Guidances

La Lumière, le Son et la Recherche des étincelles perdues

Guidance des Hathor

« Vous retrouvez un par un tous vos aspects et fusionnez l’essence de votre identité, afin de réapparaître, unis en vous-même en un seul être qui se presse vers son accomplissement. Les temps sont venus pour vous, de réaliser votre unité au sein de la diversité. » … »

A chaque petit pas vers la libération d’une étincelle, vous rayonnez encore un peu plus votre pouvoir Divin… » Les Hathor

Le but de l’incarnation est de récupérer les étincelles perdues.

Les 288 étincelles perdues

La Brisure des vases ou chevirat hakelim, produisit 288 étincelles de lumière qui étaient contenues dans les vases. Lors de leur chute, elles se sont mélangées avec les « écorces » (qlipoth) ainsi,

« il n’y a rien au monde, dans tous les mondes et, de même dans toutes les parties du monde de la Fabrications comme le minéral, le végétal, l’animal ou l’humain, où l’on ne puisse trouver des étincelles de sainteté mélangées aux écorces ; et elles doivent être triées » (Rabbi Haïm Vital)

Ce tri doit avoir lieu dans le Féminin, en Malkouth, la Royauté, la dernière Séphira qui représente notre monde. De ce tri dépend la remontée de la lumière purifiée vers le monde de l’Emanation.

C’est pourquoi nous devons intégrer ce que les Hathor nomment le 13ème Son, c’est le Féminin qui va prendre en considération la 13ème mesure de l’homme : le mérite des pères. Le 13ème son, c’est le son des Tzadikim (les Justes).

Ainsi la multidimensionnalité fait partie de la manifestation de la conscience. Nous développons l’attribut quantique. C’est à dire que nous ne pouvons plus juger des causes, nous ne pouvons que constater des effets.

Dans le monde multidimensionnel il n’y a plus de phénomène de cause à effet, c’était une vision linéaire, nous l’avons perdue et notre mission maintenant est uniquement de réparer. Cette réparation va engendrer la récupération de l’étincelle tombée dans la qlippah.

Pourquoi 288 ?

288 est un nombre très connu dans la Kabbale, c’est le nombre des étincelles « tombées » des « mondes supérieurs » suite à la « brisure des vases » que l’on peut traduire par les ruptures de symétrie dans le langage de la physique moderne. Si il y a rupture de symétrie, c’est qu’il y a déplacement, si il y a déplacement, il y a incohérence. La géométrie ne correspond plus au nombre d’or, à la fleur de vie.

Le nombre 288 est la valeur des trois lettres RHP , qui occupent les positions 68, 69 et 70 du premier chapitre de Bereschit et se situent dans le mot Merahephet du second verset traduit communément par « l’esprit de D-ieu ( Rouah’ Elohim) planait sur les Eaux », mais on devrait traduire par « couvait » au lieu de « planait »..

Cette couvaison contient en substance 288 étincelles : 144 mâles et 144 femelles.

Nous voici en contact avec la Bibliothèque du Souffle, puisque le Souffle est Esprit.

En Kabbale 72 est la valeur de la Séphirah de la Bonté : Hessed.

Et 216 la valeur de la Séphirah de la Rigueur : Gvourah.

72 + 216 = 288.

7+2 = 9.

2+1+6= 9.

Il y a une égalité qualitative entre la Bonté de Hessed et la Rigueur de Gvourah… Mais au niveau quantitatif la Rigueur demande plus d’effort quand il s’agit de soi-même et moins d’effort quand il s’agit de l’autre… Et pourtant si on accepte de s’en tenir uniquement à la qualité de la substance, Bonté et Rigueur sont strictement égales… 72 est le nombre des Malachim (traduit par anges). En réalité pour se situer dans la voie du milieu et rejoindre Tiphéreth, le Coeur, il faut que la dose de Rigueur soit exactement égale à la dose de Bonté. Donc c’est uniquement dans le qualitatif que nous devons nous positionner.

288 est aussi la valeur du mot Ibbour : 70 + 10 + 2 + 6 + 200, conception, gestation. Ce mot peut parfois prendre le sens de réincarnation. C’est un supplément d’âme. Lorsque quelqu’un reçoit un Ibbour, il reçoit un supplément d’âme de la part d’un Juste ou d’un parent décédé rédempté.

