Guidances

2. Le 13ème Son. Le Son des Tsadikim

Guidance des Hathor : les Guilgoulim - Deuxième partie

L’un des changements fondamentaux qui marqueront l’Ère Messianique sera la disparition totale du mal. Ainsi dit la prophétie de Zacharie :

« L’esprit d’impureté, Je le ferai disparaître de la terre. » Il n’y aura plus de mal, ni de « mauvais penchant »

Les Tsadikim sont les JUSTES

Quand le MAL peut jouer un rôle positif, on l’appelle la klipa.« coquille, écorce ».

Une coquille ou une écorce n’est pas en soi quelque chose de mauvais. Elle protège le fruit. Le problème commence lorsqu’elle se trouve mélangée au fruit. C’est pourquoi aujourd’hui, la klipa est une notion négative, car le mal est mélangé au bien. Mais à l’Ère Messianique, lorsque le mal se tiendra séparé du bien, il sera possible d’exploiter ses caractéristiques (comme sa puissance, son intense ambition, etc) pour élever le bien à de nouvelles hauteurs.

Au moment de la Résurrection des morts, le MAL disparaîtra totalement. Le MAL conclura sa mission et il ne restera que le bien.

Bien que cette promesse semble utopique, elle ne l’est pas, puisque nous y travaillons tous le jours, même sans le savoir. Tous les jours, des Êtres Adamiques récupèrent des étincelles bloquées. La klipa (l’écorce) emprisonne les âmes les plus évoluées, et les empêche de descendre sur Terre.

C’est pourquoi le Talmud (qui contient tous les secrets de la Délivrance finale) fait allusion à ce secret :

« Le Mashiah (messie) ne viendra que lorsque la dernière des âmes maintenues dans ce corps (ce champ : l’écorce, la klippa) sera libérée. »

Chaque génération libère des âmes qui peuvent descendre dans ce monde.

Nous avons vu dans la partie précédente que notre âme est démultipliée, multilocalisée et connectée à toutes ses parties.

L’âme a 5 noms, chacun de ces noms fait allusion à une fonction de l’âme et non son essence. Ces fonctions émettent un rayonnement et les 4 rayonnements de l’âme véritable (la plus haute), correspondent à 4 mondes, qui sont 4 étapes. chacune de ces 4 étapes est décomposée en 5 Partzoufim (visages), c’est-à-dire, 5 niveaux de dévoilement.

Ce qui nous amène à 5 Guigoulim X 4 mondes = 20 étapes X 5 niveaux de dévoilement = 100 .. Et nous n’en sommes qu’au début !

Il existe une lumière qui transcende le Nephesh (l’âme vitale qui donne vie au corps), le Roua’h (siège des émotions), et la Neshamah (siège de l’intellect) : c’est la lumière infinie de Dieu que nul mortel ne peut saisir. Le flux de conscience ne cesse toutefois de couler vers cet objectif. C’est la mission inscrite dans la particule Divine qui nous habite. En se réjouissant dans l’accomplissement des mitsvot, on peut accéder à ce niveau élevé par un mode de perception portant le nom de « saisir sans saisir ».

Quand le flux de conscience heurte la force restrictive de la Séphirah la plus élevé, Kether (couronne Divine), ceci crée les « neuf chambres  de la sagesse » par lesquelles on peut atteindre une perception intuitive de cette lumière sublime. – Rabbi Nachman de Breslev.

Il est impossible de saisir la divinité sans les 9 contractions de cause à effet, qui sont les Séphiroth qui mènent de Keter à Malkhout (et retour).

Les Sephiroth peuvent se parcourir dans deux sens :

  • dans le sens descendant, c’est Dieu qui déploie son énergie créatrice : c’est le chemin de la Création,
  • dans le sens montant, c’est l’homme qui marche vers Dieu : c’est le chemin de l’Eveil.

Ainsi, les Sephiroth décrivent une série de transformations ou de conversions de l’énergie créatrice : chaque Sephira réduit le flux provenant de la Sephira précédente. L’énergie circule vers le bas selon un chemin en zigzag appelée « l’épée de feu ».

