Prenez conscience que tout ce que vous faites pour sortir de cette matrice participe à l’élévation ou renouvellement de toute la création. – Les Hathor.
La racine et l’habit de l’âme
Il y a plusieurs raisons pour lesquelles une âme revient.
La première raison sera si dans une vie antérieure l’être a transgressé des interdits qu’il n’a jamais réparés. La deuxième raison, c’est pour accomplir des actions positives qu’il aurait dû accomplir, et n’a pas accomplies. La troisième raison, c’est que l’âme ne revient pas pour elle-même, mais pour aider et réparer les autres. Cette troisième raison est celle des grands tsadikim (Justes) qui viennent pour aider la génération.
Cela soulève énormément de questions, notamment :
- Quelles garanties a-t-on que l’on va réussir ce que l’on a manqué avant, d’autant plus que l’on ne sait pas pourquoi on revient ?
- De plus, comment peut-on dire : réparer OU accomplir ? Car tout le monde a A LA FOIS transgressé ET manqué d’accomplir.
La structure de l’âme comprend : le »shoresh haneshama, la racine, l’essence de l’âme» et les »levoushim haneshama, les habits de l’âme».
Par exemple, la racine peut être l’attribut de ‘Hessed, la bonté,, mais la vie de cette personne ne sera pas faite que de Hessed. Par exemple, Avraham qui est Hessed, n’a été confronté qu’à des situations de Guevoura. Au contraire, Isaac, son fils, incarne le Din, la rigueur, la Guevoura, mais le peu que l’on voit de lui est une bonté exagérée Hessed…
Cette structure a pour but d’arriver à l’équilibre, synthèse entre les contraires, expression de l’harmonie.
L’habit de l’âme est une qualité qui permet la relation, l’action dans le monde. Deux personnes peuvent avoir le même habit, mais leur essence peut être à l’extrême opposée.
Quand je fais une faute, ou ne fais pas une action positive, la gravité sera différente suivant qu’il s’agit de mon essence ou de mon habit.
Par exemple, si j’ai une âme de Hessed (bonté) et n’aide pas quelqu’un dans le besoin, j’ai abîmé mon âme, alors si j’ai une âme dont l’essence est Guevoura, j’ai seulement déchiré mon habit en n’aidant pas un pauvre.
Je peux être un grand pêcheur, mais, si mes fautes touchent seulement mon habit, je ne reviendrai pas pour réparer, car il y a d’autres processus de réparation ; on revient seulement quand on a déchiré l’essence de son âme.
C’est pourquoi on ne peut jamais juger les autres : si j’ai fait 1 seule faute, mais qu’elle touche mon essence, elle est plus grave que 1000 fautes qu’un autre fera, en déchirant seulement son habit !
Généralement, ce pour quoi nous sommes revenus, et que nous devons accomplir, est quelque chose qui nous dérange, pour que nous ayons le mérite de le faire.
Le Gaon de Vilna nous donne une clé : comment un homme va-t-il savoir pour quoi il est là ?
« Le problème que tu rencontres constamment, sous des aspects différents, ou la chose vers laquelle tu as une mauvaise attirance constamment, c’est pour cela que tu es revenu. »
Le mot Guilgoul a la même racine que galgal, une roue qui tourne, quelque chose qui revient sans cesse. Quand on voit quelque chose qui revient sans cesse dans notre vie, et sur lequel nous trébuchons constamment, c’est cela que nous devons réparer.
« Vous êtes complètement dépendants de ce que vous avez été, et êtes en ce moment même dans d’autres dimensions de temps. Il vous faut enfin comprendre que le but de toute incarnation est de lier ce Tout qui est Votre, cette Totalité de « Qui vous êtes », en Un seul qui est Tout Ce que vous êtes. » Les Hathor
Le retour à Keter
Keter (la Couronne) est la plus élevée des Sephiroth, marquant le lien entre le fini et l’infini, l’être et le non-être. Le Nom de Dieu associé est, Ehyeh Asher Ehyeh, Metatron.
D’abord il est essentiel de comprendre que tout ce que vous avez été et êtes encore au sein des temps parallèles se superposent sans que vous en soyez conscients. Quelque fois vous acceptez ces superpositions et admettez que vous êtes plus que ce que vous croyez être, mais alors il vous vient aussi l’idée que vous êtes Dieu. Vous n’êtes pas Dieu, vous êtes tout simplement Divins créés à Son image et à Sa ressemblance.
Eyeh Acher Eyeh, Je suis Celui Qui Est, était, et sera, Metatron.
Metatron est Votre Divinité. METATRON N’EST PAS DIEU. – Les Hathor
Metatron peut s’assoir sur le Trône de Gloire. Il est celui qui sait prendre la mesure. Metatron est une figure angélique ouverte, prête à recevoir des traits nouveaux.
Dans le traité Haguiga 14a, le sage Elisha ben Abouya (tanna du Ier siècle) bascule dans l’hérésie après une vision extatique où il voit Métatron siégeant sur un trône et jugeant le monde, contrairement aux autres anges qui se tiennent debout. Il en déduisit que Dieu n’est pas seul et qu’il existe deux puissances dans le ciel. C’est une vision différente, « autre », qui nous ramène au début de la Création, à la rébellion de Lucifer et de la chute des Anges.
La Guerre des anges ou Guerre dans les cieux ou Guerre des fils de lumière contre les fils des ténèbres est un épisode de la fin des temps tel qu’écrit dans le Livre de l’Apocalypse (Ap 12:7-9). Un combat final se déroule dans les cieux et se conclut par une victoire définitive de Dieu et de l’archange Michel avec sa milice céleste sur Lucifer et ses anges déchus. Cette allégorie représente la victoire, à la fin du monde, du Bien sur le Mal et l’instauration du Royaume de Dieu dans l’univers.
La tradition chrétienne ésotérique dit que Yeshoua (Jésus) est le premier né de Dieu sur toute la création, mais le premier créé est Lucifer qui vend son droit d’aînesse à Christ-Mickaël. C’est ce que Paul a voulu dire lorsqu’il emploie le terme grec de prôtotokos «premier-né» au lieu de prôtoktisis «premier-créé» en parlant de Jésus.
Dans l’Ancien Testament, il n’est nullement question de déchéance angélique et encore moins d’un ange appelé LUCIFER, puisque ce terme est latin et donc nullement employé dans des écrits Esséniens ou Hébraïques de l’époque. Il est dit que Metatron est l’Adam céleste, l’Adam Kadmon. Il est le vêtement Divin (levoush) qui a quitté Adam après la Faute. Or nous savons que Enoch devient Metatron !
Une tradition enseigne que l’homme, par son accomplissement, tisse l’habit lumineux qui sera le revêtement de son âme dans le monde céleste à venir.
« Le vêtement royal (porfira) du Saint béni-soit-il, qui est Metatron, est constitué des 613 commandements, qui sont les 613 anges, dont l’ensemble forme l’Archange metatron. »
Le tissage des « habits de lumière » entre dans la mystique du Char : Maassé Merkaba.

Le mysticisme de la Merkaba est centré sur des visions telles que celles trouvées dans le livre d’Ézéchiel chapitre 1, ou dans la littérature des « palais », concernant des histoires d’ascensions, comme celle d’Enoch, vers les palais célestes et le trône de Dieu.
Selon les versets d’Ezéchiel et ses commentaires, sa vision consiste en un char composé de nombreux êtres célestes conduits par la « ressemblance d’un homme ». La structure de base du char est composée de quatre êtres. Ces êtres sont appelés les « Créatures vivantes » (‘Hayoth HaKodesh). Le mouvement de tous les anges du char est contrôlé par la « ressemblance d’un homme » sur le trône.
Cela nous ramène au Tselem…
Nous avons vu que l’âme se trouve à l’intérieur du tselem, qui est lui-même habillé dans le monde des écorces, et le tout se trouve à l’intérieur du corps. Or, un seul de ces niveaux est vraiment le Adam véritable, c’est l’endroit de l’âme supérieure qui est en prison à l’intérieur de 3 habits qui la voilent :
- le tselem (les malachim) est vivant
- la klipa est vivante
- le corps est inerte bien qu’il soit porteur de vie.
Nous sommes plus grands que les Anges, car nous avons le Libre-arbitre, en vertu duquel nous pouvons commander aux Anges.
Selon Hébreux 1.14, les anges sont « des esprits au service de Dieu, envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ».
Malgré le haut niveau spirituel des anges, la sainteté de l’âme Adamique est supérieure à celle des anges. Seule l’âme Adamique a la capacité de descendre dans ce monde physique et corporel pour l’affiner et l’élever. Car l’âme divine de l’être humain est une « véritable partie de Dieu en haut », un « morceau » du Créateur, par opposition aux anges qui sont des créations, aussi saintes soient-elles.
Ceci se reflète dans le fait que les anges sont unidimensionnels : chaque ange a une forme spécifique de service divin. L’Ange n’a pas de Libre-arbitre. L’âme humaine, en revanche, sert le Divin de différentes manières, s’exprimant à travers l’amour, la crainte, etc
Le champ de la Merkaba
Le champ Merkaba s’oppose au champ de la klipa. Il casse les écorces. C’est un champ de lumière contre-rotatif généré par la rotation rapide de formes géométriques spécifiques qui affectent simultanément l’esprit et le corps d’un individu. C’est nous qui activons ces géométries par notre comportement conscient. Notre signature vibratoire, selon son taux de densité, va activer le champ Merkaba.
