Lorsque le Service d’Autrui peut mourir, enfin reconnu par le Service de Soi
Guidance des Hathor - Archétype Itsraq et Ishmaël, les enfants d’Avraham
Voila un titre qui ne veut rien dire allez vous rétorquer ! Eh bien détrompez-vous, là est la seule vraie réalité cachée. Lorsqu’il n’y aura plus de séparation et que Soi et Autrui ne seront plus qu’Un, Servir Autrui deviendra un leurre….
La Torah enseigne qu’il n’existe que deux sortes d’âmes, les âmes masculines et les âmes féminines.
Toute l’histoire de la Bible révèle que l’histoire du monde s’exprime à tous les niveaux dans l’affrontement entre ces deux polarités. Cela se matérialise par plusieurs histoires dont celles des « frères » : Cain et Abel, Itsraq et Ishmaël, Essav et Yaakov…
Ce qui représente qu’en dernier ressort l’affrontement entre les dimensions masculines et féminines est ce conflit intérieur qui nous tient prisonniers de l’illusion de la réalité. La délivrance dépend réellement de la paix et de l’unité retrouvées entre ces polarités.
Toutes les âmes se divisent en deux grandes catégories, les âmes masculines chargées d’inspirer le monde et les âmes féminines, chargées de réaliser l’inspiration, la pensée, le projet conçu par le masculin.
Un être humain qui est dans sa mission sait à quelle dimension il appartient, au Soleil masculin ou à la Lune féminin. Sans toutefois oublier que chaque dimension est elle même divisée en deux pôles (masculin et féminin), puisque nous sommes essentiellement des êtres quadripolaires.
« Lorsque vous unissez en vous le masculin et le féminin, au fur et à mesure de ce travail qui se fait en vous, les polarités sous dimensionnelles s’adaptent et se réajustent librement sans que vous ayez à en prendre conscience. Ainsi cette quadripolarité qui est l’essence même de votre androgynie primordiale n’a pas à être totalement conscientisée. Vous avez ce privilège qui vous a été de tout temps accordé, de ne travailler que sur deux paramètres puisque le monde est créé sur le système du deux, le Beith qui est la première lettre du Sefer Ha Torah que nous vous avons laissé. » Les Hathor
De la même façon, la kabbale enseigne la signification du mot Bereshit comme signifiant « deux Reshit » (de la racine Rosh qui signifie tête) qui sont: Israël, l’attribut Divin du Don sans réserve et Amalec, la Force d’Ignorance.
Le conflit entre ces deux dimensions existe à tous les niveaux et se perpétue jusqu’à la fin des temps pour enfin définitivement fusionner en une parfaite unité de couple qu’on appelle les Noces Célestes au niveau individuel et la Délivrance Finale au niveau planétaire.
Ce conflit existe en nous entre le Doute qui est « féminin » Amalec et la Foi qui est « masculin » Israël, répercuté au niveau des idéaux par le Service de Soi , féminin- Amalec et le Service d’Autrui, masculin-Israël
Alors n’allez surtout pas croire qu’Israël doit mourir pour laisser sa place à Amalec ! Non, c’est un Amalec rédempté qui fusionne en Israël…
Ce qui veut dire que le Service de Soi rédempté devient un Service d’autrui.
Et cela parce que la mort, n’existe pas.
Nous voyons ici en quelques secondes comment nos concepts erronés peuvent nous inciter à déformer la Vérité… Ce n’est pas la logique qui est remise en cause, ce sont les fondements d’une certaine logique.
Si on ne prend pas en compte l’immortalité, on a rien compris au titre, ni aux analogies qui qualifient le conflit. Et cela peut aller très loin avec le concours de l’imaginaire, on peut même en arriver à croire que le doute va triompher de la Foi, et de là étouffer le féminin, les femmes, pour empêcher cette vision catastrophique … Le monde est ainsi gérés par des concepts programmés pour nous induire en erreur et nous pousser à l’irréparable.