Ce sont les 10 puissances créatrices, les dix niveaux de l’émanation ou de la manifestation divine décrite comme l’Ein Sof : l’illimité, l’infini. Autrement dit, les Sephiroth représentent les étapes du déroulement de la création. Les Sephiroth sont donc les qualités ou attributs de Dieu. Chaque Sephira est l’émanation d’une énergie du Dieu Créateur, sous une certaine forme.

Les 10 Sephiroth peuvent aussi être groupées en trois colonnes ou piliers :

  • le pilier de la miséricorde à droite, actif et masculin,
  • le pilier de la sévérité ou de la rigueur à gauche, passif et féminin,
  • le pilier central est celui de la conscience ou de la Voie céleste ; il évoque l’équilibre.

Les 3 Sephiroth supérieures Keter, ‘Hokhmah et Binah, (les moh’in ou « cerveaux ») qui ne peuvent être associées à aucun individu (donc à aucun personnage biblique).

Keter (la Couronne) est la plus élevée des Sephiroth, marquant le lien entre le fini et l’infini, l’être et le non-être. Le Nom de Dieu associé : Ehyeh Asher Ehyeh

‘Hokhmah (la sagesse) est la puissance d’Amour directement issue de Keter. Cette sphère représente l’émergence d’une énergie spirituelle brute et non-structurée, avant même qu’elle puisse se traduire dans une création, une idée ou une pensée. On peut associer cette énergie à l’intuition (qui correspond à l’hémisphère droit du cerveau). Le Nom de Dieu associé : Yah.

Binah (l’intelligence, le discernement) reçoit l’énergie de ‘Hokhmah : c’est là que prennent forme les idées et les pensées structurées. C’est le pôle féminin de l’univers, le centre de la cristallisation, de la forme. Binah correspond à l’hémisphère gauche du cerveau. Le Nom de Dieu associé : YHVH (tétragramme divin).

Remonter les 10 Sephiroth de l’arbre de vie

L’être humain éveillé est celui qui arrive à remonter l’arbre de vie pour s’approcher de Dieu. L’initié passe par différents stades de purification et de dépouillement, comme suit :

10 – Malkhout (David) est le monde objectif (donc invisible puisque le regard de l’individu est par définition subjectif),
9 – Yesod (Yossef)est l’idée qu’on se fait du monde (entre illusion et raison), et la prise de conscience de notre subjectivité,
8 – Hod (Aaron)est le développement de la raison,
7 – Netzach (Moshé)est la prise de conscience des passions qui nous animent,
6 – Tiferet (Yaakov)est la vision pure, la conscience aboutie de l’harmonie du monde et de l’être,
5 – Gevurah (Itsraq) est l’appréhension des lois morales qui gouvernent le monde,
4 – Hesed (Avraham)est la compréhension du destin de l’homme : la compassion et l’Amour,
3 – Binah (YHVH) est l’approche intellectuelle de l’intention divine,
2 –‘Hokhmah (YAH) est l’approche intuitive de l’intention divine,
1 – Keter (Eyeh Asher Eyeh) est le souvenir de l’intention divine.

Une Séphira cachée

Daath, (Séphira cachée, Grande Bibliothèque Cosmique qui renferme toutes les mémoires de l’Univers), se place au niveau de la gorge.

La faculté à développer dans cette séphira est la capacité à prendre des décisions ici et maintenant pour le bien de tous. Daath correspond à la Soi-conscience et au règne humain. Son pouvoir de création est dans la pensée. L’homme devient ce à quoi il pense. La pensée est créatrice. L’émotion est formatrice.

Daath, c’est l’Akash, la Bibliothèque du Souffle.

C’est dans Daath que se trouve l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal.

Le Sepher Yetsirah ne dit-il pas « Dix Sephiroth issues du Néant ; dix et non neuf ; dix et non onze » ? Da’ath étant la onzième Sephirah, elle « sort » ipso facto du processus des 10 Émanations.

Le mot Da’ath se traduit littéralement par « connaissance », mais il porte également le sens d’union et de relation, comme dans le verset « Adam connut sa femme Ève ».