Notre capacité à atteindre et ensuite maintenir notre taux de densité via nos états de conscience les plus élevés est relative à l’expansion énergétique qui a commencé il y a environ 300 ans.
Vu qu’il s’agit d’un processus continu, nous nous étendons puis nous contractons et à chaque cycle d’expansion/contraction, un processus complet d’évolution et de transformation de notre ADN se produit.
Cela se produit par incrémentation, et toute la transformation peut prendre des années si nos efforts ne sont pas suffisants, parce qu’il y a beaucoup trop de lumière pour que le corps puisse gérer l’immensité, donc le corps est poussé au-delà de ses limites à chaque processus de mise à niveau afin de gérer chaque explosion de méga-lumière envoyée par notre Soleil.
La géométrie du corps de lumière change et se construit avec chaque nouvel état supérieur de conscience et chaque nouveau processus d’achèvement du modèle corporel multidimensionnel.
Il faut comprendre que chaque processus d’amélioration déclenche et active les distorsions de l’ego profondément enracinées, ainsi que le conditionnement à l’illusion de séparation qui veut effacer toute bonification. (le yetser hara – mauvais penchant).
L’ensemble du corps et du champ doit être complètement réécrit au moyen de « codes de lumière » quantiques, ainsi de nouvelles géométries sans fin (Eïn sof) sont introduites, et de nouvelles équations calculent tout. Chaque réalité n’est qu’une perception, une croyance. Nous pouvons changer de réalité. Les Énergies présentes dans chaque expérience sont ce qui détermine tout.
Collectivement, les réalités de la délivrance messianique deviennent visibles à travers les états quantiques de conscience de chacun, directement corrélés à notre profonde connexion intérieure, et à un souvenir qui transcende tout….
Devenir Metatron
La Merkaba est donc la mise en rotation du Trône de Gloire, Merkava, c’est un véhicule qui va nous aider à accéder et à expérimenter d’autres niveaux de réalités ou de potentiels de vie, et permettre d’équilibrer et de stimuler les échanges entre les deux hémisphères de notre cerveau.
Pour mettre en rotation le trône de Gloire, il faut s’appeler Metatron !
Le champ Merkaba est le véhicule par lequel Enoch et le Prophète Elie, reviennent à Dieu. C’est un champ PSI qui caractérise les âmes de Atzilouth qui ont quitté Adam avant la faute et sont revenus ponctuellement en Enoch et Elie, mais commencent à descendre en masse, de nos jours.
Il existe un Univers de l’entre-deux (bneï) qui régit pour nous, la réalité. Il a, entre autre, été appelé le « Champ PSI ». Le Champ PSI se définit lui-même comme étant la réalité… Pourtant il n’est que virtualité… Le Champ PSI est, malgré tout, une continuité du « Champ Akashique ». Comme le VAV est une continuité du YOD.
Le lieu de Cohérence sub/cosmique est en vérité la continuité du champ de Cohérence universelle.
Lorsqu’une personne sensitive entre en syntonie, avec une bande de fréquence émanant du Champ PSI, cela est simplement dû à une résonance qui correspond à différents facteurs, comme : un certain état d’âme, une situation caractéristique, un événement vécu ( dans cette vie ou dans une vie antérieure ou parallèle), mais aussi à un NOM (shem), une signature vibratoire, une expression « mnémonique », un résidu de mémoire etc…
Ce qu’il faut absolument intégrer dans votre compréhension, c’est ce phénomène de résonance qui s’inscrit comme étant la voie de « l’entre-deux » (bneï – le fils).
La mesure sub/cosmique d’un individu, peut donc se trouver être à la fois individuelle et collective, ce qui rejoint notre avertissement constant au sujet des pensées qui ne sont pas les vôtres.
La mesure sub/cosmique est soumise à une continuelle vérification de la part d’un véritable travailleur de Lumière. C’est à dire qu’il ne suffit pas de rentrer en résonance avec le champ PSI et d’en absorber bêtement le contenu, il s’agit de vérifier si la mesure proposée est en adéquation, en cohérence, avec ce que nous considérons pleinement comme étant juste. Le JUSTE étant ce qui ressemble le plus fidèlement à Dieu.
La structure du Champ PSI, bien qu’étant en perpétuelle mutation, est en fait constituée, en majorité, par des voies de « moindre résistance ». La notion de « voies de moindre résistance » se confirme par le fait que dans une assemblée les personnes se mettent plus facilement en « rapport psychique » avec la majorité dominante, afin de puiser les images subconscientes dont ils vont dépendre pour agir. La facilité étant la réponse simplifiée face à la nécessité…
C’est d’ailleurs contre cet engouement pour la facilité que s’est élevé la patriarche Avraham l’Ivri, en détruisant toutes les idoles… Ivri (Hébreu) signifiant littéralement « qui nage à contre courant »…
S’il existe des « voies de moindre résistance », c’est qu’elles ont été mises en place par l’instinct de survie lui-même, pour assurer notre « sécurité ».
Cette pseudo sécurité qui nous maintient dans la matrice se trouve être en totale opposition avec la notion de libre-arbitre qui nous permet de rendre notre pouvoir à la Volonté Divine et d’accomplir ces deux paroles exemplaires du Nouveau Testament:
« Que ta volonté soit faite et non la mienne »
« Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre, je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. »
La première visant à se départir de toute peur face à l’inconnu et visant ainsi à renoncer à sa propre « sécurité ». La seconde, exprimant explicitement combien la paix de l’esprit est un leurre, compte tenu du besoin fondamental et incessant d’aiguiser le Sens de la Mesure sub/cosmique, c’est à dire l’épée.
Le Sens de la Mesure sub/cosmique fait partie intégrante du Don de la Vie.
Le Sens de la Mesure sub/cosmique, fusion de l’Image et de la Ressemblance
Le Libre arbitre face à la Volonté Divine
Le Créateur permet à l’Homme de passer du statut de créature dépendante, à celui d’individu libre d’agir avec une volonté capable d’oser se confronter à la Nature et à ses Lois et donc au Créateur lui-même.
Nous devrions devenir un guerrier impeccable !
« Les expériences qu’il vous sont données de vivre sont significatives de votre mission, nous vous l’avons dit et nous vous le répétons.
Prenons un exemple : Une personne vous blesse, qu’elle le fasse de façon intentionelle ou pas, cela n’a aucune d’importance, vous ressentez cette blessure, alors à cet instant, vous pouvez être certains que cette blessure est votre mission du moment.
Ne dites pas : oh, tout ceci glisse sur moi, non, ne le dites pas et ne le pensez pas, car ce n’est pas vrai. Cette blessure ne vient pas pour glisser mais pour être réparée.
La réparation n’est pas facile à entamer, nous le savons car vous êtes souvent désemparés ne sachant par quel bout la prendre, mais vous le voulez ? Alors ça se fait.
Entrez au plus profond de la blessure et exagérez la, donnez lui l’ampleur qu’elle mérite et regardez la en face. Faites lui l’honneur de prendre place au sein de vous et à ce moment, installez la sur le trône de gloire et louez la…
Cette reconnaissance est le début de la réparation. Lorsque vous arrivez à aimer vos blessures, elles sont en voie de rédemption.
L’amour se situe à ce niveau, soyez en conscients. L’amour n’est pas de rejeter sur l’autre ce qui vous fait mal afin de l’occulter, l’amour est d’aimer ce qui vous blesse et ainsi vous l’annulez.
L’amour n’est pas d’attendre de l’autre qu’il agisse ou réagisse en fonction de vos souhaits, non, l’amour est d’affectionner qu’il ne le fasse pas.
Croyez vous que Dieu attend de vous que vous soyez parfaits ? Non, Dieu n’attend rien. Dieu se satisfait de tout ce que vous faites et vous aime ainsi, gratuitement.
Croyez vous que nous attendons de vous autre chose que ce que vous présentez ? Non, nous nous contentons de contempler votre expression et nous rions, nous rions. Oh, pas pour nous moquer, simplement pour vous aider car notre Joie est le sang de la création.
Apprenez à rire de ce qui vous blesse, riez à en perdre haleine car c’est une grande chance pour vous que d’être blessé, cela prouve à quel point vous êtes encore vivant.
Combien se meurent dans une indifférence affectée qui ne satisfait que l’égo !
Nous constatons cette indifférence qui s’amplifie, chacun vaque à ses croyances sans plus accorder à l’autre, la moindre écoute.
Tout est juste dites-vous ? Oui, et ce qui est juste pour l’autre est juste aussi pour vous, vous êtes émotionnellement intriqués.
Savez-vous ce qu’il conviendrait de faire ?
– Courir vers l’autre afin de l’écouter, de le connaître et l’apprécier,
– Apporter votre Joie d’être comme soutien, sans rien attendre en retour,
– Se grouper en milice de bonne volonté et aller au devant de la solitude, et sentir combien elle vous pèse.
Êtes-vous capables de simplement accorder un sourire chaleureux sans rien attendre ? Oui…, le faites vous ? Non, car vous êtes nus et vous le savez…
Lorsque vous aurez appris à habiller vos blessures du manteau bleu de Sirius, de cet Amour infini, vous n’aurez de cesse que d’aller vers l’Autre et d’embrasser sa douleur car elle est vôtre également, ainsi vous serez en mesure de réparer.
