Guidances

10. La Rétrocausalité au cours des 8 étapes de la reconstruction du monde

Guidance des Hathor : les Guilgoulim niveau 4

Nous reprenons notre étude en scrutant les profondeurs  du sixième chapitre du Shaar HaGuilgoulim, où le Ari HaKadosh parle du Retour à la Source d’une façon explicite. Il explique les différentes étapes dans la réparation de l’âme.

Parler des réincarnations, c’est d’abord comprendre pourquoi l’âme doit s’incarner dans plusieurs vies pour terminer sa mission. La réparation de l’âme pour son retour à la Source s’appelle Teshouva qui veut dire revenir. C’est un opération à la fois individuelle et collective qui comprend 8 étapes fondamentales.

Or le 8 correspond à l’alliance, et au lemniscate qui se situe au niveau du troisième oeil.

Le lemniscate sacré est lié à votre imagination. C’est un huit, comme le symbole de l’infini, qui se situe énergètiquement entre votre front et votre nez, au niveau de ce qui est appelé le « troisième oeil ». C’est à partir de cet endroit que vous avez la possibilité de TRANSCENDER la totalité des désirs présents dans la matrice collective, auxquels vous êtes le plus souvent soumis.

Les Hathor

Le 1er niveau de l’âme – le niveau Nephesh.

La source de toutes les atrocités vient du manque de  fraternité entre les hommes. Du manque d’unité. La faute du Nephesh crée une séparation entre le monde de Assiah et le monde de Yetsirah. et ces séparations se répercutent à tous les niveaux.

Le monde de Assiah qui était lié au monde de Yetsirah tombe alors dans la klipa.

Le retour doit donc se faire en deux étapes :

D’abord sortir Assiah de la klipa puis ensuite reconnecter Assia avec Yetsirah

Le 2ème niveau de l’âme – le Roua’h

La faute au niveau du Roua’h engendre la séparation entre Yetsira et Briah, et Yetsirah tombe dans la klipa.

Nous devons comprendre que dès qu’il y a séparation, il y a automatiquement klipa.

Le 3ème niveaude l’âme – la Neshama

La faute au niveau de la Neshama, engendre la séparation entre Briah et Atzilout.

Les trois forces les plus basses de l’âme  : Nephesh Rouah et Neshama correspondent aux 3 mondes d’en bas.

  1. La force de l’action Nephesh – Assiah
  2. La force morale Roua’h qui est un réflexe qui est dans l’homme. l’esprit – Yetsirah
  3. La sagesse ou  l’idéal – Briah conscience de sa mission d’âme – Atzilouth

Ces trois monde sont le olam haze (ce monde), ce monde d’en bas qui s’oppose au Olam haba, le monde du futur, le monde d’en haut.

Donc nous avons vu que la faute entraîne deux conséquences négatives :

D’abord, elle crée une séparation entre les différentes dimensions de l’âme, par exemple entre Assiah (le Nefesh) et Yetsirah le (Roua’h) ; ensuite, Assiah tombe dans la klipa.

La Teshouva est donc d’abord de sortir Assiah de la klipa, puis de le reconnecter à Yetsirah.

Ainsi, vu qu’il y a toujours deux étapes, dans tout retour. Il en est de même aux autres niveaux de l’âme (entre Yetsirah et Briah et entre Briah et Atsilout).

Qu’est-ce que la Faute ?

L’homme théorique, celui qui n’a jamais fauté est celui dont les trois niveaux sont connectés. Mais c’est une utopie. Cela n’est réalisé que chez un très petit nombre d’individus.

La Faute est normale, pour le commun des mortels, mais elle va découper le monde en 3 niveaux qui n’ont plus rien à voir les uns avec les autres.

Comment ça se passe ?

1 – A chaque fois que mon action est confronté à un problème moral, qu’est-ce que je fais ?

