Pourquoi on ne doit pas mentionner ses fautes dans le cadre du repentir
Cours du rav Benchetrit - Vidéo
Tout le principe du repentir (techouva) est d’accepter que rien n’existe en dehors de Dieu.
Notre seul but est de nous rapprocher du Divin qui est ROI..
Il n’y a aucune possibilité de garder un espoir quelconque de se débarrasser de ce qui nous incombe. La vérité se trouve avant tout dans l’acceptation.
Ce qui me définit me juge…
« Quand tu commence à comparer, tu deviens cinglé ! »
Accepter sa responsabilité, dans tous les domaines de la vie, permet d’accéder au bonheur véritable. Toutes les difficulté que nous ressentons ne viennent que parce que nous n’avons pas pris sur nous le joug divin.
Le refus d’accepter est souvent présenté comme une recherche de liberté. C’est de là que se nourrit le mal de ce monde.
Toutes les notions de responsabilité, dans tous les domaines de la vie, se rapportent à la relation que nous avons avec nous-même.
Nous passons notre vie à inscrire la royauté de Dieu en nous. C’est un engagement. Une règle.
Toutes le peurs qui nous animent font de nous des serviteurs de ce qui a engendré ces peurs.
Par exemple : celui qui a peur de ne pas finir le mois aves ses revenus modestes, devient le serviteur de la pauvreté. Il ne peut retrouver l’abondance qu’en rendant à la Divine Providence son devenir dans le domaine. Et à ce moment la peur disparaît.
La parole est et doit rester un vecteur de la vérité.
Ce qu’on dit est porté par l’intention avec laquelle on le dit. Le discours n’a pas d’importance, c’est ce qui transparaît entre les mots, qui est important.
Toute notre vie, on se conditionne à devenir meilleurs ou a devenir pires.
Le non-choix est aussi un choix. Ne pas prendre une responsabilité est un choix vers la fuite. Et nous sommes le résultat de nos choix.
Celui qui ne travaille pas sur lui s’identifie à ses mauvais penchants.
Il se ment à lui-même.
Par exemple : je suis intimement persuadé que je suis boulimique, c’est tout simplement parce que je ne veux pas prendre la responsabilité de mon mauvais penchant à ne pas savoir résister à mon envie de me rassurer via la nourriture. Je m’identifie, je me définis, pour ne pas endosser cette responsabilité.
La distance que nous prenons avec le Divin nous emmène sur les différents chemins de la FAUTE.
La proximité avec le Divin détermine la RÉPARATION.
Nous sommes créés à l’image de Dieu.
Les clés du PARDON résident dans la proximité que nous engageons avec le Divin, c’est ainsi que nous nous pardonnons à nous-même.