Daath est le centre de l’Arbre de Vie, qui contient tout. La partie lumineuse de Daath pousse à élargir son âme, à ouvrir toujours plus son cœur, en prenant des risques en faisant des choix en s’engageant dans des entreprises dans un but constructif. La partie ténébreuses de Daath poussent à faire des expériences dangereuses dues à la curiosité et à la volonté de domination : l’orgueil.

Dans les 32 Sentiers de la Sagesse, Da’ath se situe sur le Sekhel Shalem, ou « Conscience parfaite » qui représente la maîtrise parfaite du flux qui passe de la Sephirah Hokhmah à la Sephirah Binah, le « père » et la « mère » de Da’ath. Ceux qui atteignent à ce niveau d’état de Conscience connaissent l’Harmonie entre les 2 hémisphères du cerveau, et sont capables d’appréhender totalement la Logique et la Raison, l’Intuition et la Créativité.

Da’ath forme avec la Triade Supérieure le Premier Quaternaire, un Quaternaire essentiellement spirituel, car de celui-ci va émaner l’ensemble des Forces se manifestant ensuite dans la Création.

Da’ath constitue la porte – la fracture – par laquelle se réalise le phénomène de la réalisation, engendrant l’Illusion de l’Espace et du Temps.

« Daath, la mystérieuse, l’invisible Séphire, qui n’est jamais marquée sur l’Arbre, est associée, dans le système occidental, avec la base du cou, le point où l’épine dorsale rencontre le crâne, celui où le développement du cerveau eut lieu chez nos premiers ancêtres.

Daath est ordinairement considérée comme représentant la conscience d’une autre dimension ou celle d’un autre niveau ou plan ; elle évoque essentiellement l’idée d’un changement de clef »

(La Cabale Mystique – Dion Fortune).

Les Qliphoth sont reliées entre elles par des tunnels, inversions des Sentiers de l’Arbre de Vie, qui se présente comme le « Côté Nocturne de l’Arbre », une réalité alternative que l’on peut atteindre via Daath, lors de la traversée de l’abîme ou La Ténèbre.

«Le Daath n’est pas le savoir positif et statique mais le ressenti, ce que l’on nomme aujourd’hui, l’intelligence émotionnelle, résultant d’une expérience existentielle. La joie ou la tristesse que nous ressentons, par exemple, lors d’une rencontre, d’une lecture ou de tout autre événement.» – Marc Alain Ouakinin – Mystères de la kabbale.

Si nous considérions que Daath, n’est pas une sphère, mais un emplacement libre, alors c’est un VIDE, qu’il faut remplir ! Ce Vide est rempli par la Torah depuis l’épisode du Don de la Torah au Mont Sinaï.

Daath se situe au niveau de la gorge, de la glande thyroïde, symbole de l’expression, du verbe divin. Elle est placée sous Keter, dont l’Archange recteur est Metatron, qui était connu pour être la voix de Dieu, mais dont la voix est trop forte pour l’être humain… Avec Daath, tout ceci commence à prendre du sens, la parole est créatrice.

En hébreu, Daath s’écrit ד ע ת – Daleth – Ayin – Tav – et vaut 474 en guématrie.

  • Daleth signifie «la porte».
  • Ayin, signifie «la perception, l’œil»
  • Tav, est le Sceau du grand œuvre.

 Daath est donc une porte que l’on ouvre pour la fermer à tout jamais derrière soi.

Dans cette dimension, toute forme d’espace, de temps et de matière disparaît. On ne revient donc pas de l’abîme, c’est pourquoi c’est un défi à la fois effrayant et fascinant. Une cérémonie ou la mort et la vie éternelle flirtent comme de vieux amants.