Inscrivez vous dans ce monde, et soyez annulés. Votre présence est requise pour opérer tous les changements que vous voulez voir se réaliser. Relevez vos manches et commencez à réellement travailler au service de vos rêves, investissez-vous et ne laissez personne sur le bas-coté.
Si un champ est en friche, croyez vous qu’il suffit de le penser pour qu’il soit labouré ? Non, il faut s’armer de courage et de bonne volonté afin de cultiver.
Inscrivez-vous au sein de la Diversité … » Les Hathor
L’impeccabilité est le contraire de la facilité, puisqu’elle inclue la notion d’effort. Sans effort, notre attention reste toujours sur un mode basique qui se contente de regarder et de juger, sans absorber et de ce fait, ressentir réellement.
Le Guerrier impeccable est représenté par le Roi David, figure du Messie. Selon Carlos Castaneda, le guerrier impeccable choisit le chemin qui a du coeur :
« C’est le choix consistant du chemin-qui-a-du-cœur qui fait qu’un guerrier diffère d’un homme moyen. […] Un guerrier est conscient de cela, et il s’efforce de mettre fin à son bavardage intérieur. »
L’art du guerrier consiste à équilibrer la terreur d’être un homme avec la merveille d’être un homme. Ce qui importe pour un guerrier, c’est de parvenir à la totalité de soi-même.
Apprendre à s’habiller comme un guerrier impeccable ou un chevalier de la Table Ronde, ne va pas dépendre d’une mode ou d’un consensus. Nous n’allons pas nous pavaner dans un grand bal masqué.
Retrouver le vêtement Divin, le Tselem Elohim, et jeter aux orties les « habits » et les voiles, demande un sacré courage. Il n’est plus question d’espérer une cohésion, tout a l’air de s’envoler devant nous et nous perdons nos repères. Il s’agit de rester en cohérence, au sein de l’absurdité. C’est héroïque, mais le Juste, n’est jamais un héros. Il ne se glorifie pas de ses efforts.
Comprendre notre mission d’âme
Tu ne peux pas comprendre un humain si tu ne connais pas la racine de son âme. Seul UN JUSTE peux VOIR la racine et l’habit de ton âme, et il ne doit jamais le révéler, sauf par allusion, car il ne doit pas interférer dans le libre-arbitre de l’humain.
Alors comment connaître sa vraie mission ?
REGARDE le problème que tu rencontre constamment ! Ce problème qui te talonne ou pour lequel tu ressens une attirance particulière.
Ce qui revient constamment est la réponse. Le FACE à FACE avec Soi et la réparation.
Comme l’explique Omraam Mikhaël Aïvanhov :
Une âme qui vient s’incarner sur la terre a des liens non seulement avec le monde des hommes, mais encore avec les règnes animal, végétal, minéral. Et elle a aussi des liens avec les anges et les archanges.
Rompre certaines attaches et en développer d’autres afin de n’être plus lié qu’avec le Ciel et les êtres les plus évolués, est difficile pour la plupart des humains, car ces liens qu’ils ignorent ont de nombreuses ramifications.
Vous pouvez être malade physiquement ou psychiquement sans en être directement la cause, mais parce que dans le passé vous avez noué des liens avec certains êtres d’une évolution inférieure, qui ont maintenant à traverser des épreuves pour se dégager, et c’est cela que vous ressentez à cause de ces liens.
On peut dire qu’il existe de nombreuses familles psychiques et spirituelles. Même si vous vous prétendez indépendant et libre, vous pouvez être membre de plusieurs familles, et par vos pensées, vos désirs, vous êtes lié à elles.
Lorsque vous vous détachez d’une faiblesse, d’un vice, que vous avez vaincu une tentation, échappé à une servitude, vous ressentez une joie nouvelle. C’est comme une nouvelle naissance : vous êtes accueilli dans la famille des êtres de lumière
S’habiller d’actes de Reconnaissance
1 – Pourquoi le peuple juif a-t-il reçu 613 mitsvot ?
L’âme était entièrement bonne et pure, puisqu’elle est une partie du Divin. Mais, par la faute d’Adam HaRishon, des forces négatives sont entrées en elle, et des klipot se sont mélangées à l’âme. Le Ari HaKadosh explique :
»maintenant que les âmes sont mélangées de tov et de ra, il va falloir 2 choses pour les purifier et les ramener à ce qu’elles étaient avant la faute. Il faut d’abord séparer le ra du tov, et cette séparation se fait à l’aide des 365 mitsvot négatives» ne fais pas»
(car en les respectant, j’opère à l’intérieur de mon âme un tri entre le tov et le ra).
Puis, les 248 mitsvot positives ont pour but de renforcer le tov » (qui avait été affaibli en nous, par la faute et le mélange qui en est découlé).
Le Ari révèle donc ici le secret de l’essence, et de la raison d’être, des 613 mitsvot, négatives et positives : l’âme a été abîmée, elle est malade, et il faut les 365 mitsvot négatives pour chasser le mal qui est entrée en elle, puis 248 mitsvot positives pour la reconstruire. Les mitsvot ont donc pour but de nous soigner !
Avant la faute, le mal existait, mais il était à l’extérieur de Adam qui, en mangeant, l’a fait entrer en lui. Adam avait reçu un commandement négatif, »ne mange pas », qu’il a transgressé, de sorte que la 1ère réparation sera de ne pas prendre et ne pas faire quelque chose.
Le Ari HaKadosh explique que c’est l’homme qui donne de la force au mal, il l’alimente en faisant ces 365 choses qui sont interdites. Au contraire, s’il ne touche pas et ne fait pas, il affaiblit le mal qui est en lui, qui va en diminuant.
On peut faire entrer les 365 interdits dans 5 grandes catégories :
- ceux liés à la nourriture (à la manière dont nous prenons la vie),
- à la sexualité (à la façon dont nous donnons la vie),
- au temps (la gestion de notre vie, respect du Shabbat, etc…),
- aux interdits liés à la relation à D. (ce sont les déot, le monde des idées, l’idolâtrie)
- et le rapport aux autres.
Ces catégories correspondent aux 5 niveaux d’âme.
Chaque catégorie d’acte interdit va nourrir le mal qui se trouve dans l’un des niveaux d’âme, car il y a un microbe qui se trouve dans chaque niveau : nefesh, rua’h, neshama, ‘haya et même d’une certaine manière dans la ye’hida.
Par exemple :
- Manger non kasher va alimenter le mal dans le nefesh, car toute nourriture se transforme en sang qui, dit la Torah, est dans le nefesh.
- La sexualité correspond au roua’h.
- La neshama est au niveau de la relation entre l’homme et son prochain.
- La ‘haya au niveau de la gestion du temps ; respecter la différence entre le samedi et les autres jours montre que nous avons cette sensibilité de la ‘haya.
- La yé’hida est au niveau de l’idolâtrie et de tout ce qui concerne la pensée.
Mais, si les 365 mitsvot négatives ont pour but de ne pas alimenter le microbe qui est en nous, quel est donc ce microbe ?
L’ets hadaat tov véra : L’arbre de la connaissance du Bien et du Mal, c’est la confusion entre le bien et le mal, et la maladie de l’âme est l’incapacité de discerner entre le bien et le mal. Nous appelons constamment le bien mal, et inversement. Et tout ce que nous mangeons qui est interdit renforce cette incapacité de discerner, au niveau du nefesh.
Ensuite, une fois que nous avons affaibli le mal et qu’il a lâché prise, les 248 mitsvot positives vont renforcer le bien. Le bien s’était affaibli, à force d’avoir été appelé mal mais, désormais, l’âme a commencé à se libérer de la confusion et à pouvoir discerner le bien et mal, et ces mitsvot vont renforcer sa capacité de discernement. Il faut toute une reconstruction dans la personne car ce n’est pas parce que je ne fais plus le mal que je sais pour autant comment faire le bien, par exemple, comment me comporter avec les autres, ou en tant que mari avec mon épouse, etc…
Mais pourquoi ces chiffres de 365 et 248 ?
Nos Maîtres dénombrent, dans l’homme, 365 forces émotionnelles qu’on appelle les guidim, qui sont le système nerveux, et aussi 248 membres, parties dans le corps qui permettent une action. Ils correspondent à une structure qui est dans l’homme, de 365 forces émotionnelles, manières de ressentir, et 248 forces d’action.
Les actes interdits que nous faisons détraquent en nous le monde émotionnel, et les mitsvot que nous ne faisons pas affaiblissent notre potentiel d’action.
Les mitsvot sont un médicament qui vous soigne car vous êtes malades. Ce n’est pas un rituel pour vous connecter, mais une « magie/science » pour vous réparer de la Faute d’Adam.
Les forces du Bien sont autonomes et sans fin. Elles s’alimentent d’elles-mêmes. Les forces du Mal doivent se nourrir des 365 forces émotionnelles. Un grand Tsadik est celui qui a libéré les forces émotionnelles de son âme, en affamant les forces du Mal. Les 248 mitsvot vont renforcer la capacité d’action du Bien.
Les 365 mitsvot sont des interdits. Mitsvot négatives, qui correspondent aux 365 canaux gérant tout notre système nerveux et psychologique.
Transgresser les interdits de la Torah est ce qui amène tous les détraquages nerveux et psychologiques en l’homme.