Par exemple je travaille dans une entreprise qui nous demande de faire des actes qui ne sont pas en accord avec la notion de moralité qui réside naturellement à l’intérieur de nous. Que faisons-nous ?

Nous pouvons remarquer que dans la faute de l’action confrontée à la conscience morale  il y a deux sortes de gens :

  • 1 – les collaborateurs
  • 2 – la majorité silencieuse

Or c’est sur la majorité silencieuse que s’appuie le pouvoir pour imposer des mesures sans conscience morale.

2 – Le problème de la conscience morale sans idéal développe l’intégrisme et enlève l’espoir.

La conscience morale quand elle n’est pas associée à la notion d’idéal peut engendrer la tristesse, le sentiment d’être obligé d’agir d’une certaine manière, dans un manque de liberté. Celui qui refuse de suivre sa conscience morale lorsque son entreprise lui demande de faire ce qu’il n’aurait pas fait autrement, le fait en se disant après tout, je suis libre ! Et je ne vais pas sacrifier mon salaire pour si peu… Il faute !

Mais en réalité, ce qui se cache derrière la restriction est un bonheur inimaginable, celui de se sentir en vie, au sein de sa mission d’âme. Je ne me restreint pas pour empiéter sur ma liberté, ou pour me priver de quelque chose, je me restreint pour aller vers un autre niveau vers lequel je tend.

L’intégrisme est la porte ouverte à une nouvelle morale née dans l’imaginaire. Ce peut être l’intégrisme religieux ou le wokisme qui est un intégrisme social, dans l’un comme dans l’autre, il n’y a pas d’idéal, simplement une revendication.

Comment je me positionne face au consensus général que je sais être absurde ?

  • Vais-je prendre le risque de m’opposer et d’être qualifié de complotiste?
  • Vais-je faire ce qui est bien pour moi dans mon coin, sans me mêler à la discussion générale?
  • Vais-je apporter mon soutien à la mascarade?

3 – Le problème de l’idéal sans connexion au plan Divin est dangereux.

C’est que l’on peut inventer n’importe quelle philosophie et croire qu’elle rentre dans le cadre de notre mission de vie et que cette mission fait partie du Plan Divin.

Par exemple l’être humain déconnecté de la Source est capable de devenir un grand gourou qui emmène ses disciples à se suicider tous ensemble pour répondre à un idéal imaginaire. Nous pourrions citer de nombreux exemples qui illustrent cette faute, mais la plus connue est celle de l’intégrisme religieux qui tue pour son idéal : servir Dieu.

Comment savoir si nous sommes connectés à Atzilouth ?

C’est facile, quelqu’un te bouscule dans la rue, soit tu penses :

  • espèce de crétin, tu ne peux pas regarder où tu vas…
  • ou, pourquoi la Divine Providence vient de m’envoyer cela ?

La connexion au monde de Atzilouth change notre vision des choses. Nous savons que tout est pour le bien et dans le Plan Divin. Il n’y a pas de hasard.

Qu’est-ce que signifie qu’une partie de l’âme tombe dans la klipa ?

La partie de l’âme concernée par la faute, se retrouve prisonnière d’une écorce qui va la protéger. Cette protection est une mise en sécurité dans l’attente de la volonté de réparation de cette étincelle d’âme.

Nous voyons donc que nous devons tout d’abord sortir de leur écorce (la klipa) :

  • en premier l’action, le Nephesh (Assiah),
  • ensuite la conscience morale, le Roua’h (Yetsirah)
  • et ensuite l’idéal, la Neshama (Briah),
  • puis reconnecter les mondes les uns aux autres,
  • et pour finir connecter l’ensemble au monde de Atsilouth, le Plan Divin.

Ces trois mondes Assiah, Yetsirah et Briah, sont les racines de l’arbre qui à son tour, représente les cinq mondes.

Les 5 autres niveaux de Retour à la Source

Après les trois premiers niveaux de Techouva, il y a encore cinq autres étapes plus hautes qui sont toutes dans le monde de Atzilouth.