Au XVIè siècle, Isaac Louria, le Ari ha kadosh, enseigna la doctrine des 288 étincelles divines, tombées dans la matière lors d’un « accident » survenu au cours d’une sorte de pré-big-bang, appelé Tsimtsoum.

Ondes sonores et ondes lumineuses sont de même nature… Son et Lumière sont donc équivalents.

Et D.ieu dit : Que la lumière soit; et la lumière fut. D.ieu vit que la lumière était bonne; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres…

« Je forme la lumière, et je crée les ténèbres, Je donne la prospérité, et je crée l’adversité; Moi, l’Eternel, je fais toutes ces choses. » Ésaïe 45:7

On ne crée pas la Lumière, ni le Son, on les forme… C’est là notre pouvoir divin.

On ne crée pas la prospérité, on la donne… c’est là notre pouvoir humain.

Et dans la vie, toutes ces choses on les fait…

Alors qu’est-ce qu’on crée ? Quand on s’imagine créer…

288 est la valeur dodécagonale de 8, l’octogone sacré.

Dans le Tanakh, le Livre de Josué, le premier chapitre du Livre des Rois est le chapitre 288. Il relate des derniers moments du roi David. Au chapitre 25 du premier livre des Chroniques, on apprend comment ce roi nomma 288 choristes« maîtres et apprentis » chargés d’assurer le service des cantiques dans le Temple. Si le Temple est une figuration de l’Univers, les 288 chanteurs pourraient bien évoquer les ondes sonores à l’origine de la création matérielle…

288 divisé par 22 lettres de l’alphabet sacré = 13,0909090909 – presque 14 …

En Chine, l’aire rituelle du Ming T’ang avait pour périmètre 288…

Le “pictun” des Mayas (20 baktuns), cycle de 8.000 ans de 360 jours chacun, comprenait 2.880 000 jours…

Le nombre 288 fait partie des nombres liés à la partition du cercle. Il représente les 4/5 de 360.

On le retrouve donc dans les mesures en coudées de nombreux monuments du passé : à Tiahuanaco par exemple dans la longueur du temple de Kalasaya ; dans les ruines de Téotihuacan au Mexique.

L’Archétype de l’homme qui a récupéré toutes ses étincelles : Abraham

La Torah nous transmet des clés fondamentales du but et de la finalité de nos existences, et nous permet de construire notre propre délivrance. Les patriarches bibliques sont des figures archétypales et nous sommes donc, tous concernés. La fin de l’histoire permet de comprendre la pensée du début, et les derniers moments de la vie d’Avraham vont donc dévoiler ce qu’était le véritable projet.

Le grand kabbaliste Rabbi Isaac Louria a enseigné :

Chaque objet, force et phénomène en existence possède en soi une étincelle de sainteté, une parcelle de divinité qui constitue son « âme », sa teneur et sa forme spirituelle. Cette étincelle incorpore le désir de D.ieu que cette chose existe, et son rôle au sein du plan divin pour la création. Quand une personne fait usage de quelque chose pour servir son Créateur, il pénètre l’enveloppe de la matérialité de cet objet, révélant et actualisant son essence divine.

Abraham a servi D.ieu toute son existence, en deça du désir humain, c’est à dire dans la vie telle que nous la vivons, et non pas au delà, à l’extérieur. Son désir était conforme au désir du Créateur. C’était un homme véritablement libéré.

Pourquoi est-on ici ? Pourquoi notre âme descend-elle sur terre ?

La part de travail de l’homme est de partir à la recherche des étincelles perdues. D. a créé un monde rempli de lumière. Pourtant, tout n’était qu’obscurité au début. Et « l’Esprit de D.ieu « couvait » à la surface des eaux »… Le monde a été créé de manière désordonnée, rien n’est à sa place Les étincelles sont des entités qui ne sont pas à leur place. Tant que ces étincelles ne retrouvent pas leur place, elles ne peuvent briller.

Chaque âme a une quantité de lumière à faire briller qui correspond au nombre d’années qu’il va passer sur terre. Chaque jour non utilisé est un jour qui reste dans l’obscurité. Mais il est dit d’Avraham « Ba Bayamim » : il est venu avec tous ses jours…

Abraham s’est présenté à D. avec ses 175 ans de vie complètement utilisés, il a récupéré toutes ses étincelles au cours de sa vie. Plus un homme passe dans sa vie à coté de ses étincelles, sans les récupérer, plus il est éteint.