Le mystère de Daath a été exploré par des saints et des prophètes depuis des siècles, et ses profondeurs n’ont pas encore été pleinement explorées. Le mystère de Daath se rapporte à la totalité de ce que nous sommes en tant qu’Être. L’Étoile de David est le symbole utilisé pour représenter Daath. C’est aussi le nombre 33. C’est de cette porte dont parle Jésus dans l’Évangile :

« Demandez, et il vous sera donné, cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira: Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et à celui qui frappe il sera ouvert.  » – Matthieu 7: 7-8

Cette porte est à l’intérieur de nous-mêmes. Elle est reliée au Point OD.

Des Tzadikkim (Justes) cachés

Les Tsadikim Nistarim, littéralement les Justes cachés, Lamed Vav Tsadikim.

Les 36 justes cachés sont trente-six personnes dont l’existence sur Terre garantit la survie du monde. Ce concept très singulier se fonde sur un précepte talmudique selon lequel à chaque génération 36 justes saluent la Shekhina, la présence divine (Traité Sanhédrin 97b; Traité Sukkah 45b).

Il suffit d’un Juste pour tout changer :

« Il y eut dix générations depuis Adam jusqu’à Noé : c’est pour montrer combien Il est longanime, car toutes les générations allaient en L’irritant, jusqu’à ce qu’Il amena sur eux les eaux du Déluge. Il y eut dix générations depuis Noé jusqu’à Abraham : c’est pour montrer combien Il est longanime, car toutes les générations allaient en L’irritant, jusqu’à la venue d’Abraham notre père qui recueillit la rétribution de tous. » – Pirkei Avot 5, 2

Les vrais justes ne sont pas des héros. Leur mérite sert de contrepoids à tous les actes pervers commis au fil des générations et valide l’existence continue du monde.

Le Zohar affirme que, sans les prières des tsadikim, le monde ne pourrait pas perdurer un seul instant. (III :70B ff – cité dans le Tanya IV :27 page 292) Les tsadikim protègent le monde – même encore plus après leur mort que pendant leur vie terrestre.

Qu’est-ce qu’un Tsadik ? Un tsadik est celui qui incarne la conception originelle de l’être humain dans l’esprit du Créateur. Pour le tsadik, il n’y a rien qui « existe, tout simplement ». Chaque chose à un but, et dans toute chose il voit un sens.

Pour le tsadik, tout ce qui existe est un moyen de se connecter au Divin infini. Ainsi, se rattacher au Tsadik nous permet de réaliser que chacun de nous est fondamentalement divin, d’abord, par le seul fait de son existence humaine, mais plus encore à travers notre attachement à Lui, il nous relie à ce Divin qui respire en chacun de nous.

« même après leur mort, les tsadikim sont considérés comme vivants ».

La bibliothèque du Souffle et le 13ème Son

Nous sommes les Hathor et, depuis des éons, nous préservons la vie sur cette Terre, puisqu’elle est notre laboratoire du Souffle.

Le Souffle, Rouah’Elohim, est cette partie de l’âme qui enregistre et garde intacte la mémoire de l’humanité dans les cristaux de la Terre.

Akasha, pourquoi pas ? … Ce nom va bien. Mais c’est juste un nom pour désigner ce qui est la seule réalité : le Souffle.

Le Souffle est la seule véritable bibliothèque vivante que nous allons, ensemble étudier.

Souffle ou âme intermédiaire, partie de l’âme incarnée, qui sans être immobile est pourtant « continue ».

C’est comme un livre : Sepher, qui s’écrit de vie en vie, un livre de Saphir … Voila une belle image pour décrire le laboratoire du Souffle, que nous : « Maîtres généticiens de Sirius », avons, ici, installé, sur cette Terre Sacrée.

Le Bleu de Sirius est donc inscrit dans votre âme dans sa partie définitivement incarnée, mais continue …

Nous sommes si loin de vous que souvent, vous ne pouvez nous entendre. Et pourtant nous vous parlons sans arrêt car les sons que vous entendez : les Nadas ou sons de l’Âme, sont nos chants.

Nous sommes les Hathor, maîtres du Son et de l’Espace. Car l’espace n’est qu’un Son. Comme le Silence.

Et lorsque ce Silence se tait, au point zéro, l’homme peut contempler sa propre Présence. Son Être non-incarné.