Les 248 mitsvot sont des obligations. Mitsvot positives, qui correspondent aux 248 membres de notre corps. Le corps a été créé pour être le miroir de l’âme.
De même qu’il y a 248 membres définissant les forces de l’action et 365 canaux gérant le système nerveux du corps, de la même manière l’âme a, aussi, 248 membres et 365 nerfs.
2 – La respiration sphérique pour activer le champ Merkaba
Méditation Merkaba par Drunvalo Melchizedek.
La première partie
Il y a 17 + 1 respirations, où les six premiers sont pour équilibrer la polarité, les sept suivants pour un flux pranique approprié à travers tout le corps. Les autres respirations sont destinées à déplacer la conscience de la 3ème à la 4ème dimension et enfin, les trois dernières respirations sont destinées à recréer la Merkabah en rotation à l’intérieur et autour du corps. Le dernier souffle n’est pas enseigné.
Une fois par jour, entrez dans cette méditation jusqu’à ce que le moment vienne où vous respirez consciemment, en vous rappelant à chaque respiration votre connexion intime avec Dieu.
PREMIER SOUFFLE: Inspirez
COEUR: Ouvrez votre cœur et ressentez de l’amour pour toute la vie. Si vous ne pouvez pas faire cela, vous devez au moins vous ouvrir à cet amour autant que possible pour vous. C’est l’instruction la plus importante de toutes.
ESPRIT: Prenez conscience du tétraèdre masculin (le sommet face au soleil, la pointe tournée vers l’avant pour le mâle, la pointe vers l’arrière pour les femmes) rempli de la lumière blanche brillante qui entoure votre corps. Visualisez-le du mieux que vous pouvez. Si vous ne pouvez pas le visualiser, le sentir ou le sentir vous entourer.
CORPS: Au même moment de l’inhalation, placez vos mains dans le mudra de votre pouce et de l’index en touchant. N’oubliez pas de toucher légèrement vos doigts et de ne pas permettre à vos doigts de se toucher ou de toucher tout autre objet. Gardez vos paumes tournées vers le haut.
RESPIRATION: Au même moment, avec les poumons vides, commencez à respirer d’une manière yogique complète. Respirez uniquement par les narines, sauf à certains endroits qui seront décrits. En termes simples, respirez d’abord à partir de votre estomac, puis de votre diaphragme et enfin de votre poitrine. Faites cela en un seul mouvement, pas en trois parties. L’expiration est complétée soit en tenant la poitrine ferme et en relaxant l’estomac, en libérant lentement l’air, soit en maintenant l’estomac ferme et en relaxant la poitrine. L’aspect le plus important est que cette respiration doit être rythmée. Commencez par utiliser sept secondes avant et sept secondes après, mais en vous familiarisant avec cette méditation, trouvez votre propre rythme. Les instructions suivantes pour une respiration yogique complète sont tirées de «la science hindou-yogi de la respiration» de Yogi Ramacharake. Peut-être que cette description sera utile.
En respirant par les narines, inspirez régulièrement, en remplissant d’abord la partie inférieure des poumons, ce qui est accompli en mettant en jeu le diaphragme, qui en descendant exerce une légère pression sur les organes abdominaux, poussant vers l’avant les parois avant de l’abdomen. Remplissez ensuite la partie médiane des poumons, en poussant les côtes inférieures, le sternum et la poitrine.
Remplissez ensuite la partie supérieure des poumons, en faisant saillie sur le haut de la poitrine, soulevant ainsi la poitrine, y compris les six ou même les paires de côtes supérieures. En première lecture, il peut sembler que ce souffle se compose de trois mouvements distincts. Ce n’est cependant pas la bonne idée. L’inhalation est continue, toute la cavité thoracique du diaphragme abaissé au point le plus élevé de la poitrine dans la région de la clavicule, étant dilatée avec un mouvement uniforme. Évitez une série d’inhalations saccadées, et efforcez-vous d’atteindre une action continue et régulière. La pratique surmontera bientôt la tendance à diviser l’inhalation en trois mouvements et se traduira par une respiration continue uniforme. Vous pourrez terminer l’inhalation en quelques secondes après un peu de pratique.
Expirez assez lentement, en tenant la poitrine dans une position ferme, en tirant un peu l’abdomen et en le soulevant vers le haut lorsque l’air quitte les poumons. Lorsque l’air est entièrement expiré, détendez la poitrine et l’abdomen. Un peu de pratique rendra cette partie de l’exercice facile, et le mouvement une fois acquis sera ensuite exécuté presque automatiquement.
PREMIER SOUFFLE: Expirez
Amour de coeur
ESPRIT: Prenez conscience du tétraèdre féminin, (sommet pointant vers la terre, pointe tournée vers l’arrière pour les mâles, pointe tournée vers l’avant pour les femelles), également rempli de la lumière blanche brillante.
CORPS: Gardez le même mudra.
RESPIRATION: N’hésitez pas en haut de l’inspiration pour commencer l’expiration. Expirez assez lentement, environ sept secondes, à la manière yogique. Lorsque l’air sort des poumons, sans forcer, détendez la poitrine et l’abdomen et retenez votre respiration. Lorsque vous ressentez à nouveau une pression pour respirer, après environ cinq secondes, procédez comme suit:
ESPRIT: Soyez conscient du triangle équilatéral plat au sommet du tétraèdre féminin situé dans le plan horizontal qui traverse votre poitrine au niveau du sternum. En un éclair, et avec une énergie semblable à une impulsion, envoyez ce plan triangulaire à travers le tétraèdre féminin. Il devient plus petit à mesure qu’il descend et pousse la pointe ou l’apex du tétraèdre toute l’énergie négative du mudra ou du circuit électrique, une lumière jaillira de l’apex vers le centre de la Terre. L’exercice Mind est effectué avec les mouvements CORPS suivants.
CORPS: Déplacez légèrement vos yeux l’un vers l’autre ou, en d’autres termes, croisez légèrement les yeux. Maintenant, amenez-les au sommet de leurs orbites, ou en d’autres termes, regardez en haut. En outre, ce mouvement de recherche ne doit pas être extrême. Vous ressentirez une sensation de picotement entre vos yeux dans la zone de votre troisième œil. Vous pouvez maintenant regarder le point le plus bas possible, aussi vite que possible. Vous devriez ressentir une sensation électrique le long de votre colonne vertébrale. L’ESPRIT et le CORPS doivent coordonner l’exercice mental ci-dessus avec les mouvements oculaires.
Les yeux regardent vers le bas de leur position haute en même temps que l’esprit voit le plan horizontal triangulaire du tétraèdre féminin descendre jusqu’au sommet du tétraèdre féminin. Cet exercice combiné nettoiera les pensées et les sentiments négatifs qui sont entrés dans votre système électrique. Spécifiquement, il nettoiera la partie de votre système électrique qui est associée au mudra particulier que vous utilisez. Immédiatement après avoir pulsé l’énergie le long de votre colonne vertébrale, vous changez de mudras pour le suivant et recommencez tout le cycle.
Les cinq respirations suivantes sont une répétition du premier souffle avec les changements de mudra suivants:
Second souffle mudra: pouce et deuxième doigt ensemble
Mudra du troisième souffle: pouce et troisième doigt ensemble
Mudra du quatrième souffle: pouce et petit doigt ensemble
Cinquième souffle mudra: pouce et index ensemble (comme pour le premier souffle)
Mudra du sixième souffle: pouce et deuxième doigt ensemble (comme pour le deuxième souffle)
La première partie, les six premières respirations, l’équilibrage des polarités et le nettoyage de votre système électrique est maintenant terminé. Vous êtes maintenant prêt pour la partie suivante, les sept prochaines respirations.
La seconde partie
Ici, un tout nouveau schéma de respiration commence. Vous n’avez pas besoin de visualiser le tétraèdre étoilé pour le moment. Seul le tube qui traverse l’étoile, de l’apex du tétraèdre mâle au-dessus de votre tête au sommet du tétraèdre femelle sous vos pieds, doit être vu et travaillé. Cela s’étend d’une longueur de main au-dessus de votre tête et d’une longueur de main au-dessous de vos pieds. Le diamètre de VOTRE tube sera la taille du trou formé par le contact de VOTRE pouce et de votre index.
NOMBRE DE SOUFFLE SEPT: Inspirez
Amour de coeur. Il y a un autre raffinement ici qui peut être utilisé après avoir perfectionné cette méditation.
ESPRIT: visualisez ou sentez le tube qui traverse votre corps. Au moment où vous commencez la septième inspiration, voyez la lumière blanche brillante du prana se déplacer le long du tube depuis le haut et le tube depuis le bas en même temps. Ce mouvement est presque instantané. Le point où ces deux faisceaux lumineux se rencontrent dans votre corps est contrôlé par l’esprit et est une vaste science connue dans tout l’univers. Dans cet enseignement, cependant, on ne nous montrera que ce qui est nécessaire, ce qui vous mènera de la troisième à la quatrième dimension. Dans ce cas, vous dirigerez les deux faisceaux de prana pour qu’ils se rencontrent au niveau de votre nombril, ou plus correctement dans votre corps au niveau du nombril, à l’intérieur du tube. Au moment où les deux faisceaux de prana se rencontrent, c’est-à-dire au moment où l’inspiration commence, une sphère de lumière blanche ou prana se forme au point de rencontre de la taille d’un pamplemousse centré sur le tube. Tout se passe en un instant. Alors que vous continuez à inspirer le septième souffle, la sphère du prana commence à se concentrer et à se développer lentement.