Notre monde a été créé en 5 niveaux qui s’emboîtent les uns dans les autres, comme des poupées russes. Le premier niveau de réalité est celui que nous percevons avec nos 5 sens, c’est le Olam Zé, le monde d’en bas.

4 autres mondes sont à l’intérieur de ce monde visible :

  • Assiah qui est le monde de l’action proprement dite.
  • Yetsirah qui est le monde du choix positif ou négatif (du yetser : penchant).
  • Briah qui est le monde de l’intention, quelque soit la polarité de l’intention.
  • Atzilouth qui est le monde de la connexion.  Ce monde suppose un comportement tourné vers le bien.

Il y a cinq niveaux de connexion dans le monde de Atzilouth :

1 – Ramener la Malkhout (qui représente ce monde) dans le monde de Atzilouth sous le joug de Yessod (4ème étape)

Tant que j’ai de bonnes intentions mais que je ne suis pas connecté au Divin, je n’ai pas fait Techouva. Même le plus grand humaniste s’il n’est pas connecté, n’a pas commencé son retour à la Source. Mais pour se connecter il faut tout d’abord se placer au niveau de Yessod qui représente la pureté sexuelle. On ne peut pas être libertin et connecté.

2 – Faire monter la Malkhout dans le monde de Atzilouth jusqu’à Netzah et Hod (5ème étape)

Une fois que l’être humain est bien cadré sous le joug de Yessod, il doit se relier à Netzah, attribut de Moïse et Hod, attribut de Aaron, qui représentent la reconnaissance. Il va de combat en combat. C’est un guerrier de lumière.

Cette étape du Guerrier de Lumière est celle que nous affrontons tous actuellement, alors que nous aspirons profondément à la reconnexion avec notre être divin

3 – Faire monter la Malkhout dans le monde de Atzilouth au niveau de ‘Hessed, Gevourah et Tipheret. (6ème étape)

Une fois que le guerrier de lumière est arrivé au plus haut de lui-même, il acquière un équilibre, une maîtrise, qui lui permet d’avoir le mot juste, l’action juste, au bon moment et dans toutes les situations. Il devient Maître.

4 – Faire monter la Malkhout dans le monde de Atzilouth au niveau de ‘Hokhma, Binah et Daath (7ème étape)

Le Maître obtient la compréhension profonde du Projet Divin. Il reçoit la Sagesse Divine.

5 – Faire monter la Malkhout dans le monde de Atzilouth au niveau de Abba ve Imma (Père et Mère) (8ème étape)

Le niveau au dessus de la nature. Représenté par le chiffre 8, la huitième dimension. Celui qui a obtenu la Sagesse Divine devient un constructeur du monde à venir, le Olam haba.

Ce monde matériel n’a pas été conçu pour s’opposer ou voiler la dimension spirituelle de l’existence. Bien au contraire la matière est la seule, de toutes les dimensions créées, a posséder en son sein toutes les connexions permettant a l’homme de se connecter au Divin.

Mais c’est la première faute d’Adam, et celles des générations qui ont suivi, qui ont voilé, caché, puis falsifié la véritable dimension de la matière. Il y a donc 5 niveaux de chute, comme il y a 5 niveaux de Retour à la Source.

Pourquoi le chiffre 5 ?

Le chiffre 5 correspond à la lettre Hé qui représente le Féminin et l’accomplissement d’une réunification. La lettre est constituée par un Daleth et un Yod, la ligne verticale et la ligne horizontale du Daleth symbolisent le monde physique, le Yod représente le Monde à Venir. Ceci indique que le présent du Hé contient la marque du Monde à Venir. On peut dire que le Hé, le 5, correspond au phénomène de la Rétrocausalité.

Souviens-toi de ton futur

Selon la « Théorie de la Double Causalité » de Philippe Guillemant, l’espace-temps est flexible. Ceci permet à une infinité de futurs potentiels de coexister dans le monde à venir Olam haba.