Ainsi le Son est générateur de la dualité au sens où vous la connaissez : Bien/Mal, beau/laid.

C’est la dualité qui engendre les règles, dans tous les sens du terme., puisque les Menstrues sont aussi la Dîme que rend le Féminin à cet apprentissage constant des lois qui régissent votre univers.

Nous sommes à votre écoute, parties de vous même au sein des multivers, et nous vous aimons.

Soyez les bienvenus dans cette grande orchestration de la Vérité qui va renaître. Vous seuls, qui écoutez pourrez changer ce monde alors restez branchés…. Et n’oubliez jamais que la branche est une partie visible de la racine, l’arbre est pour vous un message Divin. – Les Hathor

Ainsi que nous l’explique les Hathor, la branche, le Tsadik est la partie visible de la racine de l’arbre. Se brancher au tsadik c’est se brancher à cette racine.

Tout est Son dans l’Univers et les multivers en résonnent.

Les 12 sons que nous connaissons : les sons chromatiques, et le 13ème son. Ce Nombre Treize est bien sous l’influence de la Providence, grain d’une nouvelle germination.

Il y a treize attributs de la miséricorde :

  • Le premier attribut est le nom de « l’Eternel ». Car parfois le tétragramme désigne l’essence divine [Dieu en Lui-même] et parfois un attribut [Dieu en relation avec le monde]. …
  • Le 2ème attribut est « tout puissant »,
  • Le 3ème clément,
  • Le 4ème miséricordieux,
  • Le 5ème tardif à la colère,
  • Le 6ème plein de bienveillance,
  • Le 7ème équité,
  • Le 8ème conserve sa faveur à la millième génération,
  • Les 9ème, 10ème et 11ème Il supporte le crime, la rébellion, la faute.
  • Le 12ème pardonne, et ne pardonne pas [en fonction du jugement],
  • Le 13ème se souvient de la faute des pères [en circonstances atténuantes pour les enfants].

Le 13ème son est lié au souvenir de la faute des pères. Et à la Techouva (repentir). C’est pourquoi ce 13ème son est celui de la signature énergétique du Tsadik. Le Féminin Sacré a un rapport étroit avec le treizième Son… Pourtant le Tsadik est souvent un homme !!! Parce que le Tsadik est redevenu andogyne, comme l’Adam kadmon.

La Dîme de Tout

La Dîme est un prélèvement sur ce que nous recevons, que nous préparons pour le Service d’autrui.

Alors qu’il s’appelait encore Abram, le premier converti (Abraham) fut béni par Melchisédech, et il lui donna la dîme de Tout :

Et Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin: il était le sacrificateur du Dieu Très Haut.
Et il bénit Abram et dit: Béni soit Abram par le Dieu Très-Haut, maître du ciel et de la terre:
Et béni soit le Dieu Très Haut qui a livré les adversaire entre tes mains. Et il lui donna la dîme de tout. (Genèse 14:18-20,)

Abram est le féminin. Le féminin rajoute un Hé à son nom, et son nom devient Abraham, le premier convertit. Converti à la proximité avec Dieu !

Le Zohar rapporte cet enseignement de Siméon bar Yo’haï :

« Il incombe à l’homme d’être mâle et femelle », toujours, afin que sa foi puisse rester inébranlable et que la Présence divine [ la Shekhina ] ne l’abandonne jamais.

Malkhout est comparée au Jardin d’Eden ( Shékhinah), elle est essentiellement féminine.

« La dîme est la séparation de la dixième partie de Malkhout qui ne peut être corrigée. »

« Je transfère la dîme pour une utilisation en apparence extérieure, mais elle devient alors mon intériorité et me revient avec les désirs que je ne considérais pas miens auparavant. Pour le moment, dans mes sensations, je ne peux pas corriger cette partie afin de l’utiliser, pour recevoir, mais  je prépare cette partie pour la correction par la société. »  Rav Michaël Laïtman

Le secret des menstrues : il semble que les Hathor ont voulu nous dire que les Menstrues contiennent le secret de la Transmutation de cette « 10ème partie de Malkhout » dans laquelle nous sommes incapables de donner et qui cause tout le mal qui se déverse sur le monde.

