Guidances

La pensée et le nouveau monde de l’alternative

Guidance des Hathor - Le cube de Metatron

« Entrez au plus profond de la blessure et exagérez la, donnez lui l’ampleur qu’elle mérite et regardez la en face. Faites lui l’honneur de prendre place au sein de vous et à ce moment, installez la sur le trône de gloire et louez la…

Cette reconnaissance est le début de la réparation. Lorsque vous arrivez à aimer vos blessures, elles sont en voie de rédemption. » Les Hathor

Qu’est-ce que le Trône de Gloire ?

Si nous devons assoir nos blessures sur le Trône de Gloire, le minimum serait de savoir ce que ce Trône représente réellement. Alors revenons à Amalec :

« Le seul dans l’histoire biblique qui a osé porter sa main sur le Trône Divin, c’est Amalek » (Exode XVII, 8).

Cette citation à propos du Livre de l’Exode, nous explique en quelques mots, la difficulté de notre condition humaine. Nous n’avons pas conscience de ce Trône à l’intérieur de nous. Alors comment le reconnaitre, alors que La Force d’ignorance nie la Reconnaissance ?

Tuer Amalec en nous est bien la seule solution, et c’est le secret de la fête de Pourim, lors du « Carnaval », au cours duquel il faut faire tomber tous les masques, en buvant jusqu’à ne plus savoir ce que l’on sait. Mais cela reste virtuel si le lendemain on reprend ses habitudes, sans avoir rien changé aux certitudes fantasmagoriques qui caractérisent la compromission avec l’imaginaire.

Lorsque qu’un homme sait bien mieux ce qu’il lui convient que la Providence, alors sa vie reste à la merci de la Force d’ignorance.

La conscience de séparation veut absolument dissocier le réel du virtuel, pourtant, il n’y a rien de plus réel que ce que nous vivons « virtuellement » dans nos rêves. Mais c’est une réalité que l’on ne reconnaît pas… Le cerveau la reconnait, mais notre conscience ordinaire l’occulte. C’est cette occultation qui est à l’origine du doute.

Qu’est-ce que la Pensée ?

La pensée est une présence matérielle dans l’Univers et toute accumulation de données provoque une déformation de structure spacio-temporelle dans la conscience ordinaire. Cette déformation ou « courbure », provoque une émission d’ondes gravitationnelles toujours attractives, jusqu’au point de saturation.

Plus je réfléchis, plus je « fais des plans sur la comète », plus j’augmente le désordre, l’entropie du système. Inversement si j’enregistre une nouvelle donnée qui va se comporter comme une anti particule, si je rend mon pouvoir à la Providence Divine, je provoque un saut quantique immédiat et passe directement à un autre niveau de conscience… Je diminue l’effet gravitationnel et j’élève mon taux vibratoire. Je sors de l’imaginaire de la conscience ordinaire pour entrer de plain-pied dans l’imagination qui appartient au monde Global, supraluminique. Mon désir se calque sur l’Infini.

Un Trône dont on est pas conscient, ne pourra jamais nous transporter au delà de la matrice « enfermante »… Or, Amalec, la Force d’ignorance, est un agent de la matrice.

Comment imaginer l’Inimaginable si on succombe à l’accumulation de données ? C’est impossible… Une accumulation de données ne peut aboutir qu’à une représentation conforme à la masse des données…De plus, lorsque croît l’entropie d’un système, décroît la quantité d’information qu’il contient. Ce qui revient à dire que plus on a de certitudes et plus on contrôle les évènements, moins on est informé par l’intuition qui émane du monde Global. Le monde déjà là, fabriqué par l’homme représente l’entropie maxima où l’information se réduit au concept. Si l’homme se remet en question, remet son monde en question, il accroît la quantité d’information, il remet de l’ordre dans le désordre et crée, pour lui-même, un monde nouveau.

« Le mystique est chercheur de vérité et non possesseur de vérité ».

Nous devons reconstruire le Trône de Gloire

Le véhicule d’Eternité ou Merkaba est aussi le Trône Divin ou Merkava et il faut reconstruire le Trône, en vous, avant de pouvoir vous déplacer au sein de votre Eternité.

CE QUI DIFFERENCIE LE BEITH DE MERKABA DU VEITH DE MERKAVA, C’EST LE POINT AU MILIEU DE LA LETTRE BEITH, ET CE POINT, C’EST VOTRE CONSCIENCE.

Sans ce point, vous ne pourrez jamais réaliser l’envol de l’aigle.