CORPS: Pour les sept prochaines respirations, utilisez le même mudra pour inspirer et expirer, le pouce, la première et la deuxième se touchant les paumes vers le haut.
RESPIRATION: respiration yogique rythmique profonde, sept secondes avant et sept secondes. Il n’y a plus de retenue de la respiration à partir de maintenant. Le flux de prana des deux pôles ne s’arrêtera pas ou ne changera en aucune façon lorsque vous passerez de l’inspiration à l’expiration. Ce sera un flux continu qui ne s’arrêtera pas tant que vous respirerez de cette manière, même après la mort.
SEPTIÈME SOUFFLE: Expirez
ESPRIT: La sphère prana centrée sur le nombril continue de croître. Au moment de l’expiration complète, la sphère de prana aura environ huit ou neuf pouces de diamètre.
RESPIRATION: ne forcez pas l’air de sortir de vos poumons. Lorsque vos poumons sont naturellement vides, commencez immédiatement la respiration suivante.
HUITIÈME SOUFFLE: Inspirez
Amour de coeur.
ESPRIT: La sphère prana continue de concentrer l’énergie de la force vitale et de grossir
HUIT SOUFFLE: Expirez
ESPRIT: La sphère prana continue de croître en taille et atteindra sa taille maximale à la fin de cette respiration. Cette taille maximale est différente pour chaque personne. Si vous placez votre plus long doigt au centre de votre nombril, la ligne sur votre poignet définissant votre main vous montrera le rayon de la taille maximale de cette sphère pour VOUS. Cette sphère de prana ne peut pas s’agrandir.
NEUVIÈME SOUFFLE: Inspirez
ESPRIT: La sphère du prana ne peut pas s’agrandir, donc ce qui se passe, c’est que le prana commence à se concentrer dans la sphère. L’aspect visuel est que la sphère devient PLUS LUMINEUSE.
RESPIRATION: La sphère devient de plus en plus brillante lorsque vous inspirez.
NEUVIÈME SOUFFLE: Expirez
RESPIRATION: Au fur et à mesure que vous expirez, la sphère continue de devenir de plus en plus brillante.
DIXIÈME SOUFFLE: Inspirez
ESPRIT: À peu près à la moitié de cette inspiration, alors que la sphère continue de s’éclairer, la sphère prana atteint une masse critique. La sphère s’enflamme en un soleil, une boule brillante et aveuglante de lumière blanche. Vous êtes maintenant prêt pour la prochaine étape.
DIXIÈME SOUFFLE: Expirez
ESPRIT: Au moment de l’expiration, la petite sphère de deux longueurs de main de diamètre se gonfle pour se dilater. En une seconde, combinée au souffle dont il est question ci-dessous, la sphère s’étend rapidement vers la sphère de Léonard, à portée de main de vos bras étendus. Votre corps est maintenant complètement enfermé dans une énorme sphère de lumière blanche brillante. Vous êtes revenu à l’ancienne forme de respiration sphérique. Cependant, à ce stade, cette sphère n’est pas stable. Vous DEVEZ respirer trois fois de plus pour que la sphère reste stable.
RESPIRATION: Au moment de l’expiration, faites un petit trou avec vos lèvres et soufflez votre air avec pression. Lorsque vous sentez que la sphère commence à se gonfler, tout dans la première seconde de cette expiration, laissez tout votre air sortir rapidement. La sphère s’élargira à ce moment-là.
La troisième partie
ONZIÈME, DOUZIÈME et TREIZIÈME SOUFFLE: inspirez et expirez
ESPRIT: Détendez-vous et sentez simplement le flux du prana s’écouler des deux pôles et se rencontrer au nombril, puis s’étendre vers la grande sphère
RESPIRATION: Respirez de manière rythmique et profonde. À la fin de la treizième respiration, vous avez stabilisé la grande sphère et êtes prêt pour l’importante 14e respiration.
LE QUATORZIÈME SOUFFLE
Amour de coeur
ESPRIT: Sur l’inspiration de la 14e respiration, au tout début de la respiration, déplacez le point où les deux faisceaux de prana se rencontrent du nombril au sternum, le chakra de quatrième dimension. La grande sphère entière, ainsi que la sphère d’origine, qui est également toujours contenue dans la grande sphère, se déplace vers le nouveau point de rencontre dans le tube. Bien que ce soit très facile à faire, c’est un mouvement extrêmement puissant. Respirer à partir de ce nouveau point dans le tube changera inévitablement votre conscience de la troisième à la quatrième dimension, ou de la conscience de la Terre à la conscience du Christ.
CORPS: Ce mudra sera utilisé pour le reste de la méditation. Placez la paume gauche sur la paume droite pour les hommes et la paume droite sur le dessus de la paume gauche pour les femmes. C’est un mudra qui détend.
RESPIRATION: respiration rythmique et profonde. Cependant, si vous continuez à respirer depuis votre centre Christique sans passer au MER-KA-BA, ce qui est recommandé jusqu’à ce que vous ayez pris contact avec votre Soi Supérieur, alors passez à une respiration superficielle. En d’autres termes, respirez en rythme mais d’une manière confortable où votre attention est davantage portée sur le flux d’énergie qui monte et descend le tube se rejoignant au sternum et s’étendant vers la grande sphère. Ressentez juste le flux. Utilisez votre côté féminin pour être simplement. À ce stade, ne pensez pas, respirez, ressentez et soyez. Ressentez votre connexion à toute la vie à travers le souffle du Christ. Souvenez-vous de votre connexion intime avec Dieu.
La quatrième partie
Le Mer-Ka-Ba, le véhicule de l’ascension
Les trois derniers souffles
Il vous est demandé de ne pas tenter cette QUATRIÈME PARTIE jusqu’à ce que vous ayez pris contact avec votre Soi Supérieur, ET que votre Soi Supérieur vous ait donné la permission de continuer. Cette partie doit être prise au sérieux. Les énergies qui entreront dans et autour de votre corps et de votre esprit sont d’une puissance énorme. Si vous n’êtes pas prêt, vous pourriez vous blesser. Si votre Soi Supérieur vous donne la permission d’entrer dans le MER-KA-BA, alors ne craignez pas, car vous serez prêt.
QUINZIÈME SOUFFLE: Inspirez
Amour de coeur
ESPRIT: Soyez conscient de tout le tétraèdre étoilé. Sachez qu’il y a trois tétraèdres étoilés entiers superposés. L’un est le corps lui-même et est verrouillé en place et ne bouge jamais, sauf dans certaines conditions. Il est placé autour du corps selon la masculinité ou la féminité. Le deuxième tétraèdre étoilé est de nature masculine, il est électrique, est littéralement l’esprit humain et tourne dans le sens antihoraire par rapport à votre corps regardant vers l’extérieur, ou pour le dire autrement, il tourne vers votre côté gauche. Le tétraèdre de la troisième étoile entière est de nature féminine, est magnétique, est littéralement le corps émotionnel humain et tourne dans le sens des aiguilles d’une montre par rapport à votre corps regardant vers l’extérieur, ou pour le dire autrement, il tourne vers votre côté droit.
Pour être clair, nous ne vous disons pas de faire pivoter le tétraèdre mâle dans un sens et la femelle dans l’autre sens. Quand nous disons faire pivoter le tétraèdre étoilé entier, nous voulons dire le tout.
A l’inspiration du quinzième souffle, en inspirant, vous vous direz, dans votre tête, les mots de code, VITESSE ÉGALE. Cela indiquera à votre esprit que vous voulez que les deux tétraèdres en étoile entiers rotatifs commencent à tourner dans des directions opposées à des vitesses égales au moment de l’expiration. Cela signifie que pour chaque rotation complète des tétraèdres de l’esprit, il y aura une rotation complète des tétraèdres émotionnels.
CORPS: Continuez le mudra des mains jointes à partir de maintenant.
RESPIRATION: Respirez yogique et rythmiquement et profondément à nouveau, mais seulement pour les trois prochaines respirations, après cela, revenez à la respiration superficielle.
QUINZIÈME SOUFFLE: Expirez
ESPRIT: Les deux ensembles de tétraèdres prennent leur envol. En un instant, ils se déplaceront à exactement un tiers de la vitesse de la lumière à leurs extrémités extérieures. Vous ne pourrez probablement pas voir cela à cause de leur vitesse énorme, mais vous pouvez le sentir. Vous venez de démarrer le MOTEUR du MER-KA-BA. Vous n’irez nulle part, ni ne vivrez une expérience. C’est comme démarrer le moteur d’une voiture, mais avoir la transmission au point mort.
RESPIRATION: Faites un petit trou avec vos lèvres comme vous l’avez fait pour le souffle numéro dix. Soufflez de la même manière, et comme vous le faites, sentez les deux ensembles de tétraèdres décoller.
