Le Sens de la Mesure sub/cosmique, fusion de l’Image et de la Ressemblance
Guidance des Hathor du 18/12/2016 - Archétype Séphira Yessod et Patriarche Yossef
Il existe un Univers de l’entre-deux (bneï) qui régit pour nous, la réalité. Il a, entre autre, été appelé le « Champ PSI ».
Le Champ PSI se définit lui-même comme étant la réalité… Pourtant il n’est que virtualité…
W. CARRINGTON, étudiant « l’art de filer » de l’araignée, formulait le concept d’un subconscient commun de l’espèce (ou « esprit de groupe ») dans lequel se trouveraient accumulé les expériences de filature de toutes les araignées du passé.
Les araignées filent la toile, espérant y enfermer l’Esprit, pourtant elles ne le peuvent pas réellement. La capacité créative de « l’Imagination Pure » prend des ailes à la toile et modifie instantanément son trajet et sa configuration. C’est pourquoi, l’araignée a inventé l’Imaginaire, qui tel un immense Livre Blanc, se tient prêt à consigner en son sein, le moindre de nos attachements.
Fréderic W. H. MYERS avait déjà émis l’hypothèse d’un « milieu méta-éthérique », dans lequel se transmettraient les impressions télépathiques et les images des fantômes des vivants ou des défunts.
Nous sommes les Hathor, Maître Généticiens de Sirius, nous avons participé à la Création méta-matérielle du monde au sein duquel vous évoluez et expérimentez, et pour cela nous sommes appelés Elohim : QUI a créé CELA – Les Hathor
Ainsi, la réponse est claire, nous savons Qui (MI) a créé (BARA) Cela (Eleh)…
« Cela » (Eleh) est Divin, d’ailleurs sa racine en hébreu ne provient-elle pas de EL, qui est un des noms de Dieu ? A tel point que les peuples idolâtres qui vénéraient la Divinité bien plus que nous (à notre époque), ont appelé « Cela » les dieux…, donnant ainsi naissance à la mythologie (science du mensonge).
En hébreu, la Torah nomme ces « dieux » Malachim… (mala’him), ce qui se traduit par Puissances, mais il n’est pas oublié de rajouter qu Dieu est Melekh (mele’h), c’est à dire ROI, et Malakh (mala’h) lui-même.
Lorsque l’humain se trouve soudain prisonnier de l’Imaginaire, il est, à ce moment, simplement gouvernés par un taux excentrique de « l’album » , qui n’est autre que la forme primaire de l’intellectualisation.
Cet « album » , « Grand Livre Blanc », sert de mémoire originelle, au détriment de la Bibliothèque du Souffle, l’Archive Akashique Primordiale. Mais sachez que le Souffle, « Roua’h Elohim », est la seule véritable Bibliothèque Vivante, « Le Grand Esprit » planant à la surface des eaux avant séparation.
L’ombre, reflétée par votre Soleil intérieur, est soumise à la valeur du taux excentrique de l’album contenu dans le plasma environnant de votre planète, appelé ionosphère. Cet écoulement de plasma va ensuite se confronter, par résonance, aux ondes electro-magnétiques générées par vous-même et, disons, votre environnement, et ainsi former une magnétosphère. La Conscience collective est donc totalement impliquée dans le processus de co-création permanent.
C’est pourquoi nous vous avons dit : Imaginez l’inimaginable…
Les Hathor
Nous avons déjà abordé ce sujet d’un « milieu méta-éthérique », ou « Champ PSI », lors d’un précédent article (Le sens cosmique et la mesure sub/cosmique), où nous avons définit par un vocabulaire différent, ces notions qui ne peuvent être ignorées. Et la première des conclusions que vous devez considérer aujourd’hui est que le Champ PSI est, malgré tout, une continuité du « Champ Akashique », ce que que nous avons traduit ainsi :
Le lieu de Cohérence sub/cosmique est en vérité la continuité du champ de Cohérence universelle.
Ce qui est logique puisque Dieu est lui-même « Malakh »…
Alors, me direz-vous, pourquoi devrions-nous nous méfier de ce champ PSI ? Est-ce que ça voudrait dire que nous devrions nous méfier de Dieu ?