Non, la vérité c’est qu’en vertu du principe divin d’immortalité et de retour à la Source, il n’y a pas mort, mais fusion.
Ce qui veut dire que le Service d’autrui qui est un leurre indispensable au sein d’une conscience collective assujettie à la séparation, meurt dans le sens de se diluer, dans un monde rédempté qui ne connaît plus la séparation, et où le Service de Soi devient un Service du Tout : « Je suis un autre toi ».
Dans l’attente, le Service d’autrui est source d’inspiration et le Service de Soi de réalisation …
Tout étant dans ce monde codifié par ce va et vient intelligent que l’on nomme Inspir et Expir.
Pourquoi ce conflit persiste à tous les niveaux de la Création ?
Tout simplement parce qu’à coté de l’Equerre de la Foi et du Compas du Doute, doit se trouver la Règle de l’Engagement…!
« La promesse de cette année est celle de la Délivrance des enfants d’Avraham. L’Unité se présente comme étant la norme et de plus en plus, vous êtes nombreux à avancer dans cet état esprit, et ceci est une première victoire. Encore ne faut-il pas céder à la tentation de la Servitude. Ne vous préoccupez de rien et restez simplement engagé dans le Service, ne laissez en aucun cas pénétrer le jugement qui sous-tend la culpabilité. Rappelez-vous il n’existe en dernier ressort que le Service, puisqu’entre Soi et Autrui il n’y a plus de séparation. » Les Hathor
Quand le Doute va-t-il accepter qu’il doit tout à la Foi ? Quand le Service de Soi va-t-il accepter qu’il doit tout au Service d’Autrui ?
On pourrait dire aussi : quand le compas va-t-il accepter qu’il doit tout à l’équerre ? Mais là, il faudrait être franc-maçon pour en saisir les nuances. Ce que je ne suis pas ! Donc je transmets sans vraiment comprendre, la portée de ce que je viens d’écrire.
Mais de tout ce qu’on vient de dire là, il est important qu’on soit tout de suite bien clair… L’analogie Ishmaël avec le Doute ou Service de Soi et Israël avec la Foi ou Service d’autrui, ne veut pas dire qu’Israël va mourir pour laisser la place à Ishmaël, au contraire, c’est la « Techouva d’Ishmaël »* (le retour, repentir), qui va précéder la fusion.
Parce que par la Techouva, le Service de Soi devient un Service d’autrui à la dimension supérieure. Le Service d’autrui meure dans cette dimension, comme Jonathan est mort pour laisser son trône à David, mais vous savez bien qu’on ne meurt jamais, on cesse tout simplement cette existence pour aller vers une autre.
*Techouva d’Ishmaël qui a déjà eu lieu lors de l’enterrement d’Abraham et qui existe dans un temps supralumique où passé, présent et futur sont confondus. Ce n’est pas une prophétie, c’est une réalité multidimensionnelle. Ce qui a été, sera, et est en potentiel.
Après avoir posé les fondations du débat, nous allons pouvoir commencer …..
Lorsque la Tour de l’Alliance des trois cerveaux au sein du masculin aura permis la fécondation du féminin … ( au sein du puits), la signature du Féminin recevant l’Alliance dévoilera le Nom Divin. Ceci ne provient qu’à partir du niveau de la 6ème Densité.
“Le nom de YHWH est une tour puissante”. proverbe 18-10.
La 6 ème Densité est celle de la Sagesse.
Ce qui nous interpelle fortement lorsque nous constatons que l’hébreu utilise la même racine pour les mots H’ochmah la Sagesse et H’amoch l’Ane …
« Vous comprendrez bientôt que tout ce que vous avez rejeté vous servira de point d’appui pour le saut quantique de Conscience que vous, qui lisez ces lignes, ne pourrez pas manquer. Soyez fins prêts pour la Délivrance, bientôt vous entendrez le Son de la corne d’abondance retentir depuis le fin fond de la galaxie… » Les Hathor
Le monde a été créé de manière potentielle et l’homme véritable, Adam, doit réaliser ce projet potentiel émanant du Divin. Or le passage du potentiel – Intention – à la Réalisation – Attention – est soumis à la loi de la traduction et donc peut devenir falsification.