SEIZIÈME SOUFFLE: Inspirez
ESPRIT: Alors que vous expirez, les deux ensembles de tétraèdres décollent de leur vitesse d’un tiers de la lumière à deux tiers de la vitesse de la lumière en un instant. À mesure qu’ils approchent des deux tiers de la vitesse de la lumière, un phénomène se produit. Un disque d’environ 55 pieds de diamètre se forme autour du corps au niveau de la base de la colonne vertébrale. Et la sphère d’énergie centrée sur les deux ensembles de tétraèdres se forme avec le disque pour créer une forme qui ressemble à une SOUCOUPE VOLANTE autour du corps. Cette matrice énergétique est appelée MER-KA-BA. Cependant, ce n’est pas stable. Si vous voyez ou sentez le MER-KA-BA autour de vous à ce stade, vous saurez qu’il est instable. Il vacillera lentement. Par conséquent, le nombre de souffle dix-sept est nécessaire.
RESPIRATION: Identique à la respiration 16, faites un petit trou dans vos lèvres et expirez avec une pression. C’est à ce moment que la vitesse augmente. Au fur et à mesure que vous sentez la vitesse augmenter, expirez tout votre souffle avec force. Cette action entraînera l’obtention complète de la vitesse la plus élevée et la formation du MER-KA-BA.
DIX-SEPTIÈME SOUFFLE: Inspirez
CŒUR: Rappelez-vous, l’amour inconditionnel pour toute vie doit être ressenti tout au long de cette méditation ou aucun résultat ne sera réalisé.
ESPRIT: En inspirant, dites-vous, dans votre tête, le code NEUF DIXIEMES LA VITESSE DE LA LUMIÈRE. Ce code indiquera à votre esprit d’augmenter la vitesse du MER-KA-BA à neuf dixièmes de la vitesse de la lumière, ce qui stabilisera le champ d’énergie rotatif. Cela fera aussi autre chose. Cet univers de troisième dimension dans lequel nous vivons est réglé à 9/10 de la vitesse de la lumière. Chaque électron de votre corps tourne autour de chaque atome de votre corps à 9/10 la vitesse de la lumière. C’est la raison pour laquelle cette vitesse particulière est sélectionnée.
RESPIRATION: Respirez de manière rythmique et yogique.
DIX-SEPTIÈME SOUFFLE: Expirez
ESPRIT: La vitesse augmente à 9/10 la vitesse de la lumière et stabilise le MER-KA-BA.
RESPIRATION: Identique aux respirations 15 et 16, faites un petit trou dans vos lèvres et expirez avec une pression. Lorsque vous sentez la vitesse décoller, laissez tout votre souffle expirer avec force. Vous êtes maintenant dans votre MER-KA-BA stable et accordé en troisième dimension. Avec l’aide de votre Soi Supérieur, vous comprendrez ce que cela signifie vraiment.
DIX-HUITIÈME SOUFFLE
Ce souffle très spécial ne sera pas enseigné ici. Vous devez le recevoir de votre Soi Supérieur. C’est le souffle qui vous emmènera à travers la vitesse de la lumière dans la quatrième dimension. Vous allez disparaître de ce monde et réapparaître dans un autre qui sera votre nouvelle maison pendant un certain temps. Ce n’est pas la fin, mais le début d’une conscience toujours en expansion qui vous ramène à la MAISON à votre PÈRE.
3 – La constitution du corps de lumière
Avant d’expliquer ce qu’est le corps de lumière, il faut tout d’abord expliquer de manière générale ce que sont le flux et les champs d’énergie qui entourent le corps humain.
Le flux fait référence au Prâna ou Chi , Ki ou Shefa. Cette énergie invisible est présente en très grande quantité partout dans l’univers. Elle entre dans notre corps par le sommet de la tête (c’est la raison pour laquelle il y a une ouverture dans le crâne des fœtus.) Le flux circule à travers notre corps.
Le champ aurique est un champ énergétique en forme d’œuf qui enveloppe notre corps et change de couleur en fonction de nos pensées, nos sentiments et nos émotions. Au delà du champ aurique, nous avons des centaines de champs électromagnétiques. Ces champs possèdent des formes géométriques précises.
Chacun d’entre eux est constitué de trois champs identiques, de même taille et même forme. Les champs d’Energie représentent une Etoile tétraèdre, c’est à dire une Etoile de David en trois dimensions. En employant la technique de respiration sphérique ou en appliquant à la lettre la majorité des 613 mitsvot, il est possible d’activer la rotation de deux, si ce n’est des trois champs en forme d’étoile tétraèdre, créant ainsi un immense champ énergétique – notre corps de lumière, la Merkabah.
C’est un outil très puissant qui favorise la guérison et la protection. Nous pouvons rétablir le courant d’Energie à travers la glande pinéale au centre de notre cerveau. Le Point ER :
La réactivation de la pinéale, qui est quasiment endormie depuis 13 000 ans, permet d’augmenter nos capacités télépathiques et nos facultés de perception extra-sensorielle.
Enfin, la Merkabah équilibre et stimule les échanges entre les deux hémisphères de notre cerveau. Cette activité renforce notre sensibilité et nos facultés mentales. Elle nous assiste dans notre développement spirituel. Elle nous relie à notre Soi Supérieur. Elle nous rend capables de ressentir l’Amour Inconditionnel, et nous donne la possibilité de créer la réalité harmonieuse que nous désirons.
La Merkabah peut être « programmée » pour faire tout ce que l’on veut (le seul inconvénient étant notre propre imagination ou croyance). C’est aussi un outil qui peut être employé pour transcender les dimensions du connu.
Actuellement, de nombreuses pratiques et études de la Merkabah renaissent et émergent partout dans le monde, après tant d’années durant lesquelles elles ont été étouffées. Parmi leurs différentes sources, on retrouve l’Ancien Testament, la Kabbale et même les lames du Tarot traditionnel.
La Merkabah dans le judaïsme
Liée à la Loi révélée ou Torah et à la Loi secrète ou Kabbale, le concept de la Merkabah est notamment présent chez Ezéchiel. Toute une mystique se développa à son sujet. Il s’agit symboliquement du « char céleste » par lequel l’initié accède au trône de la splendeur divine, à la lumière de la Vérité, à l’infini, à l’absolu, à D.IEU.
D’après l’auteur kabbaliste Virya, la Merkabah ou Merkavah serait une pratique pré-kabbalistique qui serait apparue au premier siècle avant J.-C. Le mot lui-même viendrait de « rakav » qui signifie « chevaucher ». La Maassé Merkavah signifie « l’Œuvre du Char ». Les praticiens de la Merkavah s’appellent les Yordei Merkavah, et avancent que l’atteinte des firmaments les plus élevés peut se faire à base de sonorités et de prières lancinantes et répétitives, si nombreuses qu’elles constituent un corpus imposant et respectable. Toutes les mystiques des différentes cultures parlent de voyages par la pensée en « chevauchant » une qualité spéciale.
Le Char, ou Merkaba, est capable de nous conduire dans les autres réalités (les autres espaces-temps) afin d’arriver un jour au Trône de Dieu, c’est à dire à la « maison du Père ».
Réveiller son véhicule Merkabah consiste à réactiver les champs énergétiques endormis que nous avons autour de notre corps physique.
Le Corps de Lumière activé ressemble beaucoup à la structure d’une galaxie ou une soucoupe volante. C’est un véhicule énergétique tournant la clef de la quatrième dimension pour accéder à la cinquième.
Faire l’apprentissage du véhicule Merkabah, c’est non seulement comprendre intellectuellement le concept des champs géométriques, mais aussi en faire l’expérience et les ressentir autour de notre corps.
Cet état de transformation permet l’ouverture du coeur et l’expérimentation de l’Amour Divin. C’est l’Amour divin ou inconditionnel qui est le facteur primordial permettant à la Merkaba de devenir un champ de lumière vivant.
4 – Les étapes de l’activation du Corps de Lumière
« L’EVEIL de votre corps de lumière est une voie initiatique qui vous permet d’actualiser tous ces désirs en vous donnant les outils nécessaires. Ces outils vous rendent autonomes et vous permettent de travailler à votre propre rythme. Ce cheminement est conçu pour que vous puissiez l’intégrer à votre quotidien. Vous êtes responsable et votre guérison vous appartient. Les changements, c’est vous qui les faites.
Le corps de lumière est constitué de dix centres d’énergie semblables aux chakras mais beaucoup plus puissants. Ce sont les 10 séphiroth. Ces centres, qui ajoutent un reflet spirituel à votre champs d’énergie, sont bien définis et réels.
Le Corps de Lumière se crée graduellement par la transmutation de notre corps physique actuel qui se transforme et absorbe davantage de Lumière. Une fois encore, ceci est directement lié au réalignement de nos champs énergétiques sur les fréquences et les octaves les plus élevés de la Lumière.
La liste qui suit décrit le véritable processus physique et les symptômes courants au moment où ce changement se produit. Nous évoluons tous et nous absorbons la Lumière chacun à notre allure. Certains travaillent consciemment avec ces changements et donc leur transformation est plus rapide. D’autres n’ont pas conscience qu’ils absorbent cette lumière et leur changement est lié au changement planétaire. Quoiqu’il en soit, on peut classer cette création par étapes:
1) Première étape
Lorsque le corps perd de sa densité, il montre des symptômes de mutation tels que la grippe, les migraines, la diarrhée, des éruptions de boutons, des douleurs dans les muscles et les articulations. La plupart des épidémies de grippe sont en réalité des épidémies de Lumière. L’alchimie du cerveau change. les fonctions des cerveaux droit et gauche se mélangent et la taille des glandes pinéale et pituitaire commence à se modifier. La structure de l’ADN et de ses composants chimiques change et recueille les atomes d’hydrogène et les substances chimiques supplémentaires dont les cellules ont besoin pour absorber la Lumière la plus élevée, non différenciée et pour la reproduire en codes de Lumière reconnaissables par l’ADN .