La Conscience Individuelle bâtit le Trône Merkavique en le ReConnaissant.

C’EST A DIRE QU’IL VOUS FAUT CONSTRUIRE EN VOUS LA PYRAMIDE A QUATRE COTES.

Cette construction se fait en réunissant tous les aspects de vous éparpillés, sur un mode de quatre, qui correspond à votre nature quadripolaire, c’est a dire votre féminin et votre masculin et leurs sous dimensions respectives masculines et féminines.

Lorsque vous unissez en vous le masculin et le féminin, au fur et à mesure de ce travail qui se fait en vous, les polarités sous dimensionnelles s’adaptent et se réajustent librement sans que vous ayez à en prendre conscience. Ainsi cette quadripolarité qui est l’essence même de votre androgynie primordiale n’a pas à être totalement conscientisée. Les Hathor

C’est Metatron, la matrona, qui est assis (se) sur le Trône de Gloire.

Eyeh Acher Eyeh, Je suis Celui Qui Est, était, et sera, Metatron.

Metatron est Votre Divinité. METATRON N’EST PAS DIEU.

On peut dire que Metatron est l’Ange de la Présence. Charles Mopsik nous dit de lui qu’il est le Prince de la Face « premier des archanges, qui porte en outre 70 noms » et qu’il « résume et représente en sa personne la totalité du monde angélique supérieur » (Les Grands Textes de la Cabale, Verdier).

Le Midrash Rabbah, Nombres XII, 12 :

« Lorsque le Saint, béni soit-Il, dit à Israël de construire le Tabernacle, Il intima aux anges recteurs de construire aussi le Tabernacle, et lorsque celui d’en bas fut érigé, l’autre fut érigé en haut. Ce dernier était le Tabernacle de l’adolescent dont le nom est Metatron, et en son sein il offre les âmes des justes. La raison pour laquelle il est écrit « ETH LE TABERNACLE » est qu’un autre tabernacle était érigé en même temps ».

« Entre le monde de l’unité absolue et le monde de la séparation absolue, il y a un monde qui comporte à la fois un aspect d’unité – il comprend les 10 Sephiroth – et un aspect de séparation… » Et ce monde est Metatron en qui les 10 Sephiroth sont présentes. »

Nous ne pouvons pas vivre dans l’unité absolue, mais pour sortir de la réalité de la séparation absolue nous devons faire l’effort d’accepter la Volonté Divine comme seule et unique direction, et ainsi se relier à notre Soi supérieur. Or, un agent de la matrice n’a pas de Soi supérieur, car il ne le reconnait pas

En HOD, siège une fractale du Trône de Gloire

L’archétype biblique qui représente la Sephira Hod, c’est Aaron le frère de Moïse.

Netsah qui se situe en face de Hod, est un attribut incarné par Moïse dépositaire de la Torah offerte au peuple d’Israël, et qui constitue le vecteur du flux intarissable de la sagesse de la vie.

Aaron le Grand-Prêtre, représente par contre de par son sacerdoce, le Service rendu à l’Eternel dans le lieu et le moment désigné : d’où l’attribut de Hod :la magnificence.

Au flot de l’enseignement de la Torah qui s’inscrit dans l’éternité des temps et qui est représenté par Moïse, vient en vis-à-vis le culte sacerdotal dans toute son ampleur, ordonné et exécuté selon des principes et des règles établis dans le moindre détail.

Hod exprime l’Intellect, la raison alors que Netzah exprime le Coeur. Le Coeur « ayant ses raisons que la Raison ne connaît pas », il est est nécessaire pour Hod de se sublimer dans le Service Divin. Hod se trouve à gauche, sur le pilier de la rigueur….

Dans la mythologie gréco-romaine, Hod est Mercure ou Hermes, messager des dieux. Il ne cesse d’apporter des informations et d’en prendre livraison. Hod est au courant de tous les sujets d’étude, il est porteur du Caducée le rameau qui figure l’arbre de vie, où se lovent les deux serpents (Ida et Pingala dans la tradition hindouiste). Dans le domaine de l’inconscient, Hod détient le mantra de la Vie qui a le pouvoir de guérir.

Les Séfiroth de victoire : Netzah et de reconnaissance : Hod sont partenaires… Le partenariat requière deux individus. L’un joue le rôle de sénior, correspondant à la séphira masculine de victoire, l’autre joue le rôle de junior, correspondant à la séphira féminine de reconnaissance.

Encore une fois, le sacrifice du Don se fait sur le féminin.