Dès les premiers instants de la création on voit que la véritable dimension Adam va se perdre, ce qui va engendrer pour la plupart des êtres humains un éloignement de plus en plus important de la Source sauf pour quelques uns, c’est la réalité de la double humanité qu’on retrouve dans les manuscrits de Hag Nammadi.
L’homme « Adam » étant le seul à porter l’attribut de Vérité : Emet (aleph mem tav), sachant que sans le aleph qui vaut UN, le mot met (mem tav) signifie mort,cela revient à dire que l’homme « portail organique » est comme un « mort vivant ».
« La vérité Emet sort de la terre adama et il est dit qu’Adam est comme un arbre dans les champs. »
Sans vouloir expliquer ça maintenant, je vous renvoie à cette guidance : Cultivez la conscience plurielle.
La matrice « le tronc commun »ou conscience collective de l’humanité est le piège qui masque la réalité du Projet initial, le Plan voulu par le Créateur.
Ce Plan est invisible, dans les racines. L’homme « Adam » doit s’élèver au niveau des branches et soigner sa connexion particulière jusqu’à ce qu’il arrive enfin au fruit.
Les deux arbres du jardin Etz ha H’aïm (arbre de vie) et Etz ha Daath (arbre de la connaissance).
« L’arbre qui donne des fruits est la seule Créature qui donne de la Vie uniquement pour Autrui…. Seul celui qui connaît sa Source peut donner un fruit… L’arbre est le miroir du Créateur qui a créé sans aucun intérêt ni manque à combler. Notre âme divine est à sa ressemblance. C’est la raison pour laquelle une femme qui meurt en mettant au monde est une âme hautement bénie. » Rav Dynovisz
L’arbre de la connaissance du bien et du mal tue celui qui en mange, car c’est le choix de celui qui veut savoir mais ne veut pas s’engager. La connaissance sans engagement est la mort.
Le projet initial était que seul l’arbre de vie pouvait donner des fruits. mais la terre (adama) a donné aussi cette possibilité à l’arbre de la connaissance de donner des fruits ….!
Ainsi est né le Fantasme, représenté par Essav (Esaü), qui est le futur de son petit fils Amalec: la Force d’Ignorance née de la Création. Le Fantasme étant une création de l’Imaginaire représenté par Lavan (Laban).
« C’est cette capacité de la Nature Divine à s’auto-contempler, qui de par sa volonté de créer a engendré cet état de non-reconnaissance, d’annulation, qui au départ était indispensable pour activer la création. La Kabbale vous dit Dieu a créé sur son retrait : Tsimtsoum. CE RETRAIT OU CONTRACTION EST À L‘ORIGINE DE LA CREATION. Comme la nature a horreur du vide, sur ce retrait ou au sein de cette contraction est resté une trace. Ensuite Dieu a investi sa création d’un rayon de Sa lumière. AINSI EST NÉ LA COEXISTENCE DE CES DEUX PRINCIPES QUI SONT LE RAYON ET LA TRACE. L’un est masculin le rayon, l’autre est féminin, la trace. Entre l’un et l’autre il y a un Jeu qui est né… » Les Hathor
Là, on va tenter le tout pour le tout !
Dieu créé sur son retrait un espace vide, qui en fait est plein de Sa Trace ( le Hallall Hapanouilh). Puis il envoie un Rayon de Sa lumière qui vient occulter le souvenir même de la Trace. Le Vide ne se reconnaît plus en temps que Plein…! L’homme ne voit pas la lumière dans l’obscurité. Il ressent un manque, il ressent une distance entre lui et Dieu. Pour accéder à la Plénitude, il doit se souvenir de la Trace qui est omniprésente dans son Futur. Il doit dérouler le Tsimtsoum…. Mais le Rayon le poursuit et le brûle… Entre le Rayon et la Trace il y a un Jeu qui ravit « les dieux », gardiens de la mémoire de la Trace. A la recherche de cette « Toison d’Or », les hommes vont espérer, et c’est de cet Espoir que va naître l’imaginé.