2) Deuxième étape
Le corps éthérique est inondé de Lumière et libéré des expériences karmiques. On peut se sentir désorienté et aussi attraper la grippe. Beaucoup commencent à se demander : « Pourquoi suis-je ici ? ». La Lumière dans le corps éthérique libère la structure de la 4e dimension et provoque des rotations rapides dans les structures géométriques des corps émotionnel, mental et spirituel. Le changement est rapide et beaucoup se sentent fatigués .
3) Troisième étape
Les sens physiques deviennent plus aiguisés. Non seulement nos différents corps absorbent la Lumière pour leur propre transformation, mais ils se comportent aussi comme des transmetteurs – décodeurs d’énergie de lumière supérieure pour toute la planète. Le processus d’inspiration est irréversible maintenant, comme un élastique qui aurait été étiré au maximum et qui reviendrait à sa position initiale .
4) Quatrième étape
Des changements importants se produisent dans le cerveau ainsi que des échanges chimiques et électromagnétiques au niveau de l’énergie. Les symptômes sont des migraines fréquentes, une vue trouble, une perte d’audition et parfois des douleurs dans la poitrine. Les mécanismes du cristal, dans le corps éthérique, empêchent les rayons de lumière du plan de la 5e dimension de se connecter, et ce jusqu’à ce que nous soyons prêts. Les douleurs dans la poitrine sont causées par l’expansion des énergies du cœur, car il s’ouvre à des niveaux plus profonds. La vue et l’ouie sont réalignées afin de fonctionner différemment. Le corps mental commence à se demander s’il en est vraiment responsable et les personnes ressentent une envie forte, inexplicable et indéniable de suivre leur esprit sans hésiter. Certaines personnes peuvent avoir des éclairs de télépathie , de clairvoyance et presque toutes commencent à faire l’expérience de l’empathie. C’est un moment pour ressentir, honorer, accepter et reconnaître notre corps émotionnel et aussi pour apprendre à le contrôler.
5)Cinquième étape
Le corps mental a décidé de s’aligner sur l’esprit, les rêves sont différents et peuvent devenir plus « clairs », vous avez une impression de déjà vu. Les processus de pensée ne sont plus linéaires, l’être oscille entre la connaissance et le doute. Nous nous rendons compte de la nature habituelle de notre pensée et de notre comportement. Nous voyons la déprogrammation et la reprogrammation comme un moyen de créer le « Je « que nous souhaitons être, et non le « Je » que nous pensions être à cause de notre interaction avec nos parents, nos pairs, la société etc. Le changement semble être constant et nous commençons à faire le discernement consciemment, depuis notre cœur plutôt que de juger en fonction des « réponses conditionnées ».
6) Sixième étape
Nous attirons les autres à nous afin de nous soutenir mutuellement et de stimuler notre croissance. Nous nous posons les vraies questions. Notre processus mental et notre manière de nous identifier aux autres et à nous-même change rapidement. Cette réévaluation peut être désagréable mais nous sentons qu’elle doit être faite. Nous regardons nos relations, travail, environnement, style de vie. C’est un moment pour lâcher prise et aller de l’avant. Nous changeons d’amis. tout semble être en état de changement continuel mais nous nous sentons plus légers, plus vastes, plus libres d’une certaine façon. A ce point. le taux de lumière dans notre être est de 33%. Nous sentons que nous ouvrons nos sens intérieurs et la clairvoyance, la clairaudience etc. nous semblent naturelles et normales.
7) Septième étape
Le chakra du cœur s’ouvre d’avantage, nous devenons plus « vrais » avec les émotions, nous devenons juste nous-mêmes ! Nous nous libérons de nos blocages et de nos vieux schémas. C’est un moment de très grande intensité car nous cherchons à nous débarrasser de nos bagages émotionnels. Nous nous sentons plus alignés avec chaque moment, plus présents. Nous nous sentons nous écouler au rythme de la vie. Souvent les anciennes relations se terminent ou se modifient rapidement car l’Etre va en profondeur et honore ses sentiments. Il n’y a tout simplement plus de place pour le reniement, à aucun niveau. Nous commençons à perdre notre attachement émotionnel aux autres. Les douleurs de poitrine (l’angine par exemple) sont plus fréquentes car le cœur continue d’ouvrir ses champs énergétiques. (Faire la méditation d’unification des chakras peut aider à l’ouverture du cœur).
A ce moment-là, la peur disparaît car les champs énergétiques de tous les corps sont réalignés à partir du cœur et donc, ainsi alignés, la peur diminue. La pression au niveau du front, du dos ou de la tête est due à l’ouverture des glandes pituitaire et pinéale puisqu’elles absorbent plus de lumière. Quand ces glandes sont totalement ouvertes, actives et fonctionnent au niveau le plus élevé, le vieillissement et la mort cessent.
Lorsque la glande pinéale est totalement ouverte, nous avons une expérience multidimensionnelle et pourtant la dualité semble augmenter à mesure que nous la quittons. Certains jours nous nous sentons connectés et joyeux, d’autres, nous avons peur et nous sommes empêtrés dans des problèmes de survie. Beaucoup souhaitent « s’élever » et quitter la planète à force de ressentir la réelle possibilité d’ascension à travers l’approfondissement de notre connexion avec l’esprit. En apprenant à être guidés par notre joie, il se peut que nous voulions « sauver la planète » et aussi que tout le monde se laisse guider par sa joie. TOUT ça n’est qu’une étape de la progression et reflète notre changement de perception. En ce qui concerne la diététique. on a envie d’une nourriture saine, de manger moins et plus léger. Beaucoup, arrivés à ce point, ont cessé de manger de la viande, du sucre et de boire de l’alcool car ils « ressentent » les effets de ces substances sur les champs vibratoires de leur corps.
8) Huitième étape
Nous voyons le Maître en tout et nous souhaitons, d’une manière pure, être au service. Nous abandonnons notre fonctionnement en « mode de sauvetage » en faveur du désir de servir la Volonté Divine. Les glandes pinéales et pituitaire changent de forme. (Si les migraines persistent, demandez aux Etres avec lesquels vous travaillez, de « mettre un bémol » afin de ne plus sentir la douleur, ou demandez-leur de libérer des endorphines – l’opium naturel du cerveau). Le cerveau est activé, et particulièrement le cérébrum, le « géant endormi ». Un développement de la boîte crânienne est fréquent. Les « graines de cristal » triangulaires au niveau du front et aussi les cristaux enregistreurs du côté droit du cerveau sont activés en accord avec les 8e, 9e et 10e chakras. Nous commençons à être branchés sur le secteur des langages de Lumière.
Les Glandes pituitaires et pinéales sont complètement ouvertes et travaillent ensemble à créer « l’Arc de l’Alliance « , un arc-en-ciel lumineux qui se courbe depuis le sommet de la tête jusqu’au troisième oeil et qui sert de décodeur à un langage d’une dimension supérieure. Cela peut nous sembler difficile de trouver les mots pour nous exprimer car nous pensons en termes de géométrie et de tonalités. (Si vous êtes confus, faites la méditation de l’unification des chakras et demandez que les messages soient décodés et traduits).
A nouveau nous devenons plus conscients de l’immensité et de l’aspect multidimensionnel de notre nature, du fait que nous pouvons être tout ce que nous voulons. Nous arrêtons d’agir par obligation et les relations deviennent transpersonnelles. Nous prononçons des paroles qui viennent de notre cœur, de notre âme, et les autres se sentent parfois désorientés quand ils s’adressent à nous car ils n’ont plus de repères pour se raccrocher à nous. Nous agissons depuis un niveau de sérénité profond avec une sensibilité élevée et une conscience qui s’est déjà établie et transformée. A ce stade il est possible d’être purement alimenté par la Lumière et le Prana. de ne plus prendre la nourriture sur le plan atmosphérique, mais d’être nourris sainement par le monde éthérique.
9) Neuvième étape
Le décodage des figures géométriques et des tonalités est plus facile. L’esprit utilise les langages de la Lumière, déplaçant le corps de la 6e dimension vers un nouveau corps éthérique pour notre corps de Lumière de la 5e dimension. Notre corps physique change de forme car les champs énergétiques bougent. Nous nous sentons intimement reliés partout à tous les Etres, et moins connectés avec les opinions des autres. Nous relâchons le désir et l’énergie de soutenir le « jeu de la séparation et de la limitation » et nous nous sentons véritablement libres. Pendant la neuvième étape, on observe une descente massive du Corps de Lumière dans sa forme physique. De même que la 3e et la 6e, cette étape marque une forte réévaluation. car nous commençons à nous en remettre finalement à l‘Esprit et à devenir un véritable instrument du Divin. A ce stade, c’est l’Esprit qui détermine nos revenus, notre travail, les personnes dans notre vie, tout.