Nous vous avons parlé de « Mesure sub/cosmique »… Essayons de comprendre pourquoi.
Lorsqu’une personne sensitive entre en syntonie, avec une bande de fréquence émanant du Champ PSI, cela est simplement dû à une résonance qui correspond à différents facteurs, comme : un certain état d’âme, une situation caractéristique, un événement vécu ( dans cette vie ou dans une vie antérieure ou parallèle), mais aussi à un NOM, une signature vibratoire, une expression « mnémonique », un résidu de mémoire etc… Ce qu’il faut absolument intégrer dans votre compréhension, c’est ce phénomène de résonance qui s’inscrit comme étant la voie de « l’entre-deux » (bneï).
Nous avons vu que la mesure sub/cosmique d’un peuple, d’une nation, d’une religion, se trouve dans son élément confédérateur, mais cet élément confédérateur n’est que le résultat d’une certaine résonance. La mesure sub/cosmique d’un individu, peut donc se trouver être à la fois individuelle et collective., ce qui rejoint notre avertissement constant au sujet des pensées qui ne sont pas les vôtres.
Nous vous avons dit : « il existe un lieu de Cohérence sub/cosmique, et ce Lieu est illustré par la lettre hébraïque Vav », sans oublier de préciser qu’originellement la forme du Vav désignait une cheville permettant de réaliser des assemblages, d’édifier, de construire, c’est à dire qu’elle est l’outil principal du charpentier… Et qui fut appelé « le Charpentier » ?
Sachez que la mesure sub/cosmique est soumise à une continuelle vérification de la part d’un véritable travailleur de Lumière comme le fut le Charpentier… C’est à dire qu’il ne suffit pas de rentrer en résonance avec le champ PSI et d’en absorber bêtement le contenu, il s’agit de vérifier si la mesure proposée est en adéquation, en cohérence, avec ce que nous considérons pleinement comme étant juste. Le JUSTE étant ce qui ressemble le plus fidèlement à Dieu.
Oui nous avons reçu le privilège de l’image, mais nous avons aussi hérité du « loisir » de la Ressemblance.
Il est d’ailleurs relativement simple de prendre la température de la mesure de cohérence sub/cosmique d’un groupe d’individus.
Les guidances des Hathor sont toujours largement partagées sur le net, mais ce précédent message, n’a pratiquement pas été partagé par les Travailleurs de Lumière, non pas à cause de son sens absolu, mais en fonction des exemples venus illustrer les notions énoncées. Ces notions, ont été inspirées par l’excellent article de Cyrille Odon : La Terre est à la ressemblance de l’homme, dont, l’imagerie choisie, les peuples du Kosovo, ne semblait pas heurter la mesure sub/cosmique cristallisée. Le phénomène de cristallisation de la mesure sub/cosmique d’un groupe d’individus, d’un peuple, a pu favoriser la science de la propagande dans laquelle Goebbels était passé maître.
Or, la cheville de bois du Charpentier se doit de s’adapter à la mesure de la construction. Sans quoi, il n’y a plus Cohérence.
La structure du Champ PSI, bien qu’étant en perpétuelle mutation, est en fait constituée, en majorité, par des voies de « moindre résistance ». Car, comme le dit si bien Albus Dumbeldore dans Harry Potter : « Maintenant les gens devront choisir entre le Bien et la Facilité »… ( J’attire votre attention sur le prénom Albus…). Ce choix se fait le plus souvent inconsciemment en faveur de la facilité.
Par l’intercommunication des esprits, selon des voies ou lignes de force, se réalise « l’écoulement paranormal » d’une information ou d’une image, d’un individu a l’autre. La notion de « voies de moindre résistance » se confirme par le fait que dans une assemblée les personnes se mettent plus facilement en « rapport psychique » avec la majorité dominante, afin de puiser les images subconscientes dont ils vont dépendre pour agir. La facilité étant la réponse simplifiée face à la nécessité…
C’est d’ailleurs contre cet engouement pour la facilité qu s’est élevé la patriarche Avraham l’Ivri, en détruisant toutes les idoles… Ivri signifiant littéralement « qui nage à contre courant »…
Ce petit exemple nous aura permis de faire le point sur la dépendance à une quelconque mesure sub/cosmique afin de pouvoir aborder enfin le sujet principal de cet article qui est le « Sens de la mesure sub/cosmique » et d’aborder ses champs d’application.
Le Sens de la Mesure
L’expression « écoulement paranormal » pour indiquer le flux de l’information, n’est pas anodine, puisqu’elle nous renvoie à l’image de l’eau qui coule pour former des fleuves et des rivières. Lorsqu’on se réfère à l’intelligence du poisson, le saumon par exemple, qui nage à contre-courant pour remonter à la source ou la truite qui se sert des vortex de l’eau pour effectuer des sortes de sauts quantiques… Nous ne pouvons qu’évoquer son symbolisme, largement utilisé par les adeptes du Charpentier au 1er siècle. Le milieu ambiant du poisson c’est bien l’eau de l’esprit…
Le but de notre vie, n’est-il pas de s’élever au delà de la nature (le 7) afin de réaliser l’Alliance (le 8) et d’accéder à la Pleine Conscience (le 9) ?
Car, comme le précise Henri BERGSON :
« Nos corps sont extérieurs les uns aux autres dans l’espace, et nos consciences, en tant qu’attachées à ces corps, sont séparées par des intervalles. Mais si elles n’adhèrent au corps que par une partie d’elles-mêmes, il est permis de conjecturer, pour le reste, un empiètement réciproque. Entre les diverses consciences pourrait s’accomplir à chaque instant des échanges, comparables aux phénomènes d’endosmose.
Si cette intercommunication existe, la nature aura pris ses précautions pour la rendre inoffensive, et il est vraisemblable que certains mécanismes sont spécialement chargés de rejeter dans l’inconscient les images ainsi introduites, car elles seraient fort gênantes dans la vie de tous les jours. Telle ou telle d’entre elles pourraient cependant, ici encore, passer en contrebande, surtout quand les mécanismes inhibitifs fonctionnent mal et sur elles encore s’exercerait la « recherche psychique ». Ainsi se produiraient les hallucinations véridiques, ainsi surgiraient les fantômes de vivants. »
Ou selon la thèse de LAPLACE :
« une intelligence qui connaitrait toutes les forces dont la nature est animée et la situation respective des êtres qui la composent, si d’ailleurs elle était assez vaste pour soumettre ces données à l’analyse, embrasserait dans la même formule les mouvements des plus grands corps de l’Univers et ceux du plus léger atome : rien ne serait incertain pour elle, et l’avenir comme le passé serait présent à ses yeux ».
S’il existe des « voies de moindre résistance », c’est qu’elles ont été mises en place par l’instinct de survie lui-même, pour assurer notre « sécurité ».
Cette pseudo sécurité qui nous maintient dans la matrice se trouve être en totale opposition avec la notion de libre-arbitre qui nous permet de rendre notre pouvoir à la Volonté Divine et d’accomplir ces deux paroles exemplaires du Nouveau Testament :
« Que ta volonté soit faite et non la mienne » et « Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre, je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. »
La première visant à se départir de toute peur face à l’inconnu et visant ainsi à renoncer à sa propre « sécurité ». La seconde, exprimant explicitement combien la paix de l’esprit est un leurre, compte tenu du besoin fondamental et incessant d’aiguiser le Sens de la Mesure sub/cosmique, c’est à dire l’épée.
Ainsi que nous le confirme Kryeon, le Champ PSI est un espace physique avec lequel nous avons la possibilité de composer une nouvelle mélodie :
« Votre planète a une multitude de fréquences de résonance. Ce que nous appelons « Le Champ », c’est l’espace physique autour de vous. Il peut résonner avec chacune des 14 milliards de vibrations individuelles de chaque Être Humain. Serait-ce une faveur injuste que dieu vous a faite à votre insu, sans vous en parler ? Maintenant, vous savez que vous avez une grande opportunité. Ces fréquences de résonance vont aider à créer l’union et l’harmonie parmi l’humanité. L’invitation vous est lancée. » – Kryeon
Pour composer une nouvelle mélodie, il est nécessaire de ne plus adhérer à l’ancienne, et pour ne plus y adhérer, il faut, tout d’abord, l’identifier, sans quoi, nous restons une victime inconsciente, en pilotage automatique, qui rêve de vivre en cohérence avec ses idées, sans jamais y parvenir. N’oublions jamais la puissance de l’Imaginaire qui s’empare systématiquement de notre pouvoir de Création.
Si les Hathor ne cessent de nous enjoindre à imaginer l’inimaginable, ce n’est pas pour faire des jeux de mots…!
C’est au sein des Eaux (eaux d’en haut et eaux d’en bas), que jaillit l’écoulement paranormal de l’information, créant des fleuves et des affluents sur lesquels naviguent sans difficulté tous les moutons bêlants embarqués dans leurs galères respectives.
Pourtant sur ces même eaux, il est possible de rejoindre la Barque de Vie à partir de laquelle il nous sera possible de tisser notre destin collectif au sein de la dynamique fluide des fleuves. Enfin décidés à aller ailleurs, nous prenons conscience que personne ne ramera à notre place. Les anciens égyptiens affirmaient : « la barque est le vase de l’œuvre ». C’est en réalité le vaisseau, la Merkaba, qui est également récipient (keli) en vue de devenir Graal.
Toutes ces symboliques sont fascinantes, mais je préfère de loin rester prêt du vocabulaire abrupt donné par les Hathor, car il ne génère aucune intrusion de l’imaginaire et sera tout au plus ignoré, si incompris.
Le Sens de la Mesure sub/cosmique fait partie intégrante du Don de la Vie.
Le « JE SUIS » du 3ème jour
« Le troisième jour une nouvelle Force de croissance pu s’exprimer. Au point 4, « JE SUIS » montrait le bout de Son nez. Le Sens vit le jour au point 4 et nous vîmes que nous pouvions continuer. » Les Hathor
Le 3eme JOUR, Dieu ordonna aux eaux du bas de se rassembler en un seul endroit. Ce qui a permis à la terre d’apparaitre. Dieu dit ensuite: » que de la terre sorte de la végétation! ». C’est l’apparition de la vie.
Pourtant la Terre est citée dés le début : Gen. 1:1 – Bereshit Bara Elohim Et HaShamayim V’et HaAretz. (Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.) Ce verset contient 7 mots qui font référence aux sept jours de la Création. Il contient, en outre, 28 lettres, le nombre de jours lunaires, mais également valeur du mot hébreu ‘koach’, puissance.
Nous avons vu dans plusieurs exposés que la Terre (Et Ha Aretz) dans le sens de Ura : terre, pays, représente le Présent, l’Inconscient. Les Cieux (Et Ha Shamayim) représentent le Futur, le Conscient supraluminique. Et le Sub/conscient, le passé, c’est le Tzelem ha Elohim (les Puissances, les malachim).
Elohim dit: « Faisons l’homme à notre image (tzelem) et à notre ressemblance (demouth)»
Nous voyons que le passé (Subconscient) ne se présente qu’au moment de la création de l’Adam.
Le Sens de la Mesure sub/cosmique revient à fusionner Tzelem et Demouth, image et ressemblance. Nous avons reçu l’image, mais la ressemblance est potentielle et nous devons faire l’effort d’y parvenir.
A plusieurs reprises, les Hathor nous ont demandé de regarder en face le produit de nos erreurs et de nos faiblesses, de ne pas succomber à la facilité, en feignant d’ignorer la vérité. Ceci est vrai pour nous même et tout ce qui nous entoure, puisque nous sommes chacun, et ensemble, à l’origine de tout ce qui se produit.
« Regardez en face tout ce que vous avez idolâtré par ignorance. Lorsque vous avez concédé une partie de votre Droit au désir de l’Autre… Lorsque vous avez pris pour Vous la mission que Lui ne savait réaliser et qu’il a ainsi projeté à votre Face … Car que vous le vouliez ou non, il n’y a pas Séparation !
Le fils du serpent se trompe …, vous trompe. Montrez lui ce qui l’a détourné. Et, rendez lui Ses Ailes. » Les Hathor
De plus, ils ont insisté sur un sujet bien précis qui concerne l’attention avec laquelle nous regardons :
« Portez votre Oeil sur ce Mont de votre impiété afin de le purifier… que votre oeil ne puisse ainsi, jamais, affecter ou infecter, l’Univers de votre prochain… » Les Hathor
Ceci est très clair, ce qui n’est pas ressenti en terme de repentir, va continuer à se répandre, quoi que nous fassions pour l’occulter. Ce n’est pas pour rien que le judéo-christianisme prône la confession. L’idée générale part d’une connaissance accrue du phénomène de la mesure sub/cosmique et de ses implications au sein des grilles souterraines. Se repentir, faire Techouva, n’est pas culpabiliser, mais demande de cultiver notre capacité d’empathie. Portez votre Oeil veut dire accordez une nouvelle Attention…
Il nous a été précisé : « Portez votre Oeil » veut dire abandonnez votre éternité…
« Vous devez subordonner votre Attention à votre pouvoir de sensation. Ressentir et non plus seulement regarder. Lorsque vous ressentez, vous absorbez, c’est ainsi que les lignées absorbent les créatures. » Les Hathor
» Votre Soi, Unifié ou encore diversifié, n’existe pas par lui-même, c’est un leurre. Votre pluri-Soi illimité est un Collectif d’âmes, un collectif de 288 000 étincelles accouplées en 144 000 âmes. Un Contenant en expansion qui se nourrit de son contenu. Un Être-Temps qui se nourrit de ses enfants ». Les Hathor
Tant que nous n’avons pas daigné accéder à l’impeccabilité, nous ne pouvons développer une nouvelle Attention. L’impeccabilité est le contraire de la facilité, puisqu’elle inclue la notion d’effort. Sans effort, notre attention reste toujours sur un mode basique qui se contente de regarder et de juger, sans absorber et de ce fait, ressentir réellement.
L’impeccabilité s’oppose en quelque sorte à ce que nous appelons communément le bonheur… Don Juan explique à Carlos Castaneda que le bonheur est « trop explosif » et ne permet pas le « détachement nécessaire pour l’envol vers la liberté ». Ce qu’il veut dire c’est que notre vision occidentale du bonheur, basé sur la facilité en tant que réponse à la nécessité, ne nous permet pas de nous dissocier de ce que nous regardons.
Mais, en réalité, le but de l’impeccabilité est de nous aider à reconnecter la sagesse issue de nos mémoires cellulaires, la trace de nos ancêtres biologique, de remonter à la source de nos mémoires pour retrouver la marque de la Conscience dans l’instinct. Le véritable monde est celui des « phénomènes subtils », c’est un monde de sensations, l’explorer correspond à naviguer sur l’autre rive. Nous ne portons plus une attention exclusive à ce que nous regardons, et ne sommes donc plus happés par les phénomènes de surimposition. C’est dans cet état de conscience altéré que se trouvent les personnes ayant ingéré du LSD. Mais cela peut se faire naturellement.
Subordonner notre Attention à notre pouvoir de sensation implique un détachement de l’unité qui va engendrer un « nouvel attachement » dans la multiplicité.
Tout ce qui est regardé devient prisonnier du regard qui se fait contenant.
Il ne s’agit donc pas de se détacher pour s’isoler, mais bien de lâcher le regard pour en expérimenter le contenu.
« Porter son oeil » c’est donc bien abandonner l’éternité contenante et transformer l’instant infini en une expérimentation sans fin, car lorsque l’Infini s’insère dans le fini, il n’y a jamais de fin.
Et c’est ainsi que nous pouvons réaliser cette parole : « je suis dans le monde, mais je ne suis pas de ce monde »… Sans quoi cette phrase n’aurait aucun sens.
« Abandonner votre Éternité, c’est accepter la Fusion. Mais cela est très perturbant, et vous donne l’impression de disparaître. Ce n’est qu’une impression … Ce n’est qu’un archons qui vient freiner votre Attention. » Les Hathor
Miléna@Or