« Comment introduire l’illimité au sein du limité ?
Ce chemin qui vous mène à bon port, quadrillé de tant de carrefours, est le terrain de jeu de toutes les interactions possibles qui vont construire votre Responsabilité, votre Royauté. Le ciment de cette construction est votre Foi. Mais comment construire si vous n’avez pas taillé la pierre ou façonné la brique de votre Doute ? Le matériau doit s’adapter aux fins de la Divine Proportion. Les Hathor »
Le paradoxe entre Déterminé et Indéterminé se trouve à tous les carrefours de notre existence. Nous disions dans un précédent article : « Est déterminée la Pulsion du Sacrifice, mais le sacrifice est indéterminé. » L’homme doit perdre son regard sur Dieu.
Qu’est ce qui est limité ? C’est évidemment la Pulsion du Sacrifice. Et ce qui est illimité c’est le choix de l’objet du sacrifice.
Ce qui revient à dire que nous vivons ce paradoxe au moment de chacun de nos choix. Mais nous croyons faire nos choix en toute conscience et donc répondre ainsi à la volonté du Créateur, d’introduire l’illimité dans le limité …
Mais pas du tout. Les humains font des choix qui leur sont dictés par plusieurs paramètres que gèrent avec férocité les « gardiens de la Trace » qui tantôt « face à face » vont nous guider vers la sortie du Paradigme, et tantôt « dos à dos » vont nous pousser à s’engouffrer encore plus profondément dans la toile d’araignée.
CES GARDIENS DE LA TRACE SONT LES KEROUBIM QUI GARDENT L’ARCHE D’ALLIANCE.
Et c’est là, qu’intervient la magie du Doute… En définitive, un bon Service d’autrui commence par soi-même. Car qui sert-on ? De qui et de quoi, sommes-nous les esclaves ? Croyez-vous que c’est un hasard si les hébreux fabriquaient des briques en Egypte ? Croyez-vous que c’est le hasard qui a fait de Josué un tailleur de pierre. La pierre est bien plus solide que la brique…
« Le matériau doit s’adapter aux fins de la Divine Proportion »
« La notion de Service implique de se confronter à une tout autre réalité, un engagement une fois pour toute, qui se situe parfois à mille lieux du champs d’observation directement dépendant de la zone de confort que vous avez souhaité vous attribuer. Le Service est bien plus contraignant que la Servitude ! » … Les Hathor
Le Service de Soi : le Doute est le Compas qui sert aussi à s’orienter sur l’océan des Egos,
Le Service d’Autrui : la Foi est l’Equerre de la Rectitude,
Ils sont respectivement : L’arbre de la Connaissance du Bien et du Mal et L’arbre de Vie.
De l’un à l’autre et entre les deux, il faut une Règle.
La Règle : c’est L’arbre qu’on a oublié : Adam et son Service, sa force d’Engagement… On dit qu’il a chuté en goûtant au fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, mais comment aurait-il pu bâtir une pyramide à quatre cotés sans compas et rester fidèle au Nombre d’or ?
L’homme est un arbre qui donne des fruits.
C’est la raison pour laquelle lorsque ces fruits proviennent d’une disposition naturelle de l’âme, ils sont traqués par l’écorce (la klipa) qui veut les protéger. Cette mise en protection est à l’origine de toutes les falsifications.
C’est un sujet très vaste, cette disposition de l’humain pour le Don sans réserve, un sujet dont nous reparlerons pour expliquer ce qu’est réellement la réincarnation et à quoi elle sert.
Après tout, l’arbre est la seule entité qui donne des fruits qu’elle ne va pas manger !
Bonne réflexion,
Miléna@Or