Pourquoi les gens sont de plus en plus tristes en vieillissant ?

Toutes ces étincelles qui n’ont pas été récupérées hurlent de n’avoir pu être reconnues.

Rav Dynovisz donne cet exemple :

Les jeunes sont gais, ils rient mais de quoi se réjouissent-ils ? De mensonges et de faux espoirs ? Et les personnes âgées, fatigués de la vie ont une tête d’enterrement ! Or c’est le contraire qui devrait se produire, notre monde fonctionne à l’envers ! Un homme en vieillissant qui a récupéré toutes ses étincelles est lumineux, souriant et ressens une joie de plus en plus profonde. Voila pourquoi Avraham et Sarah ont choisi de nommer leur enfant Its’hak : « celui qui rira » …

L’Homme Nouveau est sans certitude

L’étude de la Torah, c’est d’abord un art particulier de la lecture et de l’interprétation des textes. Étude existentielle en laquelle l’homme s’invente au fur et à mesure qu’il invente de nouvelles significations d’être. L’Homme nouveau dans une tradition du nouveau est à rapprocher de « l’Homme en marche ».

La sagesse de l’incertitude fait obstacle aux idéologies toutes fondées, même pour celles qui sont de bonne foi, sur l’illusion de posséder la vérité. Jusqu’à quel point peut-on vivre sans masque, dès lors que l’expérience humaine est incertaine dans un monde incertain ?

La tâche de l’homme est d’atteindre la perfection de son « étincelle individuelle » à tous les niveaux, dit le kabbaliste Marc Alain Ouaknine qui confirme :

» Il est important chez les cabalistes de l’école de Louria de découvrir la racine de leur âme comme si seule cette connaissance permettait à l’homme de restituer son âme à sa racine céleste. »

« Il incombe à chaque homme de chercher avec application et de connaître la racine de son âme afin de pouvoir la parfaire et la rétablir dans son état originel qui est l’essence de son être. Plus un homme se perfectionne, plus il se rapproche de son être propre. » Moïse Zacuto, Commentaire du Zohar, Cf Miqdach Meleck, Amsterdam, 1750.

Il est impossible à un homme qui « sait », de retrouver l’essence de son âme qu’il ne connaît pas…, la première chose à faire pour récupérer les étincelles perdues, c’est de se défaire de ses certitudes, de ses croyances, de ses superstitions, de ses dogmes.

L’équilibre Hessed /Guévoura réside en Tiphereth

Vous allez recevoir des messages concernant la totalité de vos existences et de vos liens. Il vous faudra y attacher une très grande importance. Ceux que vous croisez sont liés à vous d’une façon ou d’une autre et les interactions, entre vous, seront de plus en plus significatives de la mission qui est la votre….

… Essayez de discerner à quel point ce monde est intriqué, ce qui se déroule chez l’un est un reflet de ce qui se passe chez l’autre, et ce reflet est démultiplié pour une multitude interconnectée. Lorsque vous annulez en vous un lambeau de discorde, vous le faite pour une « sacrée » bonne partie de l’humanité, le savez-vous ? Les Hathor

Entre Hessed : la Bienveillance et Guevoura : la Force ou le Jugement, vient prendre place Tiphereth : la Beauté. Nous nous trouvons dans la sphère émotionelle.

Tiphereth n’est autre que la partie de l’âme dont le véhicule est le corps causal

Ce corps causal est voué à s’expanser pour à la fin se dissiper, se vibraliser. Il est appelé le lotus égoïque, véhicule de manifestation d’un Ange solaire, produit de milliers de vies de souffrances et d’efforts, son volume s’accroit par l’accumulation de lents et graduels progrès, du meilleur de chaque vie. La construction de cet édifice, de cette pyramide à 4 cotés, avance lentement au début, mais vers la fin de l’incarnation, si le travail sur soi est constant, cette construction se poursuit rapidement.

C’est pourquoi l’archétype Yaacov correspond à Tiphéreth car il devient Israël, suite au combat avec l’ange de Essav (l’ange de la mort). Mais il faut d’abord expansion avant vibralisation. Il est hors de question de s’imaginer ne pas passer par le stade Yaacov et d’arriver directement au stade Israël, ou se considérer comme la « nouvelle Israël », car il n’y a rien de nouveau sous le soleil …!