Il y a toujours deux Commencements (deux Reshit)

Il existe deux mondes, dont les lois sont différentes : le monde du Temporel ou virtuel et le monde de l’Intemporel ou réel.

Notre réalité est une illusion relative, dans le monde temporel la Loi quantique engendre le Principe d’Incertitude, ce qui rend ce monde indéterminé en recherche d’une détermination. Le monde de l’Intemporel est déterminé, puisqu’il Est, il était et il sera. Nous vivons en même temps dans ces deux mondes…

Le passage d’un monde à l’autre se fait lorsque les lois du 1er monde connu ne s’appliquent plus au phénomène. Il faut une coupure (c’est la mila), ainsi l’énergie du phénomène retourne au Vide (c’est la peria) et le phénomène évolue dans l’autre monde, le 2ème celui de l’inconnu. « mila » et « peria » sont les deux phases de la Circoncision du 8ème jour.

Entre ces deux mondes existe donc une « Alter-Native », une vision transitoire pour l’homme.

Entre Netzah : la Victoire, la Combativité et Hod : la Splendeur, la Gloire, la Reconnaissance, vient prendre place Yessod: le Fondement, le Désir de se lier . Nous nous trouvons dans la sphère de la Volonté.

L’Archétype biblique qui incarne Yessod, c’est Yossef hatsaddik ( le Juste).

C’est en Yessod que convergent et se concentrent les Sephiroth supérieures. Si l’on garde à l’esprit que le Yod représente Yad, la main, nous voyons que le mot Yesod est la main, Yad, sur le Secret, Sod. Yessod est donc la fondation qui représente la fusion de tous les opposés qui se mêlent et dont l’union les fait passer à une nouvelle dimension. Yessod est associée au Tsadik, le juste, car, ce n’est que lorsqu’une totale harmonie et un total équilibre existent entre Netzah et Hod que l’homme peut se comporter de manière juste.

Abandonner le Contrôle

En se donnant la possibilité d’abandonner le contrôle, l’être devient de plus en plus réceptif à la multitude de « vibrations »qui émanent de l’univers et de l’environnement. Hod dérive de la racine du mot « écho » qui résonne. L’attribut intérieur de Hod c’est la sincérité qui est la propriété de l’âme reflétant la foi simple au travers de relations honnêtes et de confiance avec autrui. Au travers de chaque action de Hod, l’individu crée un «réceptacle » capable de recevoir la bénédiction.

Le potentiel de Hod pour promouvoir « l’abandon de soi » donne à l’individu la capacité de conserver sa vision et ses objectifs, tout en lui permettant ainsi d’avancer avec confiance et droiture vers l’autre, en acceptant les obstacles qui se trouvent sur son chemin. Dans la posture soumise de Hod se trouve implicitement la capacité permettant à l’être de reconnaître, de manifester de la gratitude, d’admettre et par là même de partager au profit d’une plus large et plus suprême entité que le moi individuel et isolé. Hod recèle un pouvoir transcendant qui va inspirer l’égo vers un attachement sublimé ce qui dote son possesseur de « l’aura de splendeur » qui est également une des significations de la sephira Hod.

Quant à Yessod, il est le pouvoir de réaliser, de concrétiser, le pouvoir créatif latent de l’être. La Kabbale décrit Yessod comme l’instrument de l’énergie procréative de l’homme.

Le Coeur a ses raisons que la Raison ne connaît pas… Alors rions de nos faiblesses…!

« Les expériences qu’il vous sont données de vivre sont significatives de votre mission, nous vous l’avons dit et nous vous le répétons. »

« Apprenez à rire de ce qui vous blesse, riez à en perdre haleine car c’est une grande chance pour vous que d’être blessé, cela prouve à quel point vous êtes encore vivant. »

« Combien se meurent dans une indifférence affectée qui ne satisfait que l’égo ! » Les Hathor

La Joie naît de ce qui se passe à l’intérieur de soi et demeure quoiqu’il advienne au dehors. La joie, c’est le sentiment intérieur qui nous ravit durant les instants pénibles de l’existence, même lorsque nous nous sentons très tristes. Son émergence est subtile, il y a tout d’abord une délivrance du « souhaité », la suppression de la charge spatio-temporelle du désir et de la pensée qui lui correspond.

« La Torah n’envisage pas la Joie comme une nécessité ou une sorte de tolérance faite à la nature humaine, c’est à l’inverse, une notion sérieuse, sublime et originelle. »

Bonne réflexion,

Miléna@Or

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