C’est la dissolution de l’Ego, et quand nous sommes extatiques, ça peut être douloureux. Faire un bond peut être effrayant, même si nous avons déjà évolués à travers des siècles et des siècles pour atteindre ce point. On peut avancer et reculer, en se cramponnant à nos anciennes zones de confort avant de lâcher complètement. Aucune marche arrière n’est possible et tout doit être libéré. La 9e étape est celle du lâcher prise puis de l’extase et de l’abandon du « Je ». Nous réalisons que tout en étant réel, le libre arbitre est aussi une illusion, car il est seulement là pour nous guider et nous permettre de ne faire qu’Un avec l’Esprit. Les peurs liées à la survie disparaissent, concentrées sur l’Ici et Maintenant.
Bien que des peurs puissent remonter , elles semblent irréelles et sont facilement écartées. Nous avons tendance à nous déconnecter des consensus de la réalité et nos choix ainsi que la réalité paraissent irréels aux yeux des autres. A partir des 7e, 8e et 9e étapes, la lumière intérieure irradie considérablement. A présent, nous nous sentons incroyablement enracinés , connectés, centrés, utiles et désirant uniquement servir. Pendant un temps il se peut que nous pataugions entre la 8e et la 9e étape, à force de nous sentir sur le point de redevenir un « Etre humain limité ». Cela se stabilise à la fin de la 9e étape. Alors nous nous sentons continuellement connectés et nous agissons guidés par le Christ qui est en nous. Notre Intention, de même que notre Motivation, vise toujours ce qu’il y a de plus élevé, bien que les autres, à cause de leurs problèmes et de leurs conflits intérieurs, puissent choisir de ne pas le voir. C’est à la 9e étape que l’on commence à s’accrocher à notre JE SUIS. Les trois dernières étapes unifient tous les champs énergétiques, tous les chakras sont unifiés et nous devenons totalement connectés avec notre présence JE SUIS.
10) Dixième étape
Nous ne faisons qu’un avec la Source de la Conscience et nous savons que tout est possible. L’ADN ne se compose plus seulement de 2 rangs mais de 12. La téléportation, la manifestation etc. sont instantanées. Le Merkabah (un autre nom pour le Corps de Lumière) est construit et nous permet de traverser l’espace, le temps et les dimensions , complètement, et dans notre entièreté. Il a sa propre conscience et nous la dirigeons.
11) Onzième étape
Tous les niveaux du Corps de Lumière ont été construits. activés et sont reliés à notre corps physique par des « points rotatifs ». Ces matrices lumineuses s’alignent le long des méridiens physiques d’acupuncture et forment des lignes de lumière s’entrecroisant dans de belles figures géométriques. C’est un nouveau système de circulation de lumière dans la 5e dimension. La régénération cellulaire est accomplie. Le temps n’est plus linéaire mais simultané – passé, présent et futur coexistent – tout existe parallèlement. Il n’y a plus de séparation et nous manifestons entièrement notre vision du Paradis Terrestre et exprimons l’extase de l’Esprit.
Beaucoup accèdent à présent à ce « cadre » de la conscience éveillée et créent de nouvelles technologies basées sur la Lumière, de nouveaux systèmes de vie communautaire, de nouveaux systèmes gouvernementaux et des systèmes équitables de distribution de la nourriture et des ressources. Tous ont reçu des entraînements spécialisés et les talents appropriés , afin d’aider à créer et à manifester le Nouveau Monde – »l’Age d’Or ».
12) La Douzième étape
C’est la continuation de la Création et de l’implantation du Système du Nouveau Monde – en association avec d’autres initiés de la douzième étape, qui donnent vie à de nouveaux gouvernements, un nouveau système financier, un nouveau système d’éducation, une meilleure répartition de la nourriture et des ressources etc. Tout sera redéfini lors de l’étape finale de l’Ascension de la Terre afin que tout existe dans la joie, l’égalité et l’harmonie. A ce moment là, la planète et tous ses habitants auront été »retissés » de Lumière afin de briller de leur gloire toute entière lorsque la dernière étape du Plan Divin se déroulera. La planète entre dans la Lumière, sort de cette dimension et est emmenée dans un système à plusieurs étoiles où chacun est un corps de Lumière et suit l’Esprit en totale maîtrise. Toutes les réalités parallèles sont redessinées et réabsorbées par l’Esprit et chacun a aligné sa volonté sur le Divin .
Pour finir …
Pour que notre corps maintienne la conscience de l’Unité ( la conscience du Aleph – e’had), la densité du corps doit complètement changer, et cela constamment, et la linéarité doit être dissoute.
Le quotient de lumière de chacun va dicter tout cela. La densité physique du corps va décider du temps pendant lequel nous pouvons maintenir ces états supérieurs d’expansion de la conscience du cœur (lev).
Le mot hébreu pour cœur, lev se trouve des centaines de fois dans la Bible. Dans la mentalité biblique, lev est bien plus que l’organe qui pompe inlassablement le sang dans nos veines. Lev est l’organe humain central. Il représente le moi intérieur. Un meilleur équivalent français serait « psyché ».
Moins il y a de densité, plus nous pouvons devenir expansif.
La capacité de maintenir une expansion complète à travers plusieurs dimensions ou largeurs de bande de fréquence (ou mondes de la kabbale), pendant de plus longues périodes aide tous et chacun à établir une toute nouvelle façon de vivre, d’exister et de fonctionner, qui remplace toutes les anciennes « outres » par de nouvelles.
Les « outres » sont les kelim, les récipients, les vases, qui ont été brisés au moment de la Création. La « brisure des vases » définit, selon le Ari hakadosh, l’étape charnière entre la troisième et la quatrième phase de la création du monde.
La lumière divine se déploie en cercles concentriques qui épousent la forme sphérique de l’espace primordial (tehiru). Ce processus génère la création des « vases » (kelim) dans lesquels la lumière divine est recueillie et réfléchie.
Toutefois, la lumière divine prend également la forme d’un rayon linéaire qui tend à former le « vase » appelé Adam Kadmon (l’homme primordial). C’est le monde de la création (autrement dit la seconde phase de la création).
Les trois premières sefiroth, les trois premiers vases – la Couronne (Keter), la Sagesse (Hokhmah), l’Intelligence (Binah) – disposent d’un réceptacle assez solide pour supporter la croissance de l’intensité lumineuse, mais les vases des sept autres sefiroth sont trop fragiles pour contenir l’afflux de la lumière. Ils se brisent.
Les six vases suivants – qui contiennent successivement la Générosité (Hesed), la Justice (Gevourah), la Beauté (Tifereth), l’Éternité (Netsah), la Gloire (Hod), le Fondement (Yesod) –, ces six vases, ces six sefiroth, éclatent. La dixième sefirah, le dernier vase, le Royaume (Malkhout), se fêle également, mais ne se subit pas autant de dommages que les six précédents.
Ainsi la lumière contenue dans ces sept vases se disperse dans l’espace. Une partie de leur lumière retourne à sa source, absorbée par le Eïn Sof. Le reste de leur lumière s’attache aux morceaux brisés des vases, précipités dans l’espace, et comme recouverts d’une écorce, d’une coquille, d’une klipa, qui empêchent leurs étincelles d’apparaître.
Les étincelles de lumière divine restent captives des klipoth, réduites à l’état de déchets, en quelque sorte.
La « brisure des vases » opère une rupture catastrophique entre les trois sefiroth les plus élevées. Les communications sont rompues entre le haut et le bas, puisque les six sefiroth intermédiaires ne sont plus que des débris.
Cette rupture de communication est à l’origine du mal, de la Force d’Ignorance.
Les klipoth, les écorces, rendent obscur ce qui pourrait paraître clair. Elles engendrent les contresens, les erreurs, des méprises et, en somme, les puissances dont profite le mal.
Le plus grand dessein de la force d’ignorance c’est de vous faire croire qu’elle n’existe pas !
Subtilement, elle instille en vous cette lancinante autosatisfaction qui vous pousse à juger toute manifestation inhabituelle et vous invite à procéder à un tri méticuleux de ce qui vient à vous… Soyez honnêtes, combien de fois avez-vous préféré rire d’une nouvelle idée, d’un nouveau concept, d’une révélation prématurée… En réalité, la force d’ignorance se joue de vous à tout instant.
En réalité, la force d’ignorance se tapie derrière chaque visage que vous rencontrez… Elle pousse tout à chacun à garder une certaine distance… pour le bien, pour le confort, pour la protection… En voila un mot que les adultes adorent PROTECTION…!
Isaac Louria, le Ari Hakadoch, explique :
« Plusieurs âmes sont connectées entre elles. La connexion n’est pas quantitative mais qualitative. Dieu prend un juste qui a une même connexion d’âme avec ceux qui fautent, le juste fait Téchouva à son niveau et emporte avec lui toutes ces âmes perdues. »
Le mot « techouva » signifie en hébreu retour ou réponse. Retour au point à partir duquel on s’est égaré. Réponse à un appel, à la question posée par l’égarement. Ce retour à accomplir fait partie des 613 commandements de la Torah (les 613 mitsvot). C’est pourquoi il est dit qu’un seul juif qui accomplit les mitsvot peut anéantir le mal pour des milliers de gens.
La Techouva est aussi le moyen de réintégrer son moi profond.
Dieu dit à Caïn : « Si tu t’améliores, tu pourras te relever » (Gn 4,7).
Ce mouvement de retour se fait vers Dieu, vers son prochain, vers la communauté et au final vers soi-même.
Il y a donc une humanisation progressive de soi. Nous devenons le Bneï Adam, le fils d’Adam, le Fils de l’Homme, le Metatron.
Les 3 parties de cette série sur les Gilgoulim :