Le mal étant toujours relié à la mort, devons nous en déduire que là se trouve le secret de l’immortalité ?

« Lorsqu’Eve était en Adam, la mort n’existait pas. Quand elle se fut séparée de lui, la mort survint. Si à nouveau elle rentre en lui et s’il la prend en lui-même, la mort n’existera plus ». Manuscrit de Nag-Hammadi, « l’Evangile de Philippe ».

Pour les alchimistes, il existe 3 Mercures qui sont les Clefs de leur Science, et qu’ils appellent les Menstrues, sans lesquels rien ne se fait. Deux Mercures sont superficiels, et le troisième essentiel est « de Soleil et de Lune » (les Corps parfaits). Ce Mercure qui est l’essentiel des autres métaux, est le principal fondement de la Pierre Philosophale, puisqu’ils disent :

« Il n’y a au fond qu’un seul Mercure : le Mercure philosophique qui est le menstrue des alchimistes, où ils dissolvent leurs Soufres. L’un de ces Soufres, appelé aussi Sel, est le Mercure des philosophes et c’est aussi la magnésie des Sages. » – Le Livre des Douze Portes

Pour les Taoïstes, qui pratiquaient l’Alchimie interne :

« Si la perte de l’essence séminale était une perte d’énergie pour l’homme, c’était la perte du sang menstruel qui faisait perdre son énergie à la femme ». Ils ont donc mis au point des techniques physico-spirituelles pour diminuer, voire même arrêter les menstrues chez la femme. C’est cela que la Taoïstes nomment  » L’art de décapiter le Dragon Rouge« .

Appeler Son Futur

Il est écrit dans le Zohar (BeShalakh [Quant Pharaon envoya], p64) « Ensuite Moïse devra…chanter. » . Or cela dépend du futur !

Nous devons comprendre que l’humain (comme Hachem), a aussi besoin d’un manque. Autrement, il n’y a pas de place où la lumière peut entrer. Un manque est appelé « Kéli » (réceptacle, vase, outre, récipient). Cela veut dire que s’il n’a pas de Kélim (pluriel), l’humain ne peut rien recevoir.

Un manque est appelé « un désir », c’est-à-dire, qu’il a un désir pour quelque chose et il sent qu’il lui manque cette chose et souhaite satisfaire le besoin. Selon la mesure qu’il ressent son absence et selon la mesure avec laquelle il a besoin de satisfaire son besoin, ainsi est la mesure de son manque. En d’autres mots, un grand manque ou un petit manque dépend de la nature de la mesure de la sensation de nécessité de l’homme à satisfaire ce besoin.

C’est pourquoi, si l’humain se surpasse en imagination, et va au-delà de la raison, imagine l’inimaginable, la foi s’accumule, jusqu’à ce qu’il soit récompensé. C’est le secret de :

« Souviens-toi de ton futur ».

Il y a ici une invitation à sentir la complétude de ce qui sera dans le futur.

C’est le sens de ce que les sages ont dit « Ensuite Moïse devra…chanter. ». En d’autres mots, maintenant – dans le présent – ils chantent à propos de ce qu’ils vont recevoir dans le futur. Cela veut dire que selon la mesure qu’ils se représentent les délices et plaisirs qu’ils vont recevoir dans le futur, ils peuvent les sentir dans le présent, à condition qu’ils aient foi et confiance, dans le futur, c’est-à-dire que dans le futur tout le monde sera corrigé.

Cette disposition à voir le Futur Parfait réalisé, est la capacité principale du tsadik. Cette disposition de l’âme émet une signature énergétique qui résonne dans les univers comme étant le 13ème son, le son qui relie tous les autres.

Ceci explique que nous pouvons recevoir l’illumination de la lumière environnante (Or makif). En d’autres mots, la lumière environnante brille dans l’intériorité de loin, c’est-à-dire que même si un homme est loin d’obtenir délices et plaisirs, il peut toujours attirer l’illumination de la lumière environnante dans le présent.

Un géant dans un tout petit nain

Un Maître écrit qu’il arrive souvent que l’apparence d’un homme simple ne soit pas le reflet de ce qu’il est véritablement. En lui peut se cacher une âme inimaginable, provenant d’un endroit très élevé, bien qu’il se voie (et que tous le voient) comme quelqu’un de simple, voire même très limité à tous égards. Il arrive que cette âme contienne en son sein des millions d’autres âmes qui dépendent de lui. Et l’humain ne le sait pas. Il ne connaît pas son pouvoir.

C’est pourquoi le Ari HaKadosh dit :

« Chacun doit se demander : suis-je vraiment ce que je crois être ? ».

Un homme peut être porteur d’une âme gigantesque qui venait de très haut et était destiné à faire des choses immenses, mais passer à côté toute sa vie. C’est une des raisons des Guilgoulim, car cette âme va revenir autant de fois qu’il le faut, jusqu’à ce qu’elle finisse par se dévoiler.

Nous portons un potentiel inimaginable qui peut rester en sommeil pendant de nombreuses vies.

Nous avons vu que l’âme se trouve à l’intérieur du tselem, qui est lui-même habillé dans le monde des écorces, et le tout se trouve à l’intérieur du corps. Or, un seul de ces niveaux est vraiment le Adam véritable, c’est l’endroit de l’âme supérieure qui est en prison à l’intérieur de 3 habits qui la voilent :

  • le tselem (les malachim) est vivant
  • la klipa est vivante
  • le corps est inerte bien qu’il soit porteur de vie.

C’est dans la klipa que se trouvent les qualités de l’humain (le fruit), elles sont protégées dans les écorces. La Klipa n’est donc pas, à priori, négative. Par exemple, celui qui possède la klipa de la Force ne peut pas voir l’oppression sans réagir. La klipa dévoile la direction de l’âme qu’on porte.

Les klipot ne peuvent aucunement transgresser la Volonté divine, car elles savent et perçoivent qu’Hachem est leur vie et leur existence, puisqu’elles tirent leur subsistance de l’aspect « arrière » de « l’arrière » de la Volonté divine, Qui les enveloppe. C’est pourquoi le sorcier Bilaam, qui devait maudire le peuple d’Israël, n’a pas pu et a dit : « Je ne peux pas transgresser la parole d’hachem… »

Bien que Bilaam fût une klipa revêtue d’un corps, quand cette klipa spirituelle, c’est-à-dire le pouvoir prophétique impur avec lequel il espérait maudire le peuple d’Israël s’exprima en lui, il s’exclama : « Je ne peux pas transgresser la parole de D.ieu ».

A cette époque ancienne, une âme de Atzilouth descendait dans une klipa de Atzilouth et une âme de Briah, ou de Yetsirah ou de Assiah descendait dans la klipa appropriée.

Mais la klipa peut être abimée. Lorsque la klipa est abimée, il y a une confusion totale. Tous les aspects peuvent se retrouver dans la même âme, dans un chaos indescriptible. On ne sait plus QUI on est ! Une âme de Atzilouth peut aujourd’hui descendre dans une klipa de Assiah etc…

Le Ari HaKadosh révèle que la génération de la Fin des Temps sera, extérieurement, la plus basse, « au niveau du talon », mais elle contiendra les âmes les plus grandes jamais descendues sur terre. Ce phénomène s’accroîtra, et il sera même poussé à l’extrême car commenceront à descendre, des âmes de Atsilouth.

La particularité de la génération du talon est la confusion dans laquelle les âmes arrivent. C’est donc une inversion totale de l’ordre qui avait été établi depuis Avraham, puisque même le corps n’est plus révélateur de ce qu’il porte en lui. Il y a déconnexion totale entre le visible et l’invisible. Certes, ce phénomène a toujours existé à titre d’exceptions, mais il s’agit aujourd’hui de toute une génération  porteuse d’âmes extrêmement évoluées.

C’est parce que les âmes changent que l’histoire va changer, et non le contraire.

Les 3 parties de cette série sur les Gilgoulim :

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