Ces futurs potentiels sont tous superposés ici et maintenant, comme c’est d’ailleurs le cas pour tous les éléments du monde quantique. Ainsi, les mathématiques et la physique démontrent non seulement qu’il n’y a pas de passé ni de futur unique, mais que la « flèche du temps » n’avance pas inéluctablement du passé vers le futur de façon linéaire. En d’autres termes, rien n’interdit la « causalité inversée » ou « rétro-causalité’ » c’est-à-dire la possibilité qu’une cause future ait un effet sur le passé.

Il est donc possible de se « souvenir de son futur’ » D’ailleurs, pour plusieurs scientifiques, ces phénomènes se produisent tout le temps à notre insu. Les futurs potentiels informent sans cesse notre présent, que cela soit en fonction de l’inconscient personnel et collectif, des intentions que nous nourrissons au présent ou d’autres causes et « rétrocauses » encore à découvrir. Des synchronicités émergent dans notre présent pour créer des sortes d’« aiguillages temporels ».

Pour qu’une intention puisse se réaliser un jour dans notre présent, il doit obligatoirement se créer diverses bifurcations des lignes temporelles pour permettre à cette intention de se manifester. On pourrait aussi dire que parmi toutes les possibilités offertes par ces bifurcations des lignes temporelles, celles qui augmentent la probabilité de voir se réaliser un futur qui inclut notre intention originelle, auront tendance à se manifester de plus en plus dans notre vie.

Les synchronicités seraient donc des manifestations rétro-causales, en provenance de futurs probables, pour nous montrer que nous sommes sur la bonne voie.

Cette hypothèse de la rétro-causalité des synchronicités est à mettre en parallèle avec la vision chamanique ancestrale.

En effet, pour les chamans, quelles que soient leurs traditions, la visite des lieux de pouvoirs, des mondes et infra-mondes, ne correspond pas nécessairement à des voyages en des points précis de l’espace visible ou invisible. Ils peuvent aussi être vécus comme des passages entre les mailles de l’espace et du temps : des visites d’autres lignes temporelles, d’autres futurs déjà réalisés, au sein desquels le chaman reçoit des informations utiles pour le présent de sa communauté ou d’un individu. Certains chamans rejoignent même la vision des grands sages réalisés qui affirment que tout est synchronicité.

« Souviens-toi de ton futur ! » correspond selon les kabbalistes au premier mot du quatrième commandement : zakhor, qu’on traduit couramment par « souviens-toi ». Mais cette traduction est inexacte. En effet, en hébreu, le mot signifiant « souviens-toi » serait tizkor ou zekhor. Or, dans le quatrième commandement il est écrit zakhor. Cette petite différence a une grande importance.

« Souviens-toi du jour du Shabbat pour le sanctifier » – Exode 20.8

Selon Rachi, en effet, le « souviens-toi » du commandement est une forme grammaticale qui souligne la continuité dans l’action. Ce n’est pas un impératif ponctuel, qui renverrait à des événements passés précis, à partir desquels on aurait institué le Shabbat : c’est en ce sens précisément que dans son livre intitulé Zakhor. Histoire juive et mémoire juive, Yosef Hayim Yerushalmi emploie le mot zakhor. Selon Rachi, il faudrait traduire : « Sois ou demeure dans le souvenir du Shabbat ! », « Sois constamment en train de te souvenir du Shabbat ! ».

Cet impératif-là concerne le futur, non le passé. Il s’agit de se souvenir du Shabbat qui va avoir lieu dans les jours à venir. Comme l’enseigne Rabbi Nahman de Braslav :

« il n’y a de souvenir que du monde futur ».