On verra dans un autre article comment Yossef Yessod est en tout point égal ou identique à Yaacov Tiphereth (Eleh toldot Yaacov Yossef).

Donc on nomme cette fraction de l’âme, Tiphéreth : l’Essence Divine. Elle est le matériel psychique avec lequel on peut et doit fabriquer l’embryon d’Or.

Toutes les expériences de la vie se trouvent résumées dans l’embryon d’Or, et c’est pourquoi, il est évident qu’il provoque des transformations de fond dans les « principes pneumatiques », c’est à dire la substance du Souffle immortel de l’homme.

Tiphereth est un monde qui est au-delà du mental.

C’est un monde de couleur bleu électrique intense. Le bleu de Sirius …

Dans ce monde de Tiphereth, c’est la musique, le son qui prime. c’est le Verbe. Avec cette partie de l’âme la parole doit être d’or… C’est la raison pour laquelle Yaacov ne dit jamais n’importe quoi. Lorsqu’il rencontre son frère Essav venu se mesurer à lui avec ses 400 soldats, il lui dit : im lavan garti ( j’ai vécu avec lavan)… Sous entendu j’étais ger (étranger) chez lavan. C’est à dire je ne me suis jamais compromis…

Tiphéreth a horreur de la compromission… Elle exige la Transparence totale.

Tiphereth réalise un équilibre entre deux logiques de création et de destruction, en les réalisant au point qui est juste et nécessaire. C’est le point où la volonté de créer quelque chose de spécifique devient possible. Cette séphira est liée au premier commandement : « Tu ne tueras point », son nombre est le 6, ce qui veut dire qu’elle se déploie dans l’espace, sa couleur est Or…, mais, sa qlipah (écorce) est la fausseté.

Le secret de la sortie d’Egypte, la sortie de l’esclavage, des limites de la matrice, se situe dans le choix de « choisir son obligation ». Ainsi entre Hessed et Guevoura qui à elles deux représentent le chiffre 288, nous réalisons l’harmonie (Tiphéreth) de la beauté du choix.

Le choix s’inscrit dans le Faire

On ne peut récupérer la moindre étincelle tout seul. Il faut s’inscrire dans la vie avec autrui. C’est pourquoi le monachisme est une aberration de l’imaginaire. Lorsque les Hathor nous enjoignent à ‘imaginer l’inimaginable », ce n’est pas pour qu’on crée plus de fantasmes.

L’imaginaire c’est l’archétype Lavan (Laban) père de Rachel et Léa, épouses de Yaacov. Lorsque Yaacov dit : im lavan garti (j’ai habité avec Lavan), comme je l’ai expliqué plus haut, c’est comme si il disais : « je ne me suis pas compromis »… Compromis avec quoi ? Avec l’imaginaire … Je n’ai pas laissé mon esprit fantasmer …!

Yaacov s’est inscrit dans le faire, il a travaillé 7 ans pour obtenir la main de Rachel, et comme Lavan (l’imaginaire) a substitué Léa à sa soeur, il a dû travailler encore 7 ans de plus, pour enfin épouser Rachel.

Le chiffre 7 correspond au Temps, le temps c’est la Pensée, la pensée c’est le Désir…

Et c’est le désir qui commande l’imaginaire. par contre, l’Imagination n’est jamais commandée, elle vient du monde supralumineux, du monde Global. Mais désirer l’inimaginable, c’est comme désirer l’INFINI… C’est désirer la Volonté du Créateur.

Le choix s’inscrit dans un FAIRE qui lui s’inscrit dans le non-faire… Puisque tout appartient à D.ieu. « Que Ta Volonté soit faite et non la mienne ». Et mon rôle, c’est de prendre le risque de m’inscrire dans la vie, dans la société, de suivre l’Intuition Divine, de risquer de travailler encore 7 ans pour épouser la Shekhina de D.ieu… la Malkhout.

Quand on commence à récupérer des étincelles, la sensation de manque se dissipe. Et quoi qu’on ai fait comme « bêtise » avant, cela n’a pas d’importance dès qu’il y a Retour (techouva), c’est comme si on avait jamais fauté… C’est ça la miséricorde divine !

Miléna@Or

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