La bonne traduction serait donc : « Souviens-toi de ton futur ! »

Nous quittons donc les 6 jours de la Création active et entrons dans la plénitude du 7 du Shabbat qui en est l’achèvement. Shabbat de Dieu mais également Shabbat des hommes,

« Dieu conduit Adam dans les ténèbres de ses différents champs de conscience afin qu’il se souvienne que, fait de chacun d’eux, il a désormais à les intégrer, les devenir » (A. de Souzenelle, La lettre, chemin de vie).

Le jour de Shabbat, ce septième jour est le jour du souvenir de Dieu, l’homme se souvient dans le repos de son Élohim.

Zakhor, dont l’initiale est le Zaïn, nous ramène a aux 7 branches du Chandelier, aux 7 jours de la semaine, aux 7 Palais Célestes du Zohar, aux 7 couleurs du spectre de l’arc-en-ciel…

On peut rapprocher la lettre Zaïn de l’attribut de Malkhout qui est le septième attribut.

Le Zaïn est par sa valeur numérique, le signal de la transformation, de la mort avant le passage vers l’infini du 8. Le 7 est mutation qui se réalise dans le 8.

La lettre zain a été donnée en cadeau à Moise, ainsi qu’il est écrit : Vézé lekha haoth. “Voici pour toi la lettre”. Le mot traduit par “voici”, vézé, peut aussi se lire vehazaine, “la lettre zain pour toi”. C’était le bâton miraculeux sur lequel était gravé le nom de l’Éternel.

Souviens-toi de ton futur est le chemin du Guerrier de lumière :

Faire monter la Malkhout dans le monde de Atzilouth jusqu’à Netzah et Hod, qui est le 5ème niveau, la 5ème étape du retour à la Source.

Il y a le temps de l’homme, vertical, et le temps de l’histoire, horizontal.

Le temps de l’homme accumule sur lui-même, alors que le temps de l’histoire suit un tracé linéaire selon une direction que l’on appelle la flèche du temps. C’est nous qui créons ce temps de l’histoire, mais le Temps de notre être n’a ni direction, ni commencement, ni fin, il pulse ….

Si nous étions centrés uniquement sur notre être, on pourrait voir « les histoires » superposées dans le temps.

Le 7 et le 1, la Complexité et la Cohérence

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2 commentaires

  1. Pendant des dizaines d’années j’ai essayé de comprendre comment tous ces textes et regles fonctionnaient . Aujourd’hui à 74 ans et a mon humble avis , je m’aperçois de plus en plus que nous nous sommes fait  » berner  » par la Fausse Lumiere ,par les Seigneurs du Karma , par la nécéssité selon eux de se réincarner pour s’ ameliorer; alors que nous sommes Divin par Essence . Nous nous sommes volontairement plongés dans une expérimentation vibratoire , avec une parcelle de notre Esprit et nous avons été piégé par les Archontes et l’ Anomalie Primaire qui font semblant que tout ceci est necessaire pour nous . Toutes les religions ont été créée pour nous diviser et nous controler .Nous sommes prisonnier d’un monde holographique , qui prend fin , là maintenant depuis 2012 .Vous pouvez en rire , mais je crois que je suis ici pour en voir La Fin : L ‘ ARMAGEDON

    1. Le concept de karma est très éloigné de celui du Guilgoul, même si ces deux concepts parlent de réincarnations.
      En effet le guigoul, de la racine « galgal » qui veut dire « vague » s’apparente très bien avec ce que nous appelons l’océan des EGOs. Ces vagues successives de retour des étincelles d’âmes dans des corps différents est une bénédiction et non une malédiction.

      Nous sommes Divins par essence effectivement, mais le sommes-nous dans la réalité, dans l’expérience ?

      Le monde a commencé à changer bien avant 2012, il y a 300 ans, et ce changement est exponentiel.

      Ce que vous appelez la fin est en réalité le début… Alors oui, je vous souhaite de le voir, comme je le souhaite à tous. Verrons-nous arriver l’ère messiannique de l’âge d’or. je l